FrAnZ KafKa ou la Plaie ViVe

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* Mon recueil préféré d'histoires courtes de Franz Kafka. Sa plume acérée ne quitte jamais la cime des crêtes. "A la colonie pénitentiaire", "Joséphine la cantatrice ou le peuple des souris" et d'autres nouvelles complètent le volume.
"Un artiste de la faim", ou l'histoire d'un jeûneur professionnel, est une réussite exceptionnelle. Intoxiqué d'Absolu, le jeûneur se révolte contre les limites de la condition humaine.

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* Cette nouvelle est l'une des plus profondes, des plus mystérieuses et des plus fascinantes par les prolongements infinis que l'on découvre dans la vie de Kafka, de son époque et de la nôtre.

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* Ce livre envoûtant imprègne notre mémoire, consciente et subconsciente. Chacun se tourne vers le Château, version bureaucratique de la Divinité. Même l'arpenteur, discoureur rationaliste, qui méprise les villageois et se hausse du col, se révèle un papillon de nuit qui se cogne aux parois de verre du labyrinthe, hanté par la flamme.
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* Nous plongeons dans la vie intérieure d'un être tiraillé entre son idéal d'écrivain et ses obligations diverses : vie familiale et amoureuse, carrière professionnelle, croyances religieuses. Comment vivre ? Comme employé d'une compagnie d'assurances ou comme écrivain ? En célibataire ou en homme marié ? Qu'est-ce qu'être un juif occidental déraciné comparé aux juifs orientaux, proches de leurs racines ? Et où vivre : à Prague ou à Berlin ?

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*Recueil composé de quatorze textes dont : "Un médecin de campagne", "Devant la Loi", "Un message de l'empereur", "Le souci du père de famille", "Onze fils", "Un rêve", "Un compte rendu pour une académie"...
Un médecin est emporté dans une voiture terrestre, tirée par des chevaux qui ne le sont pas, auprès d'un malade. Mais la visite tourne au cauchemar. Un récit fantastique mêlé de burlesque trop méconnu.

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* Roman angoissant, "Le Procès" en dit long sur les rapports des individus à la justice dans une société bureaucratique. Le justiciable y devient un microbe moins réel que son dossier. Aveuglé par son insignifiance, il est tenté d'aider son bourreau à se jouer de lui, de nier ses illusions métaphysiques.
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* Un voyageur est envoyé dans une colonie pénitentiaire afin de donner son avis sur le système judiciaire. Une exécution va avoir lieu. L'officier lui explique que le condamné ne sait pas pourquoi il est arrêté, s'il a été jugé, qu'elle est la sentence à laquelle il a été condamné. Une machine est chargée d'appliquer la sentence. Le voyageur est opposé à ce système mais l'officier tente de le convaincre...
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* Connaissez-vous Franz Kafka théologien ?
1. "Il n'y a d'autre monde que le monde spirituel. Ce que nous nommons le monde sensible est le Mal dans le monde spirituel, et ce que nous nommons mal n'est que la nécessité de notre éternelle évolution."
2. "Nous avons été chassés du Paradis, mais le Paradis n'a pas été détruit pour cela. Cette expulsion en quelque sorte est une chance, car si nous n'en avions pas été chassés, le Paradis aurait du être détruit."
3. "Si ce qu'on prétend avoir été détruit dans le Paradis était destructible, ce n'était rien de décisif. Si c'était indestructible, nous vivons dans une fausse croyance."

* "Je suis une mémoire devenue vivante, d'où l'insomnie."

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* Édition remarquable des aphorismes sur le bien, le mal, le monde sensible et le monde spirituel, le paradis, la chute dans le temps...

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* Un des meilleurs recueils de nouvelles et de récits. Avec "La Métamorphose", "La Sentence", "Le Soutier" et dix-huit petits récits.

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* Excellente étude sur la vie et l'œuvre de Franz Kafka par une critique littéraire experte de l'auteur. L'ouvrage est une mine d'informations et de réflexion, une synthèse de ses connaissances. Marthe Robert a traduit de Kafka : "Journal", "Préparatifs de noce à la campagne", "Correspondance 1902-1924", "Lettres à Felice", "Lettres à Ottla", "Tentation au village", etc. Elle a aussi publié d'autres études sur Kafka.

