Vice-versa
7.5
Vice-versa

Long-métrage d'animation de Pete Docter et Ronnie del Carmen (2015)

Y'a d'là JOIE, bonjour bonjour les bons Pixar, y'a d'là JOIE !

Vice-Versa est sans doute l’ultime film d’animation des studios Pixar afin de pouvoir renouer avec leur public et de refaire une bonne réputation auprès de ses fans. Vous le savez surement mais depuis 2011, les studios d’animation en collaboration avec Disney n’arrive plus à faire l’unanimité auprès des spectateurs, et cela à cause d’un film qui a entraîné une grosse chute de la qualité de leur réalisation et production, à savoir Cars 2 que, personnellement, je repense avec énormément de regret en sachant que j’ai payé 7.50 € pour que j’assiste au final à un énorme navet qui a rapidement fait beaucoup d’ombre à Pixar.


Et pourtant jusque là, ils avaient fait un sans faute et le nombre de petites pépites en animation 3D ne cessaient de grimper à presque chaque film, au pire le film était bon ou très bon comme avec 1001 pattes. Mais au mieux, c’était vraiment une claque, aussi bien visuellement qu’avec les personnages, les histoires et les doubles-lectures qui attiraient aussi bien les enfants que les adultes comme Là-Haut qui reste pour moi indétrônable, la trilogie Toy Story (enfin… quadrilogie bientôt, pas à mon grand bonheur je dois dire), Les Indestructibles, Ratatouille ou Monstres et Compagnie. Pour tout fan de ces studios, on a tous un Pixar préféré et même des personnages qu’on adore, comme Woody, Buzz l’éclair, Carl, monsieur Indestructibles, Rémy le rat ou encore Sully.


Pas de chance, 2011 est arrivé et John Lasseter nous a pondu un film d’animation assez catastrophique pour discréditer le studio. En même temps, j’avoue que je rejoins largement l’avis des gens qui l’ont détesté, ce n’était pas drôle, pas entraînant, et l’animation ne suffisait pas à sauver le film d’une morale finale juste nul et fausse. Un très mauvais souvenir pour moi comme pour beaucoup. Et pendant les années qui ont suivi, les deux dernières productions Pixar sorti comme Rebelle et Monstres Academy n’ont pas fait l’unanimité auprès du public.


Et si j’aime beaucoup Rebelle malgré ses défauts évident, je suis pas du tout fan de Monstres Academy qui se regarde sans déplaisir mais ça restait du déjà-vu, ça ne m’a pas marqué pour un cheveu et retrouver nos personnages Bob et Sully n’avait pas suffit à me convaincre. Ouais, autant dire que l’âge d’or de Pixar avait prit fin. Certains allant même jusqu’à dire que les films de qualité des studios étaient finis.


Puis dernièrement, Pixar a fait une énorme actualité autour de leur prochaine production en film d’animation, Vice-Versa. Un film basé sur 5 émotions dans la tête d’une fillette de 11 ans, un film qui a fait une telle actualité qu’il a été nominé hors-compétition au festival de Cannes et qu’il est devenu l’un des films les plus attendus pas beaucoup. Personnellement, je l’attendais déjà depuis Cendrillon en Mars dernier ou le teaser avait été diffusé : c’était drôle, ça partait sur un concept séduisant, j’aimais bien la VF et ça promettait vraiment quelque chose d’intéressant.


Et plus les jours passaient, plus les semaines défilé, plus l’excitation montait. J’attendais vraiment ce film comme un retour au grand chef d’œuvre dont les studios nous avaient habitués, et les raisons d’être optimiste étaient nombreux : le réalisateur Pete Docter à qui l’on doit le chef d’œuvre Là-Haut, Michael Giacchino à la musique qui ne m’a jamais déçu quand il travaillait pour Pixar, bref, l’équipe gagnante de mon Pixar favoris. Seulement, quand on s’attend à un film pareil, il faut aussi s’attendre à une déception, c’est toujours le prix à risquer lors d’une telle attente.


