Mon année JV 2025

Annotation :

J'ai adoré.
C'est de l'infiltration et de l'exploration façon Uncharted dans pleins de petits environnements fermés comme autant de missions disséminées et librement disponibles dans des petits mondes ouverts de taille raisonnable. Dans une ambiance de Star Wars un peu Western façon Han Solo. Contrebande, mercenaires, blasters et cantinas.
Avec d'ailleurs grosso modo le même moteur physique et graphique que Jedi Fallen Order et Jedi Survivor.
Au final je le range aux côté des deux jeux de EA. Ils se ressemblent tous les trois. Même si celui-là à son gameplay à lui. Et son histoire. Mieux maîtrisée d'ailleurs.

Annotation :

(Essayé quelques heures via le PS+)
Juste le temps de voir le nombre d'idées de gameplay et de design qu'Astro Bot lui doit.
Astro Bot a vraiment juste une meilleure réalisation à tous les points de vue. Ce qui fait quand même une énorme différence.

Annotation :

Star Wars Outlaws m'a redonné envie de lancer Uncharted 4.
Action, mise en scène, dialogues, ambiance. Tout est super.
Peut-être une fin dont le rythme est moins bien géré.
Mais dans l'ensemble quel bon film ! (Et je précise : un film où on joue).

Annotation :

De nombreuses qualités qui font que le jeu me restera en tête. Quelques faiblesses dans l'exécution, le récit, quelques répétitions, et finalement ça n'est qu'un film d'horreur, aussi bonne soit l'ambiance.

Annotation :

(abandonné)
J'adore ces conneries. Celui-là est un peu laborieux mais j'accroche bien.
EDIT : très très laborieux.

Annotation :

Je l'ai relancé. Deuxième chance pour ce jeu.
Contre lui : mon désamour des rogue-lite.
Pour lui : sa formidable ambiance alien/metroid et tout simplement le kif jeu de tir à la 3ème personne.

Tellement de galère mais de fascination pour ce jeu. Tout est réalisé à la perfection. Son seul défaut n'en sera pas un pour les pro : c'est extrêmement difficile. Mais j'y suis arrivé.
Vient le moment de le noter et je sais que je ressens encore le syndrome de Stockholm, mais de toute façon, c'est un chef-d'oeuvre de réalisation, de gameplay et d'ambiance.

Annotation :

Globalement décevant. Certes mes attentes étaient mal placées, mais le jeu reste pas terrible. Et le propos exposé de façon assez lourde. Et redondante. Et lourde. Et redondante.

Annotation :

J'ai aimé chaque moment de ce jeu. J'ai même aimé les personnages. J'ai tout aimé en fait. Mais de façon un peu globale.
Ça ne veut pas dire que j'ai pas vu les moments où le gameplay était un peu faiblard, les moments où le jeu était moins inspiré, ou même (rarement) un peu trop redondant. Et même, je dirais qu'il fait beaucoup de choses de façon très classique.
Mais - est-ce parce qu'on y joue avec un pote ou une amoureuse ? - ça passe toujours très bien. Les devs semblent savoir quand ça marche et quand ça marche moins. Et du coup les séquences durent plus ou moins longtemps. Quand ça marche il en mettent toujours un chouilla un peu trop. Quand ça marche moins, ils compensent avec des plans fixes et des panoramas où la mise en scène prend le relais. Et souvent de bien belle manière.

Au final je repense à chaque séquence et je les aime toutes.
A la toute fin il y a un moment ouahou où pas mal de choix de design qui pouvaient jusqu'ici sembler arbitraires voire old-school prennent sens. On comprend que ça nous a amené là. Et de toute façon l'idée est géniale, tout comme son exécution.
Alors ce moment est malheureusement bien trop court. Là j'aurais aimé qu'ils tirent sur la corde.
Mais, une fois encore, quand je regarde le jeu avec du recul et un point de vue global, je trouve que tout fourmille d'idées et qu'on s'amuse tout le temps. Et puis c'est souvent très beau. Ou stylé. Parfois les deux.

