Y'a que de la poussière ici

Et non. Il n'y a pas que ça, de la techno, un voyage, un décor somptueux et une surprise finale.

Dans un avant MAdMax où les hommes ne sont pas encore dépendant de l'eau qu'on leur jette. Pourtant on suit le voyage de vagabonds, de personne fuyant leur soucis le plus loin possible regroupant leurs passions communes : la drogue, les raves, la liberté et surtout danser. La longue introduction donne envie de se lever et d'aller taper du pied devant l'écran.

Autour d'eux tout s'écroule. Guerre, pénurie d'essence, armée qui se déplace. Nous sommes dans la peau des personnages. Les problèmes extérieures sont laissés au second plan. Ils apparaissent visuellement dans le film et auditif par quelques court rappel passant par leur radio. Cette guerre est une guillotine présente au dessus des de leur tête.

En attendant, les troubadours continuent leurs chemins sous drogue et musique techno qui nous envoute le long de ce périple. Où vont-ils ? A un moment du film, la question arrive. Qu'est ce qu'on regarde ? Va t-il retrouvé sa fille ? Les militaires vont-ils arrêter leurs périple ? Oublié, oublié ce qu'ils font, oublié ce qu'on regarde mais ce n'est pas important, le plus important c'est le voyage comme Laylow l'écrit dans une histoire étrange "Ce n'est pas la fin qui compte, c'est le chemin la clé".

Tout comme les personnages, je me suis senti libre pendant ce film. Ils n'auront plus à angoisser de ce qu'ils se passent autour d'eux, la guerre n'aura pas raison d'eux, leur destin ne les mènera pas jusqu'à elle.

La clé du film est donc le chemin. Il me manque encore quelques trousseaux à trouver pour apprécier complètement un film comme Sirat.