Vu les réactions et la qualité vanté par les spectateurs ainsi que la presse, pas seulement chez nous mais aussi chez nos voisins américains, j’espérais ne pas être déçu et avoir placé trop de confiance dans ce film. Au final, il y a une bonne nouvelle, c’est que le film correspond enfin à ce qu’on espérait de la part des studios ! OUI ! Ces 4 années d’échec auprès de leur public prend fin avec non seulement un des meilleurs Pixar que j’ai pu voir, mais aussi l’un des plus intelligent et créatif que les studios ont fait depuis un moment.


Mais la mauvaise nouvelle, c’est que le prochain film d’animation Pixar, Le Voyage d’Arlo, va avoir énormément de mal à atteindre le niveau de celui-ci même si Docter n’a pas une maîtrise semblable à celle de Là-Haut (en même temps, ça aurait été un immense exploit) et qu’il reste quelques points à relever.


Parlons d’abord des personnages, ou plutôt du personnage humain précisément, Riley, 11 ans et de ses 5 émotions qui vont clairement animer tout le film : Joie en forme d’étoile jaune, Tristesse qui ressemble à une larme bleue, Colère avec une tête rouge au carré, Peur qui est un nerf à vif violet et Dégoût le (ou la) brocoli sur patte vert par principe.


Le principe même du film est de voir les émotions agir dans la tête d’une enfant de 11 ans et de voir comment elle réagit et évolue dans ce film. Joie est bien sur la plus mise en avant, ne voulant que le bonheur de Riley auquel elle s’est attachée et prête à tout pour la voir sourire. Croyez le ou pas, on finit par s’attacher très rapidement tant on apprécie son envie de vouloir rendre l’enfant heureuse et de remplir son rôle, et puis Charlotte Le Bon y met tellement d’énergie derrière le micro qu’il est difficile de ne pas l’aimer un minimum. Tristesse, elle, est l’émotion dont l’utilité est remit en question car c’est une émotion que Riley a très rarement éprouvé durant toute son enfance et qui n’est pas vraiment apprécié par ses compères.


Et si elle nous fera bien rire, elle sera importante pour la double-lecture du film et l’évolution de mademoiselle Joie, son pessimiste viendra quand même nous faire sourire à de nombreuses reprises


notamment en se laissant traîner comme un sac à patate dans le labyrinthe de la mémoire à long terme par Joie ou quand elle rabat un souvenir joyeux sur un souvenir triste du genre le film drôle avec le chien qui meurt, faut en rire ou s’en désappointer, à vous de voir (c’est sarcastique).


Colère, Dégoût et Peur, eux, font clairement plus office de comique de service que de personnages principaux au final, et ils remplissent très bien leur part de travail. Les réactions à vif de Colère et Peur font une bonne partie de la rigolade et pour Dégoût, franchement, avec Mélanie Laurent en VF et son attitude de nana blasé qui semble se la jouer cool attitude et prétentieuse en apparence, on s’ennuie pas. Leur caractère simple sont très bien exploité mais sans que ça s’use ou que ça ne devienne lourd.


Il est très sympa aussi, je trouve, de voir que les animateurs ont réfléchit à leur design pour qu’ils correspondent à leur personnalité et émotion, pas seulement pour reconnaître les personnages dans la tête de Riley mais aussi parce que Docter joue avec ces formes


quand on rentre dans la tête d’autres êtres humains en dehors de Riley et de ses parents lors du générique de fin, même avec les animaux en ne mettant que les couleurs aux 5 chats ou chien pour les différencier en terme d’émotion mais aussi par rapport aux petits personnages dans nos caboches, une belle petite touche pour le coup.


On a aussi le droit à la rencontre d’un ami imaginaire du nom de Bing Bong, un homme/barbe-à papa avec une queue de renard, une tête d’éléphant et avec un cri de dauphin (vive l’imagination, plus fort que Baymax), bon c’est sur que Disney/Pixar le vendra comme peluche aux enfants vu que le film est très bien parti pour un gros succès critique et commercial, mais le personnage a largement de quoi faire sourire tout le monde, à commencer par sa bonne humeur, en tout cas on s’en souviendra surtout pour son Design.


