Un homme qui me plaît par Broyor

Un peu de tourisme romantique aux Etats-Unis ? alors suivez les guides avec ce couple atypique tout en finesse des sentiments, un couple très attachant, drôle et émouvant à la fois… et une fois n’est pas coutume un « Lelouch » assez regardable et presque agréable malgré une lenteur générale très regrettable (il aurait fallu couper une demi-heure au bas mot…).

Mais pour un « Lelouch », le film fait presque figure d’exception puisqu’on y trouve pas trop de musique assommante casse-burnes ni de pathos larmoyant à deux balles… ou en quantité acceptable, du moins…! Cela dit, on se demande si cela tient à un accident de parcours involontaire du réalisateur ou tout simplement à une Girardot éblouissante et un Belmondo impérial (une enquête est en cours).

En tout cas, le duo impromptu tient ses promesses faites de spontanéité et de naturel, entre dialogues plutôt bien écrits et des regards qui en disent souvent bien plus long, car dans un tel cas, à savoir le caprice du destin, c’est « toujours 10 ans trop tôt ou 10 ans trop tard »…

Ainsi, ces marivaudages semblent bien plus que ce qu’ils paraissent être… et c’est l’occasion de constater si besoin était que Belmondo peut faire un film entier avec subtilité et sans une seule cascade en compagnie de l’une des meilleures actrices du cinéma français : c’est touchant en dépit des couacs de la (non-)mise en scène, de la musique (encore) bien merdique et des longueurs inutiles (encore).