Séries regardées en 2016

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Saison 2.
L'intrigue n'avance pas autant que je l'aurais souhaité : le développement des personnages prend plus de temps que prévu, Chuck est encore trop présent à l'écran, et au final, il ne se passe pas grand chose dans cette saison. Jimmy reste un grand gentil admiratif de Chuck, et Chuck reste un faux gentil jaloux de l'amour qu'a reçu Jimmy étant enfant. La série est désormais divisée en deux : d'un côté la vie de Jimmy, de l'autre celle de Mike. Les deux arcs se déroulent en parallèle et se croisent de moins en moins. Pour ceux qui n'ont pas vu Breaking bad, cela doit être déroutant.
Si l'histoire fait un peu de surplace, Vince Gilligan démontre un immense talent derrière la caméra. Épisode après épisode, j'ai été bluffé par la créativité de certains cadrages. Le plan séquence au début de l'épisode 8 est par exemple hallucinant.
Au final, Better Call Saul continue à beaucoup me plaire : ses épisodes passent trop vite, et je n'ai pas ressenti ce sentiment de manque à la fin d'un épisode série depuis la fin de Lost. J'espère quand même que la saison 3 sera synonyme d'un coop de boost créatif.

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Mini-série d'espionnage dans laquelle un directeur de nuit dans un hôtel de luxe devient espion pour mettre fin aux activités d'un marchand de mort. Après un premier épisode assez convenu où l'on retrouve Aura Attika, la série nous emmène aux quatre coins du monde (Istanbul, Majorque, Zermatt), et visuellement, on sent qu'il y a du budget. La mise en scène est aussi sobre que léchée, et la réalisatrice joue merveilleusement avec les regards de ses acteurs. En terme de scénario, je n'avais rien de vu d'aussi exigeant depuis The Shadow Line (2011), et mon seul petit reproche concerne la place trop importante accordée à la romance. Avec son flegme et son accent typiquement britanniques, Hugh Laurie est excellent de bout en bout. Tom Hiddleston un peu moins, même s'il a fière allure et qu'il a parfois des airs de James Bond. En effet, son jeu d'acteur se limite à trois expressions : l'air grave, le petit sourire timide, et le grand sourire timide. Elizabeth Debicki dégage quant à elle une étonnante fragilité, du haut de ses 1m90.
Au final, The Night Manager est une série belle et ambitieuse qui redore le blason de la télé britannique après quelques années de vaches maigres.

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J'avais abandonné au milieu du pilote lors de mon premier essai, et après avoir lu tant de louanges à son sujet, je me suis décidé à lui redonner sa chance. Bien m'en a pris. Donald Glover fait preuve d'une grande créativité et il casse les uns après les autres tous les clichés bling-bling sur le monde du rap. Il nous monte une Amérique pauvre et désenchantée sans pour autant tomber dans le misérabilisme. Dans n'importe quelle autre série, les héros finiraient par enchaîner les succès à force de persévérance, mais ici, rien ne bouge ou presque. L'épisode 1x07 est un des sommets de cette première saison, et le dernier plan du season finale prend complètement au dépourvu. J'ai hâte de voir la suite.

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Saison 3 : 7/10
Une saison lente et déroutante qui casse les codes de la série policière. Une bonne partie des épisodes se passe à l’hôpital, et plutôt que de nous montrer une chasse à l'homme, Allan Cubitt préfère s'intéresser aux causes et conséquences de la série de meurtres. Il y a parfois des scènes qui sentent le remplissage (la poésie dans le dernier épisode), mais j'imagine qu'écrire 6 épisodes d'une heure dans lesquels il ne se passe pas grand chose a dû être difficile. Gillian Anderson, absolument resplendissante dans la première saison, a pris un énorme coup de vieux, et son rôle est moins essentiel qu'auparavant. La star de cette S3 est Jamie Dornan : il livre une performance éblouissante, et jusqu'au bout, on se demande s'il simule ou non. Le cinquième épisode est puissant sur le plan émotionnel, et le dernier livre 2 scènes totalement inattendues qui nous sortent du rythme pépère auquel on s'était peu à peu habitué. Et dire que le gars s'est fait incendier par les critiques parce qu'il a joué dans 50 nuances de Grey...

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Saison 2 : 7,5/10
Cette saison confirme qu'Happy Valley est toujours la meilleure série anglaise du moment. Les acteurs sonnent juste (tout particulièrement l’institutrice et le détective volage), et la scénariste a eu l'intelligence de ne pas faire un copier-coller de l'intrigue de la saison 1.

