Alors oui, UBAL n'est pas le grand film politique qu'on croit voir se dessiner. Il ne porte aucun regard englobant sur la société américaine, se posant simplement ça et là, en simple témoin (parfois un peu dépassé de son époque, par laquelle PTA semble parfois un peu dépassé.
Mais la mise en scène, le rythme, l'action, mettent tellement de distance à la concurrence que cela en est ébouriffant. Sur ce point, le film est un bijou. Pensez à Eddington, et reemerciez PTA de tenter de sauver le cinema.
Et que dire de cette première demi-heure totalement insensée, de ces courses poursuites effrénée à mille à l'heure. Un Sean Penn qu'on avait pas vu aussi bon de puis l'impasse (j'avoue je l'ai toujours détesté).
Mes très chers camarades, ne boudons pas notre plaisir.