The Ballad of Gay Tony, second DLC majeur de Grand Theft Auto IV, propulse Liberty City dans une explosion de couleurs, de luxe et de chaos. Ici, Rockstar abandonne le ton sombre et mélancolique de l’histoire de Niko Bellic pour nous plonger dans une fresque beaucoup plus extravagante et débridée, où la fête, l’argent et le danger se mêlent à un rythme effréné.
On incarne Luis Fernando Lopez, garde du corps et bras droit du légendaire Tony Prince, alias Gay Tony, propriétaire de deux des clubs les plus emblématiques de la ville : le Maisonette 9 et l’Hercules. Entre les nuits blanches passées sous les néons des dancefloors et les jours passés à régler les dettes de Tony auprès de dangereux créanciers, le joueur découvre les coulisses d’une élite décadente, prête à tout pour garder son statut et son pouvoir.
Les missions sont parmi les plus spectaculaires de toute la saga GTA : sauts en parachute vertigineux au-dessus de la ville, braquages millimétrés, courses-poursuites explosives et fusillades survoltées. Le jeu introduit aussi des mécaniques inédites pour l’époque : gestion des boîtes de nuit, mini-jeux variés, arsenal dévastateur et véhicules exotiques, dont le légendaire Buzzard, hélicoptère d’assaut qui transforme Liberty City en terrain de jeu aérien.
La bande-son mérite une mention spéciale : un cocktail enivrant de house, d’électro, de disco et de hits pop, parfaitement en phase avec l’ambiance des clubs et des soirées VIP. L’écriture est ciselée, pleine de dialogues mordants et de répliques mémorables, notamment grâce à Tony, personnage à la fois hilarant, tragique et attachant.
Avec ce DLC, Rockstar signe une lettre d’amour à l’excès : plus de liberté, plus d’action, plus de folie. The Ballad of Gay Tony n’est pas seulement une extension, c’est une véritable renaissance pour GTA IV, apportant un souffle épique et flamboyant à l’univers déjà culte de Liberty City.