1984
8.3
1984

livre de George Orwell (1949)

L'hypertrophie de la pensée totalitaire

"1984" peut légitimement être considéré comme un classique de la littérature de science-fiction et un incontournable dans le domaine de l'anticipation politique.


Ce roman du journaliste et essayiste George Orwell, à qui on doit également "La Ferme des Animaux", est en effet devenu une référence majeure et son impact va bien au-delà de la littérature, au point qu'il soit désormais impossible d'évoquer les techniques modernes de surveillance sans avoir immédiatement en tête la fameuse assertion « Big Brother is watching you ». L'adjectif « orwellien » est même entré dans le langage courant pour désigner les dérives totalitaires.  
Comme l'indique le titre du roman, l'histoire commence en 1984 et se focalise sur le parcours du citoyen Winston Smith. Suite à une guerre nucléaire survenue dans les années 50 et l'établissement d'un régime totalitaire d'inspiration prétendument marxiste, l'Angsoc (abréviation de « socialisme anglais »), la Grande-Bretagne d'antan n'a plus grand chose en commun avec le quotidien de Winston Smith. Les libertés ont été supprimées et le pouvoir en place exerce un contrôle absolu sur les attitudes et comportements des individus, sommés de suivre aveuglément la doctrine du Parti pour ne pas commettre un « crime de pensée ».
Winston officie quant à lui au sein du « Ministère de la Vérité ». Son travail consiste à remanier les archives historiques afin qu'elles ne puissent contredire les déclarations du Parti. Il ne parvient toutefois pas à totalement occulter de son esprit les contradictions intrinsèques à l'Angsoc et prend peu à peu conscience de l'absurdité de sa condition au sein de ce système totalitaire.
La dystopie de George Orwell a beaucoup marqué les esprits, tout d'abord en raison de la vision cauchemardesque qui y est dépeinte, sachant qu'elle a été de surcroît écrite dans les années 40, faisant écho aux purges staliniennes, à la barbarie nazie ou encore aux atrocités de la Seconde Guerre Mondiale. Le monde venait tout juste d'émerger des horreurs perpétrées au nom de ces idéologies avant que ne se mette en place la confrontation entre les blocs étasunien et soviétique.
Dans le régime soi-disant communiste de l'Angsoc, la classe prolétaire jusqu'alors exploitée par la bourgeoisie est demeurée en bas de l'échelle de sociale, avec au sommet de cette pyramide de castes les membres du Parti interne. Ces derniers sont bien décidés à faire tout ce qui est nécessaire pour conserver le pouvoir, ce qui n'empêche pas qu'ils soient plus encore assujettis à l'orthodoxie du régime.
Pour que rien ne puisse venir perturber les projets de ce système totalitaire, la population est constamment surveillée, scrutée jusque dans la sphère privée à travers les télécrans, sous l'oeil attentif de Big Brother, leader incontesté. Ce dispositif n'est d'ailleurs pas sans rappeler le panoptique, type d'architecture carcérale imaginé par le philosophe utilitariste Jeremy Bentham pour permettre à un seul gardien d'observer tous les prisonniers à partir d'un même point.
Michel Foucault a également eu recours au concept de panoptique pour caractériser ce qu'il nomme « société disciplinaire » dans "Surveiller et punir". Or, ce qui est décrit dans la dystopie orwellienne s'apparente à bien des égards à une société « hyper-disciplinaire ».
De plus, pour l'essayiste britannique, cette œuvre fut l'occasion de développer divers concepts phares repris depuis par de nombreux auteurs. Sur la scène politique, les grilles de lecture proposées par George Orwell sont encore largement utilisées pour dénoncer les travers inhérents à des dictatures ou les velléités autoritaires des régimes dits démocratiques.
Ce qui différencie néanmoins le totalitarisme d'un régime autoritaire classique réside dans sa volonté, voire son abnégation à altérer en profondeur les structures d'une société et la transformer dans toutes ses composantes, via la fabrique d'un « homme nouveau ».
Cette dynamique implique une intensification de la propagande et des appareils répressifs au nom d'une idéologie ayant vocation à devenir l'alpha et l'oméga de ce monde à venir. Dans ces conditions, l'utopie se mue en cauchemar, illustrant à merveille le fait que l'enfer est pavé de bonnes intentions. Cet argument revient d'ailleurs très régulièrement chez les libéraux désireux de discréditer les thèses adverses, quand bien même leur projet politique relève également de l'idéologie, voire de l'utopie, à l'instar du mythe d'une croissance infinie.
Pour en revenir à "1984", l'ouvrage de George Orwell puise ses inspirations dans des systèmes totalitaires ayant réellement existé, en particulier la version stalinienne du communisme soviétique. On peut relever de nombreuses similitudes entre d'une part la propagande de l'Angsoc, avec les prétendus records de production et successions de victoires militaires face à des blocs antagonistes pourtant calqués sur le même modèle socio-politique, et d'autre part la Pravda (« vérité ») en URSS, sans oublier le mythe d'Alekseï Stakhanov, ouvrier qui aurait accompli d'incroyables performances amplement relayées par la doctrine soviétique. La police politique, véritable État dans l'État, a également joué un rôle central dans ce type de régime.
La perméabilité des jeunes esprits à la doctrine prônée par les systèmes totalitaires a également conduit ces derniers à mettre en place des programmes visant à mettre de côté le cellule familiale comme premier cercle de sociabilité. La Ligue des Jeunes et des Espions dans le roman d'Orwell renvoie très clairement à l'embrigadement des enfants dans les Jeunesses Hitlériennes, ainsi formatés par l'idéologie racialiste du régime, avec ses tristes effets, comme l'illustre le manga "L'Histoire des 3 Adolfs" d'Ozamu Tezuka.
Un pallier supplémentaire est cependant franchi dans '1984' puisque la principale vocation des Jeunes Espions est clairement de disloquer de l'intérieur le cercle familial et accroître la surveillance généralisée de la population.
De même, la Ligue Anti-Sexe des Juniors participe aux rouages de l'oppression en refoulant tout instinct sexuel de sorte à ce que la frustration et la haine d'une population servent de puissant comburant à la flamme animée par la doctrine du Parti : « Quand on fait l'amour, on brûle son énergie. Après, on se sent heureux et on se moque du reste. Ils ne peuvent admettre que l'on soit ainsi. Ils veulent que l'énergie éclate continuellement. ».
Le principal objectif de la classe dirigeante est donc de consacrer la haine de l'autre comme élan vital pour mieux servir ses intérêts. D'où les « Deux Minutes de la Haine », durant lesquelles sont régulièrement projetés des films de propagande, qu'ils portent sur le traître désigné Goldstein, bouc émissaire utilisé tel un ciment social, ce qui n'est pas sans rappeler les écrits de René Girard, ou sur tout autre entité caractérisée comme un ennemi. À cette occasion, la foule déchaine toute sa rancune et ses frustrations dans le cadre d'une hideuse extase, retour à la bestialité autant que finalité du projet de l'Angsoc.
Ce qui distingue le totalitarisme en tant que système politique enraciné dans l'histoire du XXème siècle du régime dépeint dans "1984" tient à une significative différence de degré et à l'introduction de nouveaux concepts qui renforcent la répression jusqu'aux plus profonds recoins de l'intimité, de ce qui participe à notre construction en tant qu'individu. L'Angsoc fictif de cette dystopie est en quelque sorte l'aboutissement ultime des politiques totalitaires qui ont ensanglanté notre histoire si elles s'étaient maintenues sur la durée.
Dