Le cinéma de 2018 : mentions honorables !

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Joe Wright n'apporte pas de grande innovation dans le genre de biopic mais instaure suffisamment sa patte pour y apporter son petit quelque chose en terme d'atmosphère et comme beaucoup l'ont déjà souligné, Gary Oldman y est épatant tant il est méconnaissable.

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Bien qu'il m'ait moins passionné que d'autres films de Spielberg, Pentagon Papers reste une grande démonstration de son savoir faire technique hors du commun avec un sujet riche exploité en long et en large et ses deux grandes têtes d'affiches au talent qui n'est plus à discuter.

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A placer dans le haut du panier des derniers films de Woody Allen, Wonder Wheel retrouve la névrose de son acteur/auteur ainsi que l'esprit désabusé exprimé par ses personnages autant attachant que désespérément fragile socialement, et comme souvent Kate Winslet est excellente.

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Il a beau ne pas égaler la splendeur d'un "Labyrinthe de Pan", le dernier né de Guillermo Del Toro n'en reste pas moins un très beau conte doté d'un sous-texte social très intéressant, formellement impeccable, musicalement très soigné et ou les thématiques de l'auteur trouvent toutes leur place.

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Nick Park et les studios Aardman livre avec Cro Man un film en stop-motion comiquement réussi ou les bonnes idées d'humour sont présente mais font le strict syndical en terme de personnages et d'histoire. Reste que c'est divertissant sans malhonnêteté mais qu'on aurait aimé quelque chose de plus fort.

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Malgré ses fautes de goûts et numérique, Black Panther apporte un brin de renouveau qui fait du bien dans le catalogue du MCU. Principalement par sa présentation du Wakanda dépaysant comme on pouvait l'espérer et le talent technique de Ryan Coogler qui rend l'ensemble très agréable et divertissant.

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Le dernier rôle de Daniel Day-Lewis au cinéma ! Même si Phantom Thread me fascine moins que d'autres film de PTA, il garde la grâce et l'élégance attribuable à l'ensemble que ça soit dans la réalisation ou la relation développée entre le couturier britannique Reynold Woodcock et sa muse Alma.

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Premier film des jeunes studio Ponoc ou je joue la carte de l'indulgence car il faut bien reconnaître que le film n'arrive pas à se détacher des influences de Ghibli et qu'il a un univers prometteur jamais suffisamment exploité. Mais à sa décharge, il n'a rien à envier graphiquement à Ghibli et l'ensemble reste agréable et mignon pour une première oeuvre du studio.

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Je ne cache pas ma préférence pour l'exploitation des milieux marins dans les documentaires plus ou moins liés à Disney, et Blue m'a emporté à ce jeu là. Engagé écologiquement, visuellement hypnotisant et bien raconté, ce nouveau documentaire DisneyNature fait parti des plus grandes réussies de la filiale parmi ce qu'ils nous ont proposé récemment.

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Je triche lourdement en ajoutant "Ready Player One" à cette liste car bien des défauts m'ont été visible comme le manque d'approfondissement des personnages ou la sous-exploitation du monde réel et les conséquences de l'OASIS. Mais à côté il garde des idées thématiques intéressantes et il regorge de tant d'idée visuelle et d'une telle inventivité que mon âme de geek s'est laissé piégé... mais j'assume.

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La grande réunification des héros Marvel tant attendue depuis 10 ans par le public m'aura laissé un meilleur impact que prévu. Même si la tocardise des frères Russo est passée ici et là, Infinity War surprend positivement avec une audace qui manquait au MCU dramatiquement, l'ambition du projet qui transpire à l'écran, un antagoniste qu'on n'a pas attendu pour rien et une conclusion bouleversante qui fait du bien par rapport aux standards habituels de Marvel.

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La longue bataille de Terry Gilliam pour transposer l'histoire de Don Quichotte aura finalement payé. Très méta dans son propos, renouant enfin avec la passion et l'investissement de l'ex membre de Monty Python à l'écriture comme dans la forme, et surtout soutenu par l'excellent duo Pryce/Driver.

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Limité par son statut de film indépendant et les moyens à sa disposition pour transposer l'oeuvre de Guillaume Renard, les studios Ankama et 4°C Studio tirent tout de même de Mutafukaz un film délirant avec un univers qui ne ressemble qu'à lui-même et ou le mélange de genre passe globalement bien.

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Parmi les bonnes surprises de 2018, Ari Aster réussit là ou beaucoup de production horrifique se sont plantés ces nombreuses années : faire peur en évitant les tares et les trucages grossiers des mauvais films d'épouvante. Choquant et débordant d'idée de mise en scène visuel comme sonore, désespéré et abordant davantage le drame que l'horreur gratuite, Hérédité est un exemple à suivre.