Annotation :

Fini la partie 1
La dernière heure est parfaite. L'ambiance queer feel good est vraiment très chouette. Touchante. Les perso sont bien.
Mais en revanche je garde un sentiment de gâchis. Avant cette heure parfaite, et après la première demie heure du début, c'est juste un gros ventre mou de 4 heures. Avec aucune variation d'intensité, toujours grosse modo la même ambiance, la même musique, tout ce qui aurait pu sembler cool et réussi en tant que phase d'exposition pré-climax si ça avait duré 1h30, a fini par me sembler saoulant (j'ai souhaité un bouton pour skip...) et dilué inutilement dans des scènes de gameplay répétitif.
J'ai failli abandonner à un moment. Alors que là, je viens de le fermer et j'ai trop envie d'avoir la suite.
Est-ce une mauvaise direction éditoriale ? Le besoin d'en faire un jeu de deux épisodes de 6h ?
Je trancherai après avoir joué au second, mais je pars sur la théorie que ça aurait pu être une super histoire en un seul épisode deux fois plus courte et mieux rythmée.

Annotation :

Ça met du temps à prendre. C'était frustrant parce qu'on m'avait attiré à base de comparaison avec Outer Wilds ou Lorelei and the laser eyes.
Mais ça a pris. Et bien !
C'est pas Outer Wilds mais c'est bien le BANGER annoncé.

Annotation :

Un coup de coeur et un 7/10.
Oui c'est possible, Indy l'a fait.
Jeu souvent bancal, régulièrement des choix de gameplay très mauvais y compris en plein climax que ça te pète toute joie.

Mais c'est l'aventure et l'exotisme. L'ambiance Indiana Jones des meilleurs films, c'est un rêve de gamin de jouer à ça.

Annotation :

Les meilleures idées de gameplay de Uncharted 4 compilées dans une aventure au rythme mieux dispensé. Avec le climax action à la fin. Sans la dilution du 4.
Alors oui les énigmes sont presque toutes les mêmes. C'est un problème.
Et toutes ces bonnes idées on les avait déjà vu dans Uncharted 4. Donc je peux pas mettre une meilleure note. Sans compter que dans l'autre on voyait du pays (enfin plusieurs endroits du monde..)
Ici on reste dans le même endroit (un coin de l'Inde). Mais pourtant, c'est magnifique ce qu'on découvre. On en a plein les yeux, mon dieu que c'est beau !

Annotation :

C'est vraiment bien en fait. Oui tout le monde le dit mais moi les jrpg c'est vraiment pas ma came. Celui-là n'échappe pas à quelques poncifs du genre mais le ton et l'histoire me conviennent, ça me tient en haleine.
Chaque nouveau lieu est un décor somptueux à arpenter, et les combats sont tactiques et épiques. La mise en scène joue sur tous les potards possible (effets de lumières, musique, poses, ... n'en jetez plus !) mais ça fonctionne.
Je suis happé.
...
Du moins je l'ai été pendant le premier acte, devenant de plus en plus accro aux mécaniques et au gamefeel du jeu. A la fin de l'acte 1, c'était OMG et le jeu passait d'un sentiment de 7/10 à celui d'un 8/10. Pure pépite.
...
L'acte 2 a choisi de développer des enjeux que je trouve trop classiques (dans le sens classique tragédie grecque tout ça), autour d'un personnage que j'ai eu du mal à apprécier. La fin de l'acte 2 est un nouveau OMG et pour moi le jeu aurait dû s'arrêter là. Dans le sens où toute cette histoire m'a fait soupirer mais le voyage était beau (7/10 quoi).
Mais le jeu a choisi de désamorcer littéralement tous les enjeux qui moi me plaisaient pour mettre au centre de l'histoire quelque chose que j'ai trouvé au fil des heures de plus en plus inepte.
Alors comme j'ai déjà joué plus de 40h, pour moi l'acte 3 c'est non.

Le jeu reste vraiment chouette sur bien des aspects. Je vous souhaite d'accrocher à l'histoire comme moi j'ai accroché aux mécanismes, au gamefeel et aux effets visuels.
En ce qui me concerne ça se termine sur d'immenses soupirs.
Et décidément le jrpg, en terme de scénario et d'enjeux, ça reste pas ma came.

Annotation :

(en cours)
C'est Hyper Light Drifter dans un Dark Souls.
C'est donc assez chouette mais dur. J'y joue sur ordi et le temps de l'installer sur la tv, de synchroniser une manette etc. vu que je suis un joueur consoles je lance plus volontiers la switch ou la PS5.
Mais c'est assez accrocheur quand même.

