Mars arnacks!
En fait, tu croyais Matt Damon perdu sur une planète inconnue au milieu d’un trou noir (Interstellar) avec Sandra Bullock qui hyperventile et lui chante des berceuses, la conne. Mais non, t’as tout...
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le 11 oct. 2015
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Quel dommage d'être parti d'une si bonne base pour si mal terminer !
Tout d'abord évacuons le sujet évident: ce gros naze de Matt Damon. Une chose est certaine, il tient ici le rôle de sa vie. Il est capable de faire un peu plus que ses trois expressions faciales habituelles. Il faut dire que l'on pourrait presque l'aimer après ce film. Presque.
(spoiler)
Le film, maintenant. La première moitié est sublime. Cette partie survie, bien que parfois un peu complexe à suivre au niveau de la justification scientifique, plonge le spectateur en pleine SF d'un réalisme particulièrement soigné, si l'on excepte le décollage d'une fusée dans une monstrueuse tempête qui n'aurait en réalité jamais pu être effectué. Passons également le choix de la Chine comme puissance spatiale aidant les USA, oubliant que l'Europe, bien plus proche politiquement de Washington et bien plus avancée technologiquement, aurait fait 1000 fois plus l'affaire. Le rythme de l'histoire est plutôt bien construit même si l'on s'habitue au bout d'un moment au couple réussite/rechute. On vit vraiment avec le naufragé, grâce à la crédibilité de l'histoire. On aime le clin d'œil à "2001" avec "L'Hermès". Les paysages martiens sont superbes.
Vient le moment du sauvetage. Alors là rient de ne va plus. On enchaîne les scènes les plus invraisemblables avec les plus délirantes. Plus rien ne devient crédible, et du coup, on décroche complètement. On est souvent à deux doigts du gros nanar. Heureusement que le film est sauvé par une superbe réalisation. Sachez que l'on peut aller dans l'espace avec une simple bâche en plastique pourrie pour se protéger. Quand l'on voit qu'une micro fissure sur une tuile d'une navette spatiale a provoqué son explosion, on a franchement du mal à y croire. On a encore plus de mal à croire à l'équipage qui fait exploser son vaisseau pour le freiner, ou au trou dans la combinaison pour se propulser. Nanar on vous a dit.
Si par là-dessus, on vient couronner le tout par des embrassade collectives et des moments de pathos plus que mièvres, cela devient un peu indigeste. Bref, à la fin on se dit "ouf c'est terminé, parce que c'était de pire en pire". Et on regrette vraiment le tournant spectacle/ridicule pris par le film.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Le scénariste a quitté l'équipe de tournage à la moitié du film
Créée
le 27 oct. 2015
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(Éléments d'intrigue révélés) Non, parce que les films catastrophes en général, ça se passe aux États-Unis. D'ailleurs, celui-là se passe aux États-Unis. Loin de nous. Là-bas, où ils ont des...
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le 31 août 2011
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