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Partant d'une idée conceptrice prometteuse, John Krasinski n'assume qu'à moitié sa démarche pour livrer un film d'horreur plus maladroit et inabouti que le laisse penser les avis globaux. Mais il n'en reste pas moins louable, porté par d'excellents acteurs et parvient néanmoins à délivrer des beaux moments.

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J'ai une fascination que je ne cache plus pour le cinéma de Quentin Dupieux, et Au poste ! le démontre un peu plus en livrant une comédie ou l'absurde du réalisateur règne en maître, très bien interprété (le duo Poelvoorde/Ludig, exquis) et qui déroute son public comme chacun des films de Dupieux. Un beau souvenir pour ma première expérience au cinéma.

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Clairement plus penché comédie que le premier opus et moins bien écrit que son aîné, Les Indestructibles 2 reste pourtant extrêmement divertissant et conserve le talent de conte et de réalisateur de Brad Bird que ça soit pour son commentaire social ou ses scènes d'actions, et la famille Parr conserve tout l'attachement qu'on a eu pour eu depuis le premier film.

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Bien qu'il soit techniquement pauvrette à la réalisation et clairement handicapé en passant après "Infinity War", "Ant-Man et la Guêpe" assume pourtant son statut de petit film super-héroïque et dégage même une belle forme de sympathie que ça soit par son casting et son humour plutôt réussi et l'approche intimiste de ses protagonistes.

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Peut être l'un des plus organiques des films de la franchise : même si il a tendance à aller dans l’excès et les retournements trop abracadabrantesque pour être crédible, Christopher McQuarrie et toute l'équipe ont le droit à tout les mérites que ça soit dans l'envie de rendre haletant Fallout de bout en bout et ses séquences d'action ahurissantes avec un Tom Cruise toujours aussi en forme.

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Une nouvelle réussite pour l'animation japonaise qui aborde les rapports sociaux et la maltraitance scolaire ainsi que ses répercussions avec un fond qui se différence de ses prédécesseurs, à l'amitié très sincère instauré entre Ishida et Nishiyama et au style graphique tendre malgré la panoplie de protagoniste trop large pour être tous traité à égalité sur ces 2 heures.

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Du pur Jacques Audiard au sens positif du terme : pour son premier film sur le sol américain, Les Frères Sisters reste très ancré dans le propos du réalisateur français, ambiguë sur la conclusion du voyage des deux frères et encore une fois très bien interprété (John C. Reilly le premier).


PS : (Par contre le caméo de même pas 5 secondes de Rutger Hauer, je dis non).

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Si il ne suscite pas le même engouement que pour Whiplash ou La La Land, la volonté de Damien Chazelle à varier les genres est tout à son honneur et First Man a beaucoup de bonne choses à faire valoir. En particulier par son approche plus froid à la réalisation et à l'ambition réelle sur les premiers pas de l'homme sur la lune.

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Là encore une bonne surprise pour une suite live que je n'attendais pas chez Disney. Marc Forster retrouve l'innocence et la simplicité du premier film sans se noyer dans une nostalgie énervante et en respectant le classique Disney dont il fait suite en terme de continuité.

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Comme pour "Ready Player One" je ne ferais pas l'unanimité au vu des retours, mais pourtant cette suite m'a plus diverti que le premier volet bien qu'il fasse très "épisode de transition" et j'ai eu un faible pour le personnage de Grindelwald définitivement très prometteur dans cette saga de spin-off.

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Steve McQueen a beau ne pas rénover le genre du film de casse, il livre néanmoins avec les Veuves un film qui se trouve une identité très solide dans le genre. Tant par la confrontation des milieux sociaux dont sont issues les veuves que par l'ambiance froide, les enjeux politiques du film très bien définis et la mise en image de McQueen.

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Louable dans sa tentative d'être un film non adapté d'une BD de la licence et toujours plus honorable que bon nombre de navet d'animation moderne chez nos voisins américain, ce deuxième film Astérix en animation 3D garde sa beauté graphique et sa fidélité par rapport à la BD et se montre parfois très drôle. Mais il souffre des défauts attribuable à l'animation moderne y compris par les tentatives d'humour d'Astier souvent loin d'être intemporelle.

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Abouti sur le plan formel mais trop froid sur le fond, Roma est une note d'intention honorable d'Alfonso Cuaron de vouloir parler de lui-même en donnant de la force à ses images et avec une maîtrise technique indéniable et une épuration qui est un choix assumé en terme d'histoire. Malheureusement Roma m'a laissé hermétique émotionnellement parlant.