Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence par CharlieBrown

Un film quasiment monochrome, où l’humour (scandinave) perce sous les couleurs ternes et tristes et les ambiances mélancolico-neurasthéniques. Le tout en plans fixes, d’une lenteur calculée. Il y du Aki Kaurismäki dans tout ça, je trouve. Je n’ai pas vu les précédents volets de ce qu’il faut paraît-il désormais qualifier de trilogie (avec Chansons du deuxième étage et Nous, les vivants), mais ça ne m’a pas empêché de goûter l’expérience. La comédie humaine selon Roy Anderson, pour pathétique qu’elle soit, n’en est pas moins touchante, voire amusante. Je ne conseillerais pas ce truc à tout le monde - ça pourrait rebuter même les gens les mieux disposés - peut-être seulement aux amateurs d’un triangle cinématographique à géométrie variable dont les points d’angle pourraient s’appeler Kaurismäki, Tati et Ozu.

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le 17 juin 2015

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