Annotation :

C'est très beau, la musique est superbe et le sound design est extrêmement soigné et efficace. Et même, je le reconnais, il y a un instant dans le jeu où l'histoire, la musique et le visuel ont officié tous les trois pour me procurer un vrai moment de grâce.
C'est ce moment qui m'a poussé à continuer le jeu plus loin que les premières heures.
Parce que sinon je m'ennuyais déjà. Et la suite du jeu n'a jamais récidivé. Globalement c'est ennuyeux.

Annotation :

(en cours)
Sur ma bonne vieille switch 1. C'est très accrocheur. C'est fou comme des sensations retro peuvent encore être efficace, difficile de saisir à quoi ça tient, mais le game design fonctionne immédiatement.

Annotation :

C'était super bien.
Un nouveau 7/10 doublé d'un coup de coeur. Ça va devenir ma façon de trancher quand j'ai adoré un jeu mais qu'il ne m'a pas ébloui par ce qui m'éblouit d'habitude (level design, gamefeel, écriture).

Le concept des alters est super bien mené, on s'attache vraiment à chacun et on est obligé d'apprendre à les connaître, à comprendre leur psychologie. C'est top.
Même si c'est toujours un plaisir de zoomer en vue de côté sur les containers pour voir la vie dans la base, la gestion de la base se fait bcp dans les menus. Et ça tombe bien parce que tout est bien pensé. Pas évident tout de suite mais on s'y fait.

Le jeu a des limites.
Certaines liées au côté "Sims-like", c'est pas toujours passionnant. Ou en tout cas c'est pas trop mon truc. Mais comme on est attaché aux persos, on ne néglige pas cet aspect du jeu.
D'autres au principe d'exploration et récupération de ressources. Forcément le gameplay est répétitif. L'exploration dans le paysage n'est pas totalement libre, pas de bouton pour sauter, on ne peut gravir les reliefs que là où un curseur nous l'indique.
Ce dernier choix est salvateur, c'est un jeu de gestion et ce n'est pas un budget AAA.

Pour le reste j'ai tout aimé. Le jeu m'a chopé. Les persos, les intrigues, les paysages somptueux, le développement des compétences, des productions et de la base.
Ce qui est relatif aux instants de socialisation est marginal, ce serait bête de juger le jeu sur la réussite de ces mini-jeux. En tout cas les films sont des OVNI, le duo d'acteurs a dû bien se marrer.

Il plane sur ce jeu une effronterie que j'ai adoré (le technicien dans mon coeur) et une ambiance de SF d'une grande classe qui tue.

Annotation :

baclé et limite mensonger (on ne joue presque pas au sabacc).

Annotation :

Le remake de 2020.
Dans sa version mise à jour en mars 2025 le jeu comprend le chapitre bonus "Rime".
Il faut le considérer comme une extension (un DLC) qui n'était jusqu'alors présent que dans la version "realMYST". Je suis en train de faire cette extension. J'ai donc fini le jeu.

C'était chouette de faire enfin ce jeu dont il saute aux yeux que les énigmes et surtout les indices menant à leur résolution ont été une inspiration pour les plus grands jeux d'énigmes modernes.
En revanche ouah que certains procédés sont viellots. Un grand jeu influent. Important. Chouette. Mais définitivement du passé.

J'hésiste entre 6 ou 7. 6 pour le plaisir de jeu. 7 pour l'importance, la culture, la compréhension qui s'offre à moi de l'influence qu'il a eu sur mes jeux préférés.
Allez, ce sera 7/10 parce que le portage avec le moteur Unreal en 3D libre est un vrai plaisir.

Annotation :

Ce jeu d'infiltration très classe et conçu comme un puzzle-game était très bien.
8 chapitres avec chaque fois ce qu'il faut pour renouveler un peu la tactique. Chaque chapitre un peu plus difficile que le précédent, flirtant de plus en plus avec le die-and-retry mais sans jamais avoir une résolution absurde.
Rafraîchissant sans toutefois être original, puisque le genre est assez peu représenté.
Super chouette.

