24 images x 2016

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29 décembre

Malgré ses gros sabots de gnou, ça remonte le niveau de Disney. Très divertissant, attachant même... mais trop calibré, voire paresseux. Un peu de renouveau avec une ambition de lion, ça aurait été apprécié. Reste qu'il vaut mieux vaut mettre ces êtres humains miniatures qu'on appelle "enfant" devant ça plutôt que devant Frozen ou autre merde avec une princesse et des chansons dedans.

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28 décembre

• Cinéma

Ne parvenant pas à esquiver une deuxième partie cliché qui plombe le film, Jenkins maintient le navire avec force en ne surdramatisant jamais son récit, particulièrement dans sa très belle 3e partie. Touchant. Après, est-ce que je m'en rappellerai dans 2 ou 3 ans comme je me rappellerai de Carol? J'en doute.

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25 décembre

• Cinéma IMAX 3D (feat. Le prologue de 7 minutes Dunkirk en 70mm IMAX)

Pas pour me justifier, mais j'ai pas chois (bis)

Donnie Yen est quand même mieux exploité ici que le cast de The Raid dans TFA. Il faut le souligner.

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25 décembre

• Cinéma

Pas pour me justifier, mais j'ai pas choisi. Le film de fête qui dégénère. À l'instar des comédies romantiques, c'est un produit avec sa recette sans surprise, c'est un produit, comme un hamburger, mais le plus souvent, c'est pas bon.

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24 décembre

On déconne pas avec les traditions.

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23 décembre

James Wan est très fort, le mec connait le genre et surtout, sait jouer avec l'espace. Mais le scénario ne suit pas vraiment, même si Wan l'élève par sa mise en scène. Le mec est fort. Sa façon d'imbriquer plusieurs menaces, de les faire se rejoindre en restant cohérent, parvient à créer un large environnement paradoxalement oppressant. Si ce n'était pas pour le côté "tiré d'une histoire vraie" avec la citation de fin bien lourd, je mettrais un beau 6. Côté horreur, c'est plus subtil que le 2e, même si au final, les deux se valent.

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17 décembre

Dernier film en N&B d'Ozu et aussi un de ses plus sombres (le plus sombre à ma connaissance), Crépuscule à Tokyo aurait surtout pu être un mélodrame pénible devant la caméra d’un autre cinéaste, mais la cohérence, la rigueur et surtout la retenue d’Ozu élèvent les sentiments et ses personnages jusqu’à atteindre une forme de grâce au sein même d’un processus de détérioration. Ce film sonne comme le témoignage d’un dysfonctionnement face auquel on se résigne dans le malheur ou dans la solitude, où dans lequel on meurt, tout simplement. La dernière scène restera comme l'une des plus tristement belles d'Ozu.

Et pour toujours: Setsuko Hara et Chishû Ryû.

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12 décembre

(ou comment célébrer le jour de naissance et de mort d'Ozu.)

Shin Saburi est dans mon esprit associé à son rôle de père antipathique dans Fleurs d'équinoxe, aussi était-ce plaisant de le retrouver en mari sympathique ici, face à une épouse égoïste. Oubliant la dimension sociale, Ozu se concentre davantage sur ses personnages, avec sa simplicité coutumière et ô combien efficace. La caméra se permet encore de bouger, mais sans jamais détruire la composition du plan. De plus en plus touché, on suit ce couple, jusqu'à cette merveilleuse scène de repas... et ce bonheur de retrouver Chishû Ryû, surtout chantant. Le Goût du riz au thé vert est une étape sur le chemin de la perfection.

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10 décembre

• Cinémathèque (ça devait être en 35mm, mais non...)

Portrait redoutable de l'Allemagne d'après guerre, avec une ouverture aussi impressionnante que sa conclusion.

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1er décembre

• Revu... Je peux mettre encore 10?

Vu également le court Junkopia: 5/10

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23 novembre

• Vol Tokyo-Dallas

Ce foutage de gueule!

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23 novembre

• Vol Tokyo-Dallas
• Revu

Aussi fort que dans mon souvenir. Je dois revoir Crash maintenant.

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3 novembre

• Vol Chicago-Tokyo
• Revu

M'a donné envie de relire Laclos.

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3 novembre

• Vol Chicago-Tokyo
• Revu

Hitchcok, ce maître.

