Ambiances dérangeantes, étranges et déroutantes....

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La vision d'un lycée gigantesque, déformé, uniformément vert et jaune, d'un glauque et d'un vide absolu, de longs travellings et plans séquences, un objectif qui arrondit les murs et les perspectives, parfait décor d'un drame qui se profile...

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Un New-York pourri, sale, glauque et misérable, sous un soleil amer... Mais on ne parle pas d'un New-York criminel ou mafieux. On parle ici d'une ville aliénée et étrangère à elle-même...

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Hollywood sous les hospices de l'horreur, de l'étrange et du rêve. Une ambiance qui doit autant aux travellings qu'aux plans déroutants ainsi qu'aux non-dits suggérés par la caméra... La musique en rajoute une couche...

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Un futur dégueulasse, rempli d'ordures, de vapeurs, de lumières blafardes et glauques, sous un torrent de pluie acide, de panneaux publicitaires et de squats abandonnés...

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Rien d'original dans ce qui est filmé en soi mais c'est la manière, le point de vue extraterrestre adopté qui transforme une banale ville écossaise et une campagne anglaise endormie en terre d'aliénation métaphysique, dérangeante, comme si nous nous observions et découvrions l'étendue de l'absurdité de nos existences...

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Sur fond d'angoisse permanente et de thriller psychologique, on pénètre et découvre une campagne américaine pauvre, malsaine, empreinte de folie. Les décors et l'ambiance sont la traduction picturale et sentimentale d'une sorte de démence machiavélique et froide d'un Hannibal Lecter qui semble incarner à lui tout seul cette idée...

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Un vieux manoir, une ambiance confinée souvent dans la pénombre, de la poussière, des meubles qui grincent, de la brume et l'horreur qui se profile.

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Une ambiance terrifiante poussée à son paroxysme dans un New-York sale, au ciel gris, où des monstres et formes étranges semblent hanter le quotidien. Le film jouant sur le conscient et l'inconscient, la ville se transforme chaque minute un peu plus en monstre fantasque.

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Un classique du genre dérangeant : atmosphère dégueulasse, pièces glauques aux traces de sévisses.

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Connu et reconnu pour son atmosphère extrêmement dérangeante ce film joue sur la contorsion du temps et de la caméra, sur des fonds de couleurs noirs et rouges, sur de la suggestion par moments, sur de la crudité le reste du temps pour transformer le quotidien en horreur absolue. Le sentiment de malaise probablement le plus éprouvant dans un style épileptique et archi violent.

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Toujours ce portrait d'une Amérique misérable : chaussées défoncées, cloaques et bouges infâmes, personnages torturés, vieille zones industrielles : le film montre une ville dans la ville, un monde à part, un microcosme rempli de mystères, de colères et de tabous.

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Le film ne cesse d'aller et venir entre la normalité et l'étrangeté mais sa mise en scène symbolique, ces dialogues totalement fou et pleins de sous-entendus plongent très rapidement dans une ambiance glauque et étrangement érotique. La fameuse scène ésotérique dans un château immense ne fait que renforcer cette impression sectaire, fantasmagorique et dérangeante.

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Le point de vue adopté : le regard occidental sur une société très différente, la japonaise plonge systématiquement le spectateur dans une situation de malaise, où chaque fait et geste normal a des conséquences innatendues voire terrible.

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Le cadre apparement paradisiaque n'est là que pour renforcer le climat incestueux et totalement lugubre de cette romance qui fout franchement mal à l'aise.

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Souligné par une bande originale au top, le film s'attarde sur les détails et les méandres de l'ésotérisme, donnant aux décors, pourtant quotidien pour les parisiens et les new-yorkais, une teinte angoissante et démoniaque...

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Un hôtel gigantesque et labyrinthique, sorte de spatialisation psychanalytique, un hiver frigorifique, du mystère, une pointe de folie et c'est tout une atmosphère, devenue célèbre entre toute, qui surgit...

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Un huis-clos, sur une île où tout semble illusion, faux et où tout le monde complote, explorant ainsi les limites de la conscience et la paranoia.

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Le traitement noir et blanc du film joue sûrement beaucoup, renforçant l'impression globale d'une banlieue délabrée et désertée, lieu de la déréliction et de la perdition par excellence...

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Un Paris très joliment filmé avec des scènes de nuit, de brume, ce qui lui donne un côté mystérieux et menaçant. Une atmosphère efficace pour mettre en place une enquête policière sordide...

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Un film d'animation proche du glauque, de part sa thématique, mais aussi par les visions cauchemardesques qu'il propose : des formes carrées, effilochées, proche des épouvantails, des sourires malsains, une sorte d'humour noir morbide, non dépourvue d'une certaine poésie...

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L'ambiance est glauque, glaçante, tant elle est plausible. A ce niveau là c'est presque un documentaire sur la brutalité et le délabrement de l'humanité dans le milieu carcéral.

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Un homme politique célèbre, reclus sur une île sablonneuse au large de Boston, un lieu où la mer et le sable semblent plus que jamais sauvages et s'immisçant dans les secrets et les intrigues les plus perméables...

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Tellement crade, limite gerbant. Aja a réussi à faire un film d'horreur à la française : à la tension s'ajoute ce côté banal, quotidien et réaliste terrifiant, au beau milieu d'une campagne paisible mais ensanglantée...

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Le film retrace parfaitement ce climat de tension qui régnait à Berlin entre RDA et RFA : un climat fait de froideur, d'espionnage cynique, de menaces sourdes et de pression permanente. Une ville devenue quasi inhumaine, glacée par l'importance de ce qui se joue, en coulisse, derrière les murs...

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Une vieille abbaye médiévale du nord de l'Italie, cristallisée sous la neige, aux allures de forteresse mystérieuse. Un climat gothique, où les ombres de l'obscurantisme et du fanatisme religieux sont constamment menaçantes. Un condensé de l'imaginaire et du bestiaire médiéval.

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Un film débridé dans son sujet et son style : une liberté sexuelle délirante, des dialogues décalés, une moralité douteuse - ou plutôt une amoralité. La pudeur et la chasteté en prennent un coup et l'ensemble est à la fois jubilatoire, déroutant et absurde.

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Spielberg parvient à décrire une ambiance de fin du monde et de chaos assez exceptionnelle : train qui roule en feu, chars qui dévalent des pentes en feu, foule qui hurle, vêtements qui flottent dans la rivière : par la synecdoque cinématographique et la symbolique il parvient à faire sentir la déliquescence d'une humanité prise au dépourvu. Bon, après, y a toujours ce côté moralisateur et gnan-gnan américain.

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Jeunet décrit toujours des ambiances particulières dans ses films : ici, la prépondérance du jaune et du gris participent à la fois au côté vieillot et désuet du film qu'à l'illustration d'un sujet terrible et terrifiant. La désespérance de la Grande Guerre et celle du personnage n'en ressortent que mieux : il n'y a pas d'issue, à cette horreur et pas de retour possible à cette vie d'antan, d'avant la guerre, où tout était si bien.

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Je n'arrive pas à expliquer l'atmosphère de tension dramatique et sexuelle qui émane de ce film : les situations semblent toutes échapper au cinéma classique, tant la crudité du film et de ses corps enlacés ressortent terriblement, jusqu'à un point d'acmé que l'on sent venir, un point de retour, jouissance suprême mais mort annoncée...

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L'habilité de ce film réside dans le fait qu'il illustre le pouvoir sans jamais vraiment le montrer, une sorte de monstre insidieux qui hante les protagonistes et les couloirs proprets des ministères. Il en résulte une sorte de pression permanente, implacable qui met mal à l'aise.