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Vraie belle surprise que cette série d'ABC. Je n'avais vu que le pilote, et je ne regrette pas d'avoir donné sa chance à la saison 2. L'histoire de ce lycéen violé est passionnante, car on nous montre tous les points de vue, ainsi que les manigances au sein du conseil d'administration de l'école pour étouffer l'affaire.
La série se perd malheureusement parfois en route : je pense ainsi à tout ce qui concerne le lycée public, le hacker, et je ne parle même pas des scènes de danse moderne et des témoignages de vraies victimes de harcèlement pendant l'épisode 8. La propension du réalisateur à filmer en gros plan et en hors-champ s'avère aussi un peu pénible au bout de quelques épisodes.
Mais ce qui compte, ce sont les acteurs, et là, on n'est pas déçu : Lili Taylor (en mère courage) et Felicity Huffman (en principale cynique) sont toutes deux excellentes. Regina King joue un personnage terriblement froid avec le talent qu'on lui connaît. Connor Jessup a par contre un peu trop tendance à chercher ses mots et regarder dans le vide. Enfin, même si c'est du détail, Angelique Rivera m'a terriblement fait penser à Michelle Rodriguez (même dentition parfaite, même regard agressif quand elle s'exprime).

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Saison 4 : 7/10
Une saison un cran en-dessous des 2 précédentes. Daniel est toujours aussi fascinant, et l'épisode où il parle en toute franchise à sa mère est très touchant, mais certains personnages ne servent plus à grand chose (Amantha, Toni, le jeune frère), et tout semble avoir été dit sur cette affaire.
Le gros point noir de cette saison concerne le montage : je ne sais pas qui a eu l'idée d'ajouter de la musique un peu partout, mais cela nuit terriblement à certaines scènes qui auraient été bien plus puissantes sans cet artifice de film indé.

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Saison 1 : 7/10
Une série finalement assez conventionnelle, qui vaut essentiellement pour les performances de Courtney B. Vance (Johnnie Carson) et Sterling K. Brown (Chris Darden). John Travolta et Sarah Paulson surjouent trop, et Cuba Gooding Jr. ne parvient jamais à nous convaincre qu'il est OJ. L'histoire reste tout de même assez fascinante à suivre.

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De plus en plus prétentieux, Louis CK a cru qu'il pouvait révolutionner le monde de la série télé avec cette nouvelle dramédie. Dans les faits, on se retrouve avec une espèce de sitcom très théâtrale qui alterne les moments de grâce avec des scènes trop longues, mal rythmées et mal jouées. L'absence de musique ou d'applaudissements déroute à plus d'une reprise, et Louis CK montre toutes ses limites en tant qu'acteur. Le mec est juste mauvais, et il passe son temps à se mettre la main sur le visage ou sur le crâne pour faire croire qu'il est triste ou déprimé. L'actrice qui joue sa fille est quant à elle affligeante, et Eddie Falco, malgré son talent indéniable, est une grosse erreur de casting (je vous avoue que je n'ai jamais pu supporter son agressivité verbale constante).
Alors pourquoi j'ai mis 7/10 ?
Et bien car Steve Buscemi est formidable dans le rôle d'un pauvre mec dépendant de ses cachets (j'ai également adoré son rôle alternatif au début de l'épisode 10). A 80 ans, Alan Alda fait des étincelles dans un rôle de vieux macho écrit pour Joe Pesci, et Kurt Metzger (le client qui veut élire Trump) est hilarant dès qu'il ouvre la bouche. J'ai presque retrouvé le Louis CK de la grande époque chez ce comédien méconnu.
En gros, toutes les scènes de discussion dans le bar sont savoureuses, mais dès qu'on s'intéresse à la vie privée d'Horace et de Sylvia, c'est souvent la catastrophe (seul le débat sur les transgenres vaut le détour).
Au final, le positif l'emporte sur le négatif, et le côté punk/couillu de la série a quelque chose de très rafraîchissant. Il fallait oser. J'aimerais toutefois que Louis CK arrête de toujours jouer des mecs déprimés. Ça fait des années que ça dure, et j'en ai ras le bol.

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Une saison 2 encore plus réussie que la première. Le duo formé par Charlotte Ritchie et Tom Stourton fonctionne vraiment bien, et l'actrice de 26 ans montre un potentiel comique que je ne lui soupçonnais pas dans Fresh Meat.