En ce qui concerne les personnages humains, ben je n’ai pas tant de choses à dire puisque les émotions sont nos vrais personnages, Riley étant le seul dont on suit ce qui se passe dans sa caboche. Techniquement ça sera par ses émotions qu’on verra son évolution, on fera le point là-dessus un peu plus bas. Quant à ses parents, on a le strict minimum, le film ne se base pas sur eux mais il nous en montre suffisamment pour qu’on les apprécie assez et qu’on en ait quelque chose à faire. Donc en gros, on a 5 personnages/émotions qui assurent le divertissement et chacun pourra choisir son préféré si ça le chante.


Et c’est aidé par un excellent doublage français (oui ce n’est pas aujourd’hui que je regarderais un film d’animation en VO). Pourtant en voyant que les studios de doublage français reprenait la recette des studios de doublage américain, à savoir prendre des célébrités ou des acteurs pour faire la voix des personnages, il y avait de quoi être soucieux car si on a souvent de bonne surprise, parfois on a la malchance de trop reconnaître la voix de l’acteur pour être prit. Heureusement, chacun des comédiens y met du sien : Charlotte Le Bon, Mélanie Laurent, Gilles Lelouche, Pierre Niney et Marielou Berry sont tous impeccable et se font plaisir à jouer ces émotions dans nos têtes. Les autres comédiens comme Didier Gustin, Alexis Victor, Emmanuel Jacomy ou encore Françoise Cadol, rien de mal à dire sur ce point.


Concernant la musique, j’étais également très enthousiaste à l’idée de revoir Michael Giacchino retravaillé avec Pete Docter pour un nouveau film d’animation Pixar. On lui doit quand même un travail remarquable pour Là-haut qui lui a valu un Oscar bien mérité, son travail sur Ratatouille était très chouette, et sa BO était probablement le seul point potable avec l’animation pour Cars 2. Et il faut que je dise, c’est encore une fois vraiment originale et très adapté à l’univers de ce film, ce n’est pas aussi réussit que dans Là-haut mais déjà meilleur que dans Cars 2, ça amène une ambiance très entraînant ou amusante à plusieurs moments, très tendre à d'autres et même si ce n’est pas la plus mémorable de ses bande-son, le mec prouve qu’il fait parti des compositeurs les plus talentueux de ces derniers temps.


Cependant, quand on veut raconter une histoire avec nos émotions et ce qui se passe dans nos têtes, la moindre des choses est de se montrer créatif et inventif en animation. MAIS ALORS LA ! BRAVO… NON SINCEREMENT, J’ADORE ! Pixar a clairement laisser cours à son imagination et c’est un vrai régal : l’animation a une luminosité différente quand on passe du monde des émotions aux mondes normal, pour le premier c’est généralement clair et lumineux, mais c’est beaucoup plus nuancé et réaliste niveau couleur et texture physique pour l’autre dans le but de rendre le monde de Riley clairement réaliste et infiniment grand


à partir du moment ou elle arrive à San Francisco, là ou en début de film les lumières étaient bien plus accueillante et présente lors de ses moments les plus joyeux.


Dans l’intérieur du cerveau de Riley, c’est tout un vaste monde aussi riche que minuscule. C’est dingue de voir que les créateurs ont su développer tout un monde ou des équipes de nettoyages jettent les souvenirs futiles (et souvent joyeux au détriment de cette dernière), les plans longs sur l’infinité du labyrinthe de la mémoire à long-terme et de tout les souvenirs qu’on est capable de conserver à l’intérieur de notre cerveau, et je suis sur que beaucoup d’entre vous ont encore en tête :


une certaine chansonnette qui fait énormément gueuler notre ami Colère.


Et surtout, on voyage énormément en l’espace d’une heure et demi,


on passe d’un quartier général composé d’un mélange d’usine à production de souvenirs, d’une bibliothèque à hublot et d’une maison à tout un espace infini avec le labyrinthe de la mémoire à long terme, les îles de personnalité de Riley complètement délirante, le tunnel de la pensée abstraite pour une scène dont je me souviendrais longtemps, le pays de l’imagination fait d’un château de carte et d’une machine à beau gosse (oui, une machine à beau gosse, c’est bien ce que j’ai dis) à une studio de production de rêve qui n’est pas sans volontairement rappeler Hollywood et aux profondeurs du puits à souvenir.