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* Nouvelle célébrissime et fascinante, publiée en 1915 en pleine guerre mondiale, qui se prête à d'innombrables interprétations. La mise à l'écart d'un être différent par les membres de sa famille entraîne solitude et désespoir. Cette métamorphose d'un Juif en cancrelat est-elle si surréaliste ? Au cours de la guerre suivante, Hitler exterminera des millions de "sous hommes nuisibles", gazés comme de la vermine.
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* Recueil composé de : "Description d'un combat", "Contemplations", "La Muraille de Chine", "Le chasseur Gracchus", "Le vieux garçon", "Recherches d'un chien" et de nombreux textes souvent très courts.
"La muraille de Chine" est une reconstitution d'Alexandre Vialatte, qui a réuni les fragments "chinois" dans l'œuvre de Kafka. Ils ne forment pas une trame continue - à l'image de la Muraille édifiée par tronçons souvent discontinus.

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* Nouvelle écrite en une nuit (septembre 1912), qui donne confiance à Kafka en ses talents d'écrivain. Georg Bendemann écrit à un ami vivant en Russie, puis avant d'aller poster sa lettre, entre violemment en conflit avec son père, reclus dans une pièce de l'appartement familial.

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* Le chroniqueur du peuple des souris étudie "Le Cas Joséphine". Il constate : "Notre race n'aime pas la musique." Pourtant il se veut le juge impartial du chant de leur unique cantatrice : "Est-ce vraiment un chant ? Est-ce que ce n'est pas plutôt, peut-être, un simple sifflement ?" Avant de trancher : "Ce néant de voix, cet exploit nul."

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* Autre édition des réflexions sur le bien et le mal, le péché et la souffrance, le monde sensible et le monde spirituel, le paradis, la chute dans le temps...

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* Lettres de Franz Kafka à Milena Jesenska de 1920 à 1924. La peur qu'éprouve Kafka de se lier à Milena, comme avec les autres "fiancées" avant elle, imprègne bien des lettres.
"J'ai été envoyé comme la colombe de la Bible, je n'ai rien trouvé de vert, je rentre dans l'Arche obscure".
Franz Kafka connut d'abord Milena comme traductrice : elle établissait la version tchèque de quelques-unes de ses proses courtes. Ces relations se transformèrent en une liaison passionnée dont les lettres permettent de suivre le progrès. Cette passion ne dura qu'un instant, elle tient en quelques mois à peine. Les lettres racontent d'un bout à l'autre ce roman d'amour, orgie de désespoir et de félicité, de mortification et d'humiliation. Car quelle qu'ait pu être la fréquence de leurs rencontres, leurs amours restent essentiellement épistolaires comme celles de Werther ou de Kierkegaard. Milena est morte vingt ans après Kafka, dans le camp de concentration de Ravensbrück.

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* Dans cette lettre jamais transmise, datée de novembre 1919 (il a 36 ans), Franz plaide son cas. Avec des ruses d'avocat, il défend son droit à une existence autonome devant le tribunal paternel. Leurs différences de tempéraments, de caractères et d'idées sont telles qu'elles engendrent sans cesse malaises et conflits. Franz tente de démêler leurs relations paradoxales, parasitées par l'amour et la haine.
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* Autour de "Un jeûneur", recueil des nouvelles suivantes : "Joséphine la cantatrice ou le peuple des souris", "Première peine", "Un petit bout de femme". Elles sont précédées de "Grand bruit", "La chevauchée du seau à charbon" et suivies par "Le Terrier".

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* Recueil de onze études sur Franz Kafka, publiées entre 1943 et 1968 :
1. La littérature et le droit à la mort (1947).
2. La lecture de Kafka (1943).
3. Kafka et la littérature (1949).
4. Kafka et l'exigence de l'oeuvre (1958).
5. La mort contente (1952).
6. Kafka et Brod (1954).
7. L'échec de Milena (1954), etc.

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* Un chien éperdu de vérité se lance avec la fougue de la jeunesse dans une enquête auprès de son peuple. De question en question, il essuie de constantes rebuffades, mais ne se décourage pas.