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Le premier épisode impressionne par son sens du détail et sa froideur chirurgicale. Ensuite, c'est une longue dégringolade, avec beaucoup trop de longueurs. Voir le héros se soigner les pieds ou s'occuper d'un chat, ça va 5 minutes, mais quand ça occupe une part non négligeable de chaque épisode, ça pose problème.
Je n'ai pas non plus cru à cette transformation brutale du prévenu en prison, et le procès s'est avéré bien fade.
Mon dernier reproche concerne le filtre délavé appliqué à l'image : par moments, j'avais l'impression de regarder un film en noir et blanc.
Au final, The Night of reste une série de qualité sans véritable originalité. Ses auteurs n'ont jamais su transformer l'essai du premier épisode, et la conclusion tant attendue laisse un sentiment d'inachevé. On voulait en savoir plus sur ce meurtre !

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Saison 3.

3x01 (Nosedive) : une vraie petite merveille qui ne me semble pas si irréaliste que ça. Cet épisode dit beaucoup de choses sur les apparences sociales, le politiquement correct, le besoin de se sentir apprécié, la vanité, le renfermement sur soi, et le rejet de ceux qui ne nous ressemblent pas. Plus que jamais, la beauté et la popularité font tourner le monde. 9/10

3x02 (Playtest) : un peu long à démarrer. Le fils de Kurt Russell n'est pas un acteur extraordinaire, et cet épisode vaut essentiellement pour ses jump scares et les décors boisés du manoir. La fin n'est pas à la hauteur des espérances, et l'abus de twists nuit à leur impact. 6/10

3x03 (Shut up and Dance) : mouais. L’extorsion à la webcam, ça existe déjà, et on a du mal à croire que quelqu'un irait jusqu'à commettre un crime pour préserver sa réputation. Seule la fin très cynique vaut le détour. 5.5/10

3x04 (San Junipero) : belle idée, même si ça n'a rien à voir avec les écrans. La dispute en fin d'épisode est magnifiquement jouée par Gugu Mbatha-Raw. 7.5/10

3x05 (Men Against Fire) : réflexion intéressante sur l'eugénisme. Le twist est bien trouvé, et le dernier acte est une réussite, mais les 35 premières minutes ressemblent à un Call of Duty et sont pénibles à regarder. 5/10

3x06 (Hated in the Nation) : nouvelle réflexion intéressante, cette fois-ci sur les haters de Twitter. Le twist est sacrément couillu, mais l'épisode reste malgré tout beaucoup trop long. 1h30, c'est la durée d'un film, pas d'une série, et il faudrait envoyer un petit mémo à Charlie Brooker à ce sujet. Sinon, parmi les petits défauts, je trouve que voir des experts taper encore et encore sur leur écran d'ordinateur, ça n'est pas très télévisuel. 6/10

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Saison 4.
Un bon cru, et tant pis si rien n'est crédible (je vous rappelle qu'il s'agit d'un thriller politicien et non d'un documentaire). Le suspense est parfaitement mené, et cette saison relève le niveau après 2 années moyennes.

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Une vraie série d'horreur, avec des scènes qui prennent le téléspectateur au dépourvu dans chaque épisode (la toute première apparition du monstre m'a glacé le sang). A côté de ça, le manque de moyens se fait ressentir, et la vie des habitants de cette bourgade paumée du Midwest n'est guère passionnante.

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L'ambiance est bonne, et pour une série française, ça a plutôt de la gueule. Le dernier épisode est malheureusement un cran en-dessous et fait retomber la tension des 2 précédents. Comme dans beaucoup d’œuvres françaises, j'ai en outre trouvé que les dialogues étaient trop écrits et qu'ils manquaient de naturel (tout particulièrement chez la petite fille). Quant au twist final, il ne surprendra personne tant il était prévisible dès le premier épisode. Néanmoins, si vous aimez le fantastique et les mondes alternatifs à la Silent Hill, vous devriez passer un agréable moment.

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Pendant 2 épisodes et demi, cette série australienne ne semble être qu'une énième histoire racontant le destin d'un champion à qui tout réussit. On voit le héros nager, encore et encore, enchaîner les chronos, et à moins d'être un féru de natation, cela n'a rien de bien transcendant.

SPOILER ALERT !
Certes, il y a une petite originalité, puisqu'on aborde le thème de l'homosexualité refoulée dans le milieu sportif. Et puis à la fin du 3èmé épisode, tout bascule, et c'est là que Barracuda devient incroyable. Loin de l'image qu'on se fait des sportifs australiens, le personnage principal devient de plus en plus arrogant et cassant, mais surtout, Christos Tsiolkas ose nous parler de la défaite et de ses conséquences sur une famille qui avait tout misé sur son champion en herbe. Comment redevenir humble lorsque tout notre entourage nous a promis la Lune depuis notre tendre enfance ? Comment ne pas péter les plombs lorsque nos rêves de réussite sont anéantis ? Le quatrième épisode est une petite merveille comme on en voit rarement à la télévision, et rien que pour cette heure chargée en émotions, il vous faut absolument regarder Barracuda.