Personnellement je n’avais pas vu un tel déchaînement d’inventivité dans un Pixar depuis Le Monde de Nemo (et pourtant ce film est tout sauf mauvais). A chaque instant dans la cervelle de notre amie, on pourra toujours chercher un petit détail visuel et farfouiller à gauche comme à droite. On pourra même retrouver de petit élément tout simple et discret


comme le titre du journal que lit Colère à de nombreuses reprises et dont le titre change à chaque fois qu’un événement se produit et impacte la petite Riley, les plus curieux seront content de dégoter ce petit détail.


La caméra sait bouger comme il faut lors des scènes ou ça bouge


comme lors de la brève course-poursuite entre Ding Dong et Joie, mais je vous laisse la surprise pour la scène de la pensée abstraite.


Quand on fait un film sur la pensée et la psyché d’un enfant on est en droit à s’attendre à de la créativité, et Pixar nous l’offre !!!


Reste maintenant à parler d’un point déterminant qui devait faire en sorte que ce film n’était ni une série de réécriture de scénario comme dans Rebelle, ni un film inutilement complexe à la manière de Cars 2, le scénario. On pouvait aussi craindre qu’avec des personnages aussi simples puisqu’étant des émotions, ils seraient stéréotypés à fond ou mal exploité. Ne vous inquiétez pas, il n’est rien de tout ça et la manière dont est traité l’histoire se révèle même bien plus brillante qu’on ne nous le laisse deviner.


Cependant, il faut quand même savoir que même si la comédie du film fait aussi bien sourire que rire, certaines scènes se forcent parfois à être drôle inutilement alors qu’on sait à l’avance que ce n’est pas du tout nécessaire et que ça se révèle même dispensable,


j’en étais même gêné en voyant Joie et Ding Dong vouloir être drôle et festif pour réveiller Riley, ça va ! On sait que Joie n’aime pas voir Riley souffrir, ce n’était pas nécessaire d’en arriver là.


De plus, mais là ce n’est que mon impression individuel, je trouve cela vraiment dommage qu’au final


seul Joie soit l’émotion qui ait un développement complet. Parce que d’un côté, c’est un choix qui, je pense, est totalement assumé car c’est la première émotion à naître chez Riley et la première à s’attacher à l’enfant, de plus c’est la narratrice donc quelque part c’est normal.


Mais une fois passé les quelques défauts, dont d’autres comme un humour parfois forcée à certains moment, les qualités sont légion. Je trouve que c’est une bonne chose que malgré la simplicité des 5 émotions aucun ne soit stéréotypé ou simpliste, prendre 5 émotions qui caractérisent globalement un être humain c’est limite la roue du millionnaire quand on sait qu’on peut en avoir près d’une trentaine, mais Pixar a choisi les émotions qui caractérisent le plus un enfant assez judicieusement.


Et leurs attitudes arrivent aussi bien à coller à eux-mêmes sans jamais être saoulant ou maladroitement dosé. On aura du mal à ne pas sourire ou même rire à de nombreuses reprises


que ça soit les pétages de câbles de Colère utilisé à juste dose, l’utilisation de la chanson « L’ami des dents » tellement débile qu’il en devient drôle, les crises de peur de… Peur (ouais c’est un pléonasme, désolé) tout aussi bien dosé,


même si l’une d’entre elle est clairement la star, les autres émotions ont une exploitation réussie et des réactions loin d’être inutile qui ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer.


Mais surtout, Vice-Versa propose un sujet qu’il arrive à exploiter avec une originalité qu’on attendait de retrouver depuis longtemps, à savoir : le passage de l’enfant à l’adolescence avec un double-sens de lecture particulièrement maîtrisée. Et cette évolution se fera également à travers ses émotions, surtout Joie :


pendant tout le film, elle ne cherche qu’à accomplir son but, à savoir rendre Riley heureuse et lui éviter toute peine. Cependant, elle met constamment Tristesse à l’écart car elle la juge comme une émotion pessimiste qu’elle veut justement éviter à Riley, ce qui fait que le rôle de cette dernière est sans cesse reconsidérer et qu’elle intervienne rarement. Cependant, elle apprendra une fois hors du centre de contrôle aux côtés de Tristesse quel est le sens de la vie de Tristesse : aider les gens à laisser leur chagrin s’exprimer et sortir d’eux même pour pouvoir repartir du bon pied, ou laisser leur surplus d’émotion ressortir quand ils ne peuvent pas la contenir.


