Jason est décidément vraiment coriace et ne veut pas mourir. Le revoilà donc à nouveau à Crystal Lake où il va croiser le chemin d’un ennemi redoutable, Tommy, un jeune garçon vraiment creepy qui sera son adversaire sur trois films ! On ajoute au passage assez de victimes pour qu’il y ai une bonne cadence de morts.
Si cet épisode est particulièrement apprécié des fans, c’est grâce aux effets spéciaux de Tom Savini qui sont particulièrement réalistes. La saga entre dans une ère plus sanglante, et plus gore. Les meurtres sont nombreux et tous différents. On a une réelle variété. Des personnages sont même introduits à peine deux minutes avant d’être tués, juste pour avoir des meurtres supplémentaires, pour le grand plaisir du spectateur tant ils sont bien exécutés (c’est le cas de le dire). L’histoire est cette fois un peu mieux développée. On a toujours aussi peu d’information sur Jason qui n’a aucun background. On échappe cette fois aux ados drogués, mais pas aux scènes où les ados se déshabillent, toujours aussi inutiles dans la progression de l’histoire.
Le casting nous offre les débuts au cinéma de Crispin Glover, un an avant « Retour vers le futur ». Son personnage est intéressant, mais il y a une scène de danse qui vous mettra mal à l’aise. Le second acteur qu’on découvre ici est Corey Feldman pour qui ce sera le premier long métrage avant une énorme carrière d’enfant star au cinéma durant les années 80 avec « Gremlins » et « Les Goonies » entre autres. Son personnage, Tommy, est vraiment creepy, passionné par la création de masques et autres effets spéciaux. Ce côté malsain est nécessaire à la transition de Jason qui va s’opérer entre ce film et les deux suivants. Je ne suis cependant pas persuadé que c’était totalement volontaire, ce film intitulé « Chapitre final » n’était probablement pas prévu pour avoir des suites. Mais du coup, le hasard a bien fait les choses.
Plus dynamique, plus meurtrier, cet épisode rend enfin honneur à Jason, même si au bout de 4 films, on ne connait toujours pas les motivations du tueur au masque de hockey. Même les plus grands psychopathes ont une raison de tuer. Et celle de Jason est toujours inconnue (parce que bon, venger sa mère, il l’a fait dès le second film).
C’est tout de même le meilleur épisode parmi les quatre premiers. Des effets spéciaux au scénario, tout est bien mis en place pour que Jason, sous sa forme « humaine », soit définitivement tué (c'est le "chapitre final", hein) mais de manière glorieuse.