Annotation :

Une série islandaise lente et peu spectaculaire, mais bien rythmée de bout en bout. Avec ses personnages taiseux et ses décors enneigés, Trapped nous change des séries procédurales trop formatées.

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Révoltant, fascinant, émouvant. Ce documentaire sur le système judiciaire américain a beaucoup de qualités, et la gestion du rythme est excellente durant les 6 premiers épisodes. Ensuite, le procès est un peu ennuyeux, et le dernier épisode fait clairement office de remplissage. Mon principal souci, c'est que les 2 réalisatrices essaient par tous les moyens de nous faire croire que le procureur et les flics sont des pourris, et que Steven Avery est un brave petit gars malchanceux. On est à la limite du procès à charge contre le parquet, et vu le parti pris de ses auteurs, ce documentaire aurait tout autant pu s'appeler "Making an Innocent".
Plus de détails ici :
http://www.pajiba.com/netflix_movies_and_tv/is-steven-avery-guilty-evidence-making-a-murderer-didnt-present.php

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Saison 1 : 7/10
Une femme soupçonne son mari d'adultère. Peu à peu, les doutes se muent en réalité, et durant 5 épisodes, l'héroïne passe par tous les états émotionnels. Doit-elle pardonner car il ne s'agit que de sexe, ou doit-elle se venger et humilier le mari volage ?
Malgré son faible nombre de personnages et certaines facilités scénaristiques, ce thriller psychologique est une belle réussite qui repose essentiellement sur la performance de Suranne Jones. Mis à part le fait qu'elle se touche sans arrêt les cheveux, elle excelle dans ce rôle de femme arrogante, paranoïaque et égocentrique. Le format d'image très large donne un cachet supplémentaire à cette série de la BBC. Le dernier épisode est particulièrement intense en émotions.

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Une série d'aventure qui fait penser aux téléfilms d'Erik Meiers et bien sûr à Romancing the Stone (À la poursuite du diamant vert). Le côté cartoonesque est volontairement assumé, les décors exotiques sont dépaysants, et les férus d'aventure seront comblés avec de multiples mécanismes et passages secrets. Mais l'intérêt principal de ce programme réside dans la relation façon "je t'aime moi non plus" entre le baroudeur bourru et vénal et l'aristocrate coincée : comme Indiana Jones et Marion, ils passent leur temps à se chamailler et se titiller, mais au fond, on se doute qu'ils sont fous l'un de l'autre. A côté de ça, il faut avouer que les intrigues sont bien poussives, que les scénarios multiplient les raccourcis, et que les personnages secondaires sont tous archétypaux. Mais malgré ces défauts, cette série popcorn a le mérite d'être légère et amusante, et c'est assez rare à la télé de nos jours.

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Les premiers épisodes m'ont fait penser à du sous-Louie. La mère de Sam et ses amies m'agaçaient profondément, et je trouvais que Pamela Adlon avait encore du mal à s'affirmer en tant qu'actrice principale. Mais à partir de l'épisode 4, la qualité s'améliore grandement, et il y a de très beaux moments de tendresse entre la mère et ses 3 filles. Les 2 aînées ont une vraie gueule qui dénote de tout ce qu'on peut voir à la télé, et plus globalement, je trouve que c'est l'une des séries les plus justes sur le quotidien d'une mère célibataire.

Annotation :

Une bonne surprise, qui tout en restant fidèle à l'esprit du film original, ne se contente pas d'être un banal remake sans âme. Il y a certes beaucoup de remplissage, et les séquences d'exorcisme finissent par perdre de leur impact à force d'être répétées encore et encore.
Mais quand la série s'intéresse à la jeune fille possédée, elle ne déçoit en rien (l'actrice est excellente), et l'idée de montrer la présence démoniaque qu'elle seule peut voir est géniale.
La seconde moitié de saison est la plus réussie, et certains passages sont étonnamment glauques pour une série de network.
Quant à Brianne Howey, elle a certes un petit rôle, mais elle illumine l'écran à chacune de ses apparitions.

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Passée la surprise du premier épisode, ce "24 à l'envers" devient vite très conventionnel, et tout ce qui concerne les agents du FBI et la petite famille du président ressemble à du remplissage pour atteindre les 42 minutes hebdomadaires.
Malgré tout, cela se regarde sans déplaisir, et les cliffhangers à chaque coupure pub rappellent le bon vieux temps de 24. Mine de rien, c'est un art qui se perd, et perso, je suis client de ce type de série popcorn que personne ne peut décemment prendre au sérieux.

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Saison 2 : 6,5/10
Je n'ai pas vu la saison 1, car apparemment ce n'est qu'un copié-collé de Bron, mais cette saison 2 s'affranchit de la série nordique avec une intrigue 100% inédite. Stephen Dillane est excellent avec son humour so british, et il n'a absolument rien à envier à Kim Bodnia. Clémence Poésy est moins convaincante que Sofia Helin, mais largement plus que Diane Kruger. Sa façon de s'exprimer sonne parfois faux (surtout en français), et le personnage aurait gagné à n'éprouver strictement aucune émotion. Globalement, on y croit quand même, et le rythme global se rapproche davantage d'un 24 Heures Chrono que de la série originale. L'intrigue est un peu trop tordue à mon goût, et on finit par ne plus croire à vers la fin, mais la série est tellement bien exécutée que les 8 épisodes passent tout seul.
Bref, une saison idéale pour le binge watching, et tant pis si ce n'est au final qu'un thriller parmi tant d'autres.

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Saison 1 : 6/10
Les personnages qu'on nous montre semblent tout droit sortis des années 90. Il y a beaucoup trop de clichés sur la politique (ex : l’importance des tracts), et Kad Merad montre souvent ses limites d'acteur dramatique. Quand il s’énerve et récite son texte d'une voix monocorde, le ridicule n'est jamais loin.
Néanmoins, la série est plutôt bien rythmée, et les derniers épisodes sont de loin les plus intéressants.
Bref, c'est très français dans l'approche, c'est bourré de défauts, mais on enchaine malgré tout les épisodes avec un certain plaisir.

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Une mini-série en 3 épisodes sur une affaire qui a défrayé la chronique au Royaume-Uni au début des années 50.
Richard Fleischer en avait tiré un film en 1971, et s'il y a beaucoup de similitudes entre les 2 œuvres, la série de la BBC se veut plus cryptique et évasive pendant 2 épisodes. N'étant pas familier avec les faits, je me suis longtemps demandé de quoi cette série parlait, alors que le film nous montre immédiatement de quoi il en retourne dès sa première scène.
Une plus grande place est ici faite à la femme de Christie, et si Tim Roth livre globalement une bonne performance, il n'a jamais vraiment l'air inquiétant (n'est pas Richard Attenborough qui veut). Il faut dire aussi que sa fausse calvitie n'arrange pas les choses.
Enfin, je trouve vraiment dommage que les 3 épisodes s'ouvrent avec des révélations scénaristiques. Ce choix de montage casse complètement le suspense.

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Comédie qui nous montre la vie d'une trentenaire moderne, extravagante et délurée. Enfin ça, c'est pour les apparences, car si on creuse un peu, la jeune femme (plus si jeune que ça) est incapable de se remettre du suicide de sa meilleure amie, son magasin fait un bide et sa vie amoureuse est un désastre.
Phoebe Waller-Bridge brise souvent le quatrième mur en nous faisant des coups d’œil appuyés (tel un Jon Stewart au féminin) ou en nous parlant au milieu de ses diverses conversations.
Si ce gimmick finit par lasser, la série devient de plus en plus sombre au fur et à mesure des épisodes, et Olivia Coleman s'avère épatante dans le rôle de cette belle-mère qui méprise et rabaisse l'héroïne avec le plus hypocrite des sourires.

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Le rendu 70's est très convaincant, et certains plans-séquences sont incroyables, mais après quelques épisodes, l'intrigue s'enlise irrémédiablement. En outre, les acteurs donnent tous l'impression de surjouer, et par conséquent, il est très difficile de s'attacher à eux. Bref, c'est l'exemple même de la série qui a tout pour elle, mais qui pêche par sa monotonie.

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Saison 1 : 6/10
Le grand canyon n'a jamais été aussi beau, et l'histoire est ambitieuse.
Mais malgré son budget démesuré, cette série est lourde, sentencieuse, et les auteurs se prennent mille fois trop au sérieux.
De plus, l'intrigue comporte des trous béants, et le coup des ascenseurs qui vous emmènent n'importe où est d'un ridicule sans nom.
Mais le pire, c'est que je m'ennuie. Durant chaque épisode, il y a toujours un moment où je regarde ma montre, et pourtant, j'adore les westerns.

SPOILER :
un de mes plus gros problèmes concerne la fameux twist du 1x10. Je sais bien que ce n'est de la télé, mais les 2 acteurs qui sont censés être la même personne ne se ressemblent pas et ils ne parlent absolument pas de la même manière. Je veux bien que le mec ait évolué sur 30 ans, mais là, je ne peux pas y croire.

Annotation :

Saison 2 : 6/10