le 19 févr. 2017
Fin de course ?
On a bien du mal à s’imaginer que la même personne se trouve derrière l’ambiance dosée et maîtrisée de Sixième Sens ou Signes et la mise en scène facile et sans personnalité de Split. C’est que le...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Le nouveau film de Shyamalan était attendu comme un renouveau pour son réalisateur qui trimbalait quelques casseroles depuis the Village. C'est vrai que traiter du trouble mental était une gageure car des films comme Fight Club ou un homme d'exception avaient réussi à le faire avec la manière. Pour ne pas trop tourner autour du pot, c'est ce qui manque à Shyamalan sur Split. Sa volonté de montrer les différents visages de Kevin de façon frontale donne des scènes véritablement prenantes au début, avec ou sans musique. Ensuite, une fois que le spectateur a compris son mode de fonctionnement (via ce trouble dissociatif associé), il ne peut que se rendre compte que la séquestration des trois adolescentes est un alibi scénaristique pas trés lourd. La bonne performance d'acteur de James Mc Avoy sur cinq identités déclinés ( sur 23 annoncées) n'est plus qu'anecdotique quand le huit clos oppressant mais réducteur ne raconte plus qu'un combat pour la survie face à un monstre. Le trouble dissociatif associé n'a donc pas permis un film consistant. Cependant, ce qu'il faut reconnaître à Shyamalan est d'avoir donné un coup de projecteur sur ce symptôme de schizophrénie aggravée. Son développement le plus intéressant restera de loin sur celui du personnage de Casey (l'ado jugée réputée solitaire et asociale au début) dont le passé peu ordinaire lui permet d'être réactive dans une situation aussi abominable que celle-ci. Avec la psychiatre, elle sauve le contenu dramatique du film du naufrage total. Ce qu'il faudra retenir de Split dans la filmographie de Shyamalan, c'est son retour à un cinéma qui lui ressemble nettement plus (sans atteindre l'intensité de Sixième Sens ou Incassable). Une envie également plus palpable qu'il fait ressentir à ses plus grands fans grâce à une scène clin d'oeil avant le générique de fin. C'est déjà encourageant pour un réalisateur qui peut encore faire mieux avec des scénarios béton comme au début de sa carrière.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Tout un cinéma en 2017
Créée
le 22 févr. 2017
Critique lue 336 fois
le 19 févr. 2017
On a bien du mal à s’imaginer que la même personne se trouve derrière l’ambiance dosée et maîtrisée de Sixième Sens ou Signes et la mise en scène facile et sans personnalité de Split. C’est que le...
le 22 févr. 2017
Après un The Visit bancal mais éminemment sympathique et malsain, c'est avec ce Split que l'ami M. Night Shyamalan signe son véritable retour. Un retour aux sources de ses thématiques, de ses...
le 23 févr. 2017
Force est de constater que Shyamalan a connu 2 périodes bien distinctes : l'avant et l'après The Village, bien que certains diront que sa période s'est terminée avant ou après ce long métrage . The...
le 13 oct. 2021
Ce qui marque d’entrée dans Eiffel est la qualité des scènes d’époque du côté de Bordeaux où de Paris. Martin Bourboulon effectue une mise en scène épatante où chaque détail compte. Les extérieurs de...
le 14 déc. 2014
Je comprends mieux pourquoi nos voisins britanniques ont une affection si particulière pour Paddington.Ce petit ours péruvien et déraciné qui débarque à Londres a déjà un regard naïf mais pas tant...
le 7 févr. 2020
Jesuislà est un film retors car les vingt premières minutes du film ne vous préparent volontairement pas à ce qui va suivre. En effet, le spectateur a tout juste le temps de se baigner dans la vie de...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique