Dans un petit village anglais du XIXe siècle, une légende locale affirme qu’une bougie bénie par un ange permet chaque année un miracle. L’arrivée d’un nouveau pasteur, sceptique face à cette croyance populaire, va bouleverser les habitudes des habitants et remettre en question leur foi.
Note attribuée : 3/10
Ressenti général : Une déception. Le film ne parvient pas à faire naître l’émotion qu’il promet. Malgré son ancrage dans une tradition chaleureuse et spirituelle, il manque de subtilité, de rythme, et surtout, d’authenticité.
Le récit manque d’originalité et de tension dramatique. Il suit une trame convenue et évite tout questionnement complexe. Le potentiel d’un débat entre foi et raison est évacué au profit d’un message religieux très linéaire, voire dogmatique.
Les protagonistes ne sont pas développés de manière convaincante. Le pasteur Richmond incarne un changement d’opinion peu crédible, tandis que les personnages secondaires servent avant tout à illustrer des idées, au lieu d’exister comme êtres humains complets.
Le film affiche une volonté esthétique certaine, avec des décors soignés et une ambiance visuelle chaleureuse. Toutefois, cette recherche du « beau » devient artificielle, accentuant l’aspect figé et théâtral de l’ensemble.
Le film se veut porteur d’un message de foi et de miracle. Cependant, le ton manque de subtilité, et la narration tend vers un discours religieux sans ouverture, ce qui peut gêner les spectateurs en quête d’un propos plus universel ou métaphorique.
Points positifs
- Intention sincère de porter un message spirituel
- Production soignée, ambiance visuelle cohérente
- Quelques interprétations touchantes malgré les limites du scénario
Points négatifs
- Scénario prévisible et peu nuancé
- Personnages trop archétypaux
- Esthétique parfois trop lisse, manque d’émotion réelle
- Message imposé plus que suggéré
The Christmas Candle aurait pu être une belle parabole de Noël, mais tombe dans l’excès de didactisme et le manque de profondeur narrative. Son message aurait gagné en puissance s’il avait laissé plus de place au doute, à l’humanité, et à la complexité du réel. Un film qui m’a davantage sermonné que touché.