Vies minuscules
Je me souviens quand j'ai découvert Eddie Marsan pour la première fois. C'était chez Mike Leigh dans son excellent Happy-Go-Lucky, où il incarnait un moniteur d'auto-école très irascible,...
le 3 avr. 2016
30 j'aime
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Revoir ce film dix ans après, constater que le détails des péripéties a été oublié, qu'un effet de mise en scène, puissant à l'époque, a moins bien donné cette fois. L'attention portée n'était plus à la découverte, je savais à qui j'avais affaire, car je n'avais pas oublié monsieur May. Comment oublier monsieur May? Et comment ne pas ressentir, la parenté entre ce film et La vie est belle de Capra, Ce même amour immodéré pour les individus, pour ce qu'ils sont et ce qu'ils font qui se confond. Monsieur May ne sait pas et ne saura jamais combien il aura important pour les vivants; les morts ne sont plus là, ils ne peuvent pas savoir, à quoi bon, en substance ce que lui dit la voix du rationalisme budgétaire. Un humanisme têtu imprègne et porte le film. Était-il nécessaire de lui donner une apparence aussi austère est la seule réserve que j’émettrai à ce portrait empli de gratitude. L'autre grand personnage du film, en le revoyant, est ce Billy Stoke dont nous saurons l'essentiel, le caractère et les fêlures.
L'incapacité de certains êtres à nouer, ou garder noué des liens avec les autres, restera cette fois plus ancré. Avec la fin. Pouvait-il y en avoir une autre? Et comme Capra la magie du cinéma opère, l'émotion me mouille les yeux, mon coeur se gonfle. Still Life.
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Créée
le 25 mai 2025
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Je me souviens quand j'ai découvert Eddie Marsan pour la première fois. C'était chez Mike Leigh dans son excellent Happy-Go-Lucky, où il incarnait un moniteur d'auto-école très irascible,...
le 3 avr. 2016
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Le problème quand un film raconte la vie d'un personnage solitaire, c'est que bien souvent, on s'ennuie. Certains pourtant arrivent, à force de mise en scène ou de personnages secondaires, à donner...
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le 18 janv. 2015
26 j'aime
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Comme me l'a joliment fait remarquer un de mes éclaireurs SC, j'ai un amour immodéré pour les sociopathes ... C'est bien vrai, et partant de ce postulat il était évident que j'allais non seulement...
le 9 mai 2015
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Sur le boulevard du crime, vous vous promenez, et tombez amoureux d'une fleur, Garance. Il y a Baptiste, le mime enfant de la lune, tellement fou d' amour qu'il n'ose cueillir la fleur... Frédéric...
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Qui peut résister à "Singing in the rain" ? Qui peut rester hermétique à ce film qui vous entraine, vous endiable, vous charme et à la fin vous terrasse de joie. Je me souviens encore de la stupeur...
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le 25 juin 2013
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le 21 févr. 2015
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