Ce troisième opus de Tron était attendu car, chacun à leur manière, les 2 films précédents, grâce à leur design , leur thématique, leur musique avaient su marquer durablement un certain public.
En 2025 , il ne s'agit plus de rentrer dans le jeu , mais au jeu de sortir de la machine .
Ce postulat teinté d'IA incontrôlable recèle autant de qualités que de défauts.
Si la transcription de l'univers visuel propre à TRON offre de belles images graphiques, elle est tempérée par un coté un peu clinquant et une surabondance de plans sous fond vert qui déshumanise le film.
Si Daft punk ne revient pas pour s'occuper de la musique, Nine Inche Nails propose une partition réussie aux sonorités aussi travaillées qu'oppressante.
Si le scenario est un peu convenu , il tient néanmoins la route garce à de bonnes idées et une représentation visuelle créative .
Les personnages sont parfois un peu effacés , mais parfois un peu trop excessifs et caricaturaux.
Au Final ce Tron Ares souffle le chaud et le froid mais mérite d'etre vu par tout ceux qui s'intéressent à la saga .
Il peut aussi être une porte d'entrée vers cet univers pour ceux qui n'aurait pas vu les autres films.
On quitte la salle en ne sachant pas vraiment si ce Tron fait du neuf avec du vieux ou du vieux avec du neuf .....