Et cela est davantage démontré lorsque


Tristesse touche les sphères d’émotion de Joie car Riley a un surplus d’émotion qu’elle ne peut contenir et qu’elle finit par relâcher une première fois en classe quand elle repense à ses souvenirs joyeux désormais loin derrière elle dans le Minnesota, et une seconde fois au repas du soir quand elle ne sait pas comment parler de sa première journée d’école.


Un évènement qui se produit ici n’est pas forcé, il est toujours amené avec une certaine logique.


Au final,


Joie prendra conscience du rôle de Tristesse quand elle verra une de ses sphères joyeuses contenir deux souvenirs réunit en un seul, la tristesse qui laisse ensuite place au bonheur. Le fait que Riley éprouve plusieurs émotions à la fois montre qu’elle grandit et que ses émotions évoluent aussi, une émotion n’est pas unique en elle-même, elle est diverse car plus nous grandissons pendant notre enfance, plus on ressent d’émotion qui évoluent comme notre corps.


Et cela est encore plus démontré


lors de la mort et du sacrifice de Bing Bong, représentatif de l’enfance de Riley que l’enfant doit oublier pour pouvoir grandir et avancer. Si c’est regrettable que la scène ne prenne pas un peu plus de temps, elle fait quand même son effet. Et la destruction des îles de Riley qui font sa personnalité constitue une étape qui aurait très bien pu conduire à plusieurs autres résultats finals dans son évolution psychologique.


Et enfin, cela nous permet de nous poser une question toute bête :


au final, est-ce que ce sont les émotions qui commandent Riley ? Ou alors est-ce que Riley est maîtresse d’elle-même mais ses émotions répondent-ils inconsciemment à ses choix en remplissant simplement leur rôle ? Parce que oui, on passe plus de temps dans la tête de Riley que dans le sien et on voit plus nos émotions en action que Riley, mais logiquement parlant c’est elle qui est maître de ses décisions et la fugue, c’est son choix mais ce n’est pas une décision qu’on prend à la légère.


Je pense que les plus admiratifs et curieux pourront débattre d’ici peu de temps sur la question.


Et comme toujours chez Pixar, on n’oublie pas les références mais ici ils sont plus rare à trouver, la seul me venant à l’esprit étant


celle à Le Voyage d’Arlo qui sortira d’ici quelques mois lors du premier jour de classe de Riley quand on voit le design du dinosaure sur le T-shirt d’un garçon de sa classe.


Bon je vais pas en dire plus, j’en ais déjà parlé énormément et j’ai globalement parlé de tout ce dont je voulais parler.


Alors, est-ce que ce nouveau film d’animation Pixar est bon et permet à juste titre au studio de retrouver sa bonne popularité : définitivement oui ! Est-ce que c’est le meilleur qui soit sorti : non, quand même, Là-Haut et Toy Story 3 restent meilleurs je trouve mais il fait sans mal parti de mon top 5 des plus réussi. En tout cas il bat sans mal les 3 précédents productions, 1001 pattes, Le Monde de Némo ou encore Ratatouille. L’animation est épatante et l’univers ingénieux comme on aime, les personnages très drôle et divertissant, l’histoire marche du feu de dieu malgré ses petites imperfections et la deuxième lecture de ce film fonctionne parfaitement. Et voir Pixar s’attaquer et oser de nouveau projet (jusqu’à Le Monde de Dory) fait du bien car leur préquel n’était pas bien mémorable et Rebelle n’était pas la réussite espéré. A part que Le Voyage d’Arlo a toutes les chances de décevoir à côté de ce film, je ne saurais pas le détester. Allez-y les yeux fermés et les émotions bien actif !

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