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* Une bête d'espèce inconnue, de taille et de forme indéterminées, de couleur douteuse s'active à améliorer son terrier pour déjouer ses ennemis et à stocker des réserves alimentaires.

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*Recueil composé de dix-huit textes dont : "Des enfants sur la route", "Résolutions", "Le malheur du célibataire", "Malheur"...
Le 14 août 1912, Franz Kafka confie à un éditeur de Leipzig les dix-huit textes intitulés "Betrachtung". Ils constitueront son premier livre. En traduction française, ces écrits n'avaient encore jamais été présentés seuls en volume, respectant ainsi l'édition originale. Étonnement, irritation, admiration, telles furent les réactions suscitées à l'époque par cette publication. Ces véritables miniatures musicales, composées par un virtuose, mettent en avant l'aspect précurseur de l'œuvre de Kafka.

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* Ami fidèle et exécuteur testamentaire de Franz, Max Brod écrit une biographie très personnelle de l'homme et de l'écrivain. Brod a joué un rôle actif pour faire connaître l'œuvre de Kafka. Il l'encourage obstinément à publier jusqu'à sa mort en 1924. Il édite "Le Procès" en 1925, "Le Château" en 1926 et lui consacre plusieurs livres.

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* En 1920, Gustav Janouch, lycéen de dix-sept ans, rencontre Franz Kafka. Pendant deux ans, il note les réflexions de son nouvel ami après leurs conversations. Livre utile à la compréhension des idées de Kafka.
"Les chaînes de l'humanité torturée sont faites de paperasse."

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* Roman inachevé et posthume de Kafka. Karl Rossmann, jeune Allemand de 17 ans, débarque aux États-Unis, où contrairement à la légende dorée promise aux émigrants, il va de mésaventures en mésaventures...

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* "Quoique Kafka n'ait jamais aimé les récits à la première personne, il en écrivit deux dans les dernières années de sa vie, les deux plus extraordinaires peut-être de son œuvre, dans lesquels le personnage unique dit je. Ce je peut n'être qu'une convention littéraire, un écran de fumée dressé entre le monde et celui qui écrit. Et pourtant, nous avons l'impression que, cette fois, Kafka s'approche de lui-même plus qu'il ne l'avait jamais fait : il est là, sous nos yeux, étrangement désireux de se faire connaître ; il ne nous avait jamais communiqué ainsi ses pensées les plus secrètes." (Pietro Citati).

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* Ces Derniers cahiers rassemblent les textes rédigés par Kafka à la fin de sa vie (entre janvier 1922 et avril 1924), période d’une intense créativité, pendant laquelle surgissent des écrits à la fois essentiels et testamentaires. Ce volume donne à lire pour la première fois en français ces textes dans leur chronologie, dans la continuité de l’acte d’écriture, au plus près de leur matérialité. Il tresse ainsi des amorces énigmatiques, des fragments saisissants et les dernières nouvelles, les plus fascinantes («Recherches d’un chien», «L’artiste de la faim», «Le terrier», «Josefine la cantatrice»). Cela dans une traduction qui se tient au plus près de la langue de Kafka : sèche, précise, rythmée.

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* En 1986, un bouquiniste de Prague se vit proposer et acheta trente-deux lettres et cartes postales de Kafka adressées aux membres de sa famille. Le vendeur était un homme qui n'était nullement apparenté à Kafka ou à sa famille, et qui n'avait aucun rapport direct avec elle. Cette nouvelle collection de lettres date des deux dernières années de la vie de Kafka. L'ensemble comprend neuf lettres, vingt-deux cartes postales et une carte postale illustrée. La première a été écrite en 1922 et la dernière, juste avant sa mort, en 1924.

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* Après les Lettres à Milena et la Correspondance (1902-1924), publiées en 1956 et 1965, les Lettres à Felice apportent à la part autobiographique de l'œuvre de Kafka un complément décisif. Pendant cinq ans, Kafka s'y raconte jour par jour, quelque fois heure par heure, ou plutôt il s'y écrit avec la même précision imprécise, la même logique ambiguë qui marque le style de ses récits. Et il dit ce qui est pour lui la littérature.
Outre les lettres de Kafka, ce recueil comprend des lettres provenant de différentes personnes – parents et amis – qui ont joué un rôle dans le drame de ce mariage impossible.