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3 novembre

• Vol Chicago-Tokyo
• Revu

J'aime pas Spike Lee, Denzel fait toujours du Denzel, mais je ne cache pas une affinité pour ce film.

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3 novembre

• Vol Chicago-Tokyo

Comme le précédent, un film pour enfants. Moins sensible que le premier, moins bien rythmé, plus lourd, mais ça passe mieux qu'un X-Men Apocalypse.

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31 octobre

Tout est dans l'atmosphère macabre, qui me fait comprendre son statut culte. Y a presque une aura Bergmanienne. Avec de meilleurs acteurs (quoique, ça donne du charme), un meilleur rythme (putain que c'est chiant!) et un technicien qui arrête de taper dans la caméra (on n'est pas chez McTiernan!), ça aurait pu être un petit bijou de l'horreur, à mes yeux.

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26 octobre

Ozu hors des sentiers battus, en villégiature, plus violent, mais toujours aussi beau.

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23 octobre

• Revu

Je ne me lasserai jamais de ce chef-d'œuvre.

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16 octobre

• FNC - Festival du Nouveau Cinéma

Bien que looong et un peu vide, le film de PCW est magnifiquement fun avec une belle dose d'érotisme et de girl power. Bref, The Handmaiden est ce que j'ai vu de mieux de PCW.

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16 octobre

• FNC - Festival du Nouveau Cinéma

Comme quoi, je peux me faire chier devant un HSS.

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12 octobre

• FNC - Festival du Nouveau Cinéma

Tristement drôle et drôlement triste.

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10 octobre

• FNC - Festival du Nouveau Cinéma

Jarmusch + The Stooges. Je me satisfais aisément de cela.

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9 octobre

• FNC - Festival du Nouveau Cinéma

J'aime à penser que 2016 est l'année des femmes.

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7 octobre

• FNC - Festival du Nouveau Cinéma

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5 octobre

• Cinémathèque, 35mm (rétrospective Antonioni)

Belle introduction à Antonioni surtout à travers ses proches (dont la muse Monica Vitti), peignant un homme triste, mais moderne. Timide, mais intransigeant. Un des plus grands qui à l'époque avait encore énormément à offrir.

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5 octobre

• Cinémathèque, 35mm (rétrospective Antonioni)

Poésie urbaine.

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26 septembre

Ce court qui est en fait le premier épisode de l'émission Contacts nous éclaire sur le processus créatif du génie Klein, mais aussi sur le travail de photographe d'une façon brillante, presque Markerienne (après tout, Marker était un fervent supporter de Klein).

« On voit rarement les planches-contacts d’un photographe, on les lit de gauche à droite comme un texte: c’est le journal d’un photographe. »

http://www.dailymotion.com/video/xem7n_contacts-william-klein_creation

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20 septembre

• Cinémathèque, 35mm (rétrospective Antonioni)

Après avoir enfin vu Il Grido, je pense pouvoir désormais affirmer que, peut-être, j'ai probablement, potentiellement vu ce qu'Antonioni a fait de mieux dans sa carrière.

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8 septembre

• Cinéma
• x2: une fois en 2D et une fois en 3D

Toi qui entre ici abandonne toute objectivité

Car incapable d'objectivité, je suis, quand il s'agit de Nick Cave.

Le couple Cave exorcise le drame à travers le travail, l'art... Pas de voyeurisme ou de sentimentalisme. Ils ne se mentent pas, ils essayent de vivre, ils essayent d'être heureux, malgré le trauma. Alors le film offre des instants de grâce, comme Nick parlant de sa femme, comme Nick lisant ses poèmes...

Dommage que certaines séquences, en fait, particulièrement celle de "Distant Sky", incroyablement ridicule, viennent ternir, voire alourdir le film. Dominik fait un peu trop joujou avec sa caméra, se montrant parfois grotesque, mais on lui pardonne, parce que Nick Cave et Warren Ellis nous électrisent. La sensibilité de Susie Cave aussi. Alors oui, c'était beau.

"I’m Steve McQueen the atrocity man
With my strap-on blood porn dream

But mostly I curl up inside my typewriter with my housefly and cry
I tell my housefly not to cry
My housefly tells me not to die

Because someone’s gotta sing the stars
And someone’s gotta sing the rain
And someone’s gotta sing the blood
And someone’s gotta sing the pain."