Annotation :

Mon dieu !
Sur quoi j'ai mis les mains ?
Sur quoi j'ai posé les yeux ?
Maintenant elles ne peuvent plus lâcher la manette, maintenant rien ne leur semble si beau.
J'ai clairement un tropisme exploration et space opera. Imaginez l'exploration dans l'espace. Mais l'exploration avec un grand A. (Pour Aventure, voyons.)

Est-ce un jeu de craft/survie ? Dans les premières minutes on dirait que oui. Les premières heures. Qui paraissent des minutes. Et puis finalement pas tant que ça : on décolle et on dépense des millions dans des marchés intergalactiques.
No Man's Sky est un jeu d'aventure, d'exploration, de lore cryptique et d'artefacts anciens, de gestion... Gestion d'inventaire, gestion de bases, de gestion de colonies, de gestion de flottes.
Un jeu de pilotage de vaisseau, plein de vaisseaux, des vaisseaux parfois superbes, avec lesquels on se pose où l'on veut. Quasiment.
On peut se poser sur un tas de trucs et même dans un tas de trucs.
On peut tout visiter.
A commencer par n'importe quelle planète, qu'on trouve en nombre infini. Chaque fois différentes par leur faune, leur flore, la constitution du terrain, les intempéries qui les ravagent, ou qui ne les ravagent pas. Différentes aussi par les ressources qu'on peut y miner. Et par leurs couleurs. Celle de leur ciel, celle de leur herbe, celle de leur eau.

Serait-ce le space opera d'exploration ultime ?
Je l'ai lancé en pensant le trouver moins bon que Subnautica, auquel il fait penser.
Hé bien non : tout ce que fait Subnautica, Subnautica le fait mieux. Beaucoup mieux parfois, notamment puisqu'il est level designé à la main, les paliers d'exploration et les effets wahou sont délivrés avec un rythme maîtrisé.
Mais No Man's Sky fait tellement plus.
On est en 2025, et No Man's Sky a subi de très nombreuses mutations depuis sa sortie en 2016.
Et donc, en 2025, No Man's Sky fait tout.
C'est une sorte de somme.
Pour chaque aspect de No Man's Sky, vous trouverez un jeu qui le fait mieux.
Puisque No Man's Sky n'est pas parfait.
Mais No Man's Sky fait... genre TOUT. Est-ce infini ?

Il a quelque chose de ce jeu impossible qu'on fantasmait tous dans les années 2010.
Volontairement je n'ai pas écrit "dans les années 90" puisque même en l'an 2000 il n'était pas permis d'imaginer un jeu video d'une telle ampleur.

Annotation :

Jeu contemplatif vraiment beau mais au gameplay assez limité.
On est bien dans la catégorie de tous les précédents du studio, dont on voit l'héritage. Ainsi qu'une fois encore l'influence de Journey.
Je l'ai fait par petites doses et c'était assez chouette.
De beaux moments visuels même si à un moment on ressent une certaine facilité d'en mettre trop, trop de fluorescence, trop de stimuli visuels, etc.
Et la toute fin est carrément ratée. Dommage.

Annotation :

(en cours)
Un rogue-light très light. Parce qu'il ne multiplie pas les bonus dans tous les sens, un nombre de synergies dans lequel on se perd, parce que la progression entre les runs (entre chaque mort) est assez rapide et parce que globalement la difficulté semble être moins intimidante que la plupart des rogues.
Et bien tout ça me va très bien. Couplé à un gamefeel très nerveux et acrobatique, et surtout à un level-design qui ne semble pas le parent pauvre du genre comme c'est trop souvent le cas, moi j'accroche bien.
La grande réussite qu'on ne découvre pas tout de suite, c'est qu'il y a un système de quêtes avec des actions réparties dans différents biomes. Ça génère une petite liste de choses à faire pendant les runs, au-delà du strict impératif d'aller le plus loin possible.
Je le fais par petites doses et c'est très chouette.

Annotation :

C'est Hollow Knight. Avec quelques ajustements mais en gardant l'essentiel.
La magie opère à nouveau. Ça ne plaira probablement pas à tout le monde, mais si comme moi vous aviez trouvé Hollow Knight parfait, vous aimerez forcément Silksong.
Oui c'est difficile mais le jeu n'impose pas qu'on bute sans chercher de contournements. Il faut explorer d'autres chemins qui nous feront revenir plus fort. Personne n'est obligé de "try hard". Je suis arrivé au bout du jeu sans jamais avoir été hyper skillé de type pro-gamer.

