Entre panne d’inspiration, absence d’originalité et humour au compte-gouttes.

Judy Hopps et Nick Wilde (la lapine idéaliste et le renard roublard) sont désormais coéquipiers dans la police de Zootopie et doivent suivre la trace d’un mystérieux reptile…

Près d’une décennie plus tard, Disney remet le couvert avec cette suite que l’on n’attendait pas mais que l’on se faisait une joie de retrouver, tant le premier opus (2016) avait été une vraie bouffée d’air frais, tant par son énergie que par son inventivité folle (et compte tenu de son score indécent au box office, en rapportant près de 7 fois sa mise de départ, soit 1Mrd$, il était évident que la firme aux grandes oreilles n’en resterait pas là, surtout après avoir remporté l’Oscar du meilleur film d’animation).

Du moins… sur le papier uniquement car dans les faits, Zootopie 2 (2025) est une douche froide. Il est clairement impossible de faire aussi bien, voire mieux que le premier, on n’a plus cet effet de surprise, celui de découvrir tous ces personnages et cet univers si foisonnant. Et justement, pour compenser cette absence, le scénario aurait dû être à la hauteur, sauf qu’il n’en est rien. On a parfois cette désagréable sensation d’un "bis repetita", de revivre la même chose, d’entendre encore une fois la même partition

Si le plaisir de retrouver Judy & Nick reste intacte, on aurait aimé une intrigue un peu plus entraînante et surtout, plus passionnante (et originale !). Contrairement au précédent film, ici le rire se fait attendre, contrairement aux (très) nombreuses longueurs. Néanmoins (et comme toujours), on appréciera les nombreux clins d’oeils sympathiques tels que

Enfin, parmi les nouveaux personnages, on aura un énorme coup de coeur pour le maire de Zootopia, Brian Winddancer (un ex-acteur bodybuildé, rendu célèbre grâce à sa trilogie "Crinièrator", impossible de ne pas y voir là un clin d’oeil à Arnold Schwarzenegger, ex-culturiste et ex-acteur, devenu Gouverneur de Californie).

Mais pour le reste, cette suite n’arrive absolument pas à la cheville de son illustre aîné, elle peine clairement à se renouveler et à y insuffler un tant soit peu d’originalité, dommage…

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