L'inceste destructeur
L'alcool, la drogue et le sexe comme échappatoire
La nage comme isolatrice
L'écriture salvatrice
Un montage brut et punk
Une musique et un cadre anxiogène
Un James Belushi en Ken Kesey, soit le meilleur professeur au monde
Une Imogen Poots qui crève l'écran
C'est tout ça ''The Chronology of Water'' de Kristen Stewart, inspirée des mémoires de Lidia Yuknavitch.
Un film aussi radicale que ses derniers choix de casting.
Les larmes coulent au même titre que la cyprine, le sang des menstruations ou de la mutilation.
Vivre en tant que femme, c'est vivre d'injonctions venant d'autrui et de soi-même.
Et ça se sent que la réalisatrice a été touché par le vécu et la plume de cette femme.
Un premier film qui donne encore plus envie de suivre la carrière de Stewart, mais non plus seulement comme actrice.