Annotation :

Mignon et bien foutu. Sans plus.
Les vraies mécaniques mettent du temps à se mettre en place mais en contrepartie le début prend place dans un univers bucolique et charmant. Les choses s'inversent mais l'équilibre reste intéressant dans le 2ème tiers.
La fin est mal foutue à mon humble avis. Mini-jeux sans véritable mise en scène et cadre pas folichon.
La touche finale nous rappelle que tout ça était tout de même bien mignon.

Annotation :

Point and click rudimentaire en terme de mécanique mais avec quelques énigmes pas mal foutues.
De toute façon la force du jeu c'est son histoire.
Les twists s'enchaînent et ne se ressemblent pas.
Tout s'imbrique et on ressent de plus en plus de compassion pour notre héroïne. C'est pas facile la vie de voyageur temporel. Bref, c'est bien écrit.
Tous les paradoxes temporels classiques trouvent une illustration à un moment ou un autre, souvent à l'occasion d'un twist de chapitre. Mais l'écriture appuie sur d'autres leviers, plus intimes. Et ça prend vachement bien.

Annotation :

Le plus proche Obra Dinn like que je connaisse. Pas le même polish. Une réalisation en deçà. Reste l'intention et le plaisir de la recherche.
Le DLC inclus aujourd'hui (sans surcoût) apporte plus de profondeur à l'histoire, y compris celle qu'on croyait acquise en terminant la partie principale.

Annotation :

Pas si sublime qu'on l'a lu ou entendu par çi par là. Ça ne dépoussière pas non plus tant que ça le point and click. Toujours des aller-retours d'une scène à l'autre, toujours le besoin de cliquer partout et de parler à tout le monde.
Mais par contre le récit est bien mené. Appuyé par un super habillage sonore (musique, doublages et sound design au top !)
Et surtout il y a beaucoup d'action. Jusqu'à la fin le rythme est trépidant.

Annotation :

Agréable autant que son prédécesseur (Strange Horticulture) avec peut-être un tout petit peu moins de plaisir d'observation. Le côté "scruter des détails à la loupe avec nos yeux de joueur" du précédent jeu. Ici les indices sont souvent commentés de façon textuelle. Puisque par exemple on doit survoler à la souris pour savoir ce que l'objet sent... ben ça affiche un commentaire.
En contrepartie on a accès à plus de grimoires, plus de cartes...
Plus plus. Et plus de plus c'est trop bien.
Faut dire quand même que c'est classe. Que ça a gagné en ergonomie depuis Strange Horticulture.
J'ai moins le kink avec les amulettes et idoles que je l'avais pour les plantes. Au final je me demande si c'est pas tout simplement ça qui me fait préférer le premier.

Annotation :

Le mot Metroidbrainia a été lâché en parlant de ce jeu. Ne vous attendez pas à une map interconnectée de Metroidvania. Il s'agit bien d'un puzzle game. Chaque niveau nous apprend quelque chose, pas façon tutoriel, mais façon énigme. Pour résoudre un casse-tête, le niveau nous met face à un level-design qui nous oblige à penser différemment. La construction de l'espace dans l'écran nous force plus ou moins facilement à y penser. Et voilà, on appris quelque chose. Bien souvent, après ça c'est un cul-de-sac.
Quoi ? Est-on venu là pour rien ?
Non, on est venu jusqu'ici pour apprendre un truc, et bien souvent sur le chemin étaient disposées les étapes nécessaires à cette compréhension nouvelle. Ces trucs qu'on apprend ce sont des façons de jouer ou de penser avec le gameplay. Vous vous direz à chaque fois : "ah mais oui, en fait on peut faire ça !".
Donc le BRAIN dans metroidbrainia n'est pas usurpé.
Pas d'effet wahou incroyable, mais une parfaite maîtrise du level design, du rythme de l'apprentissage, et des moyens nécessaires au joueur pour parvenir à découvrir par lui-même, ou par l'exemple à condition d'être observateur et pourquoi pas un peu malin.
Comme dans le précédent jeu de cet auteur, ElecHead, qui a toutefois ma préférence parce qu'un poil plus abouti sur la forme. Mais c'est cette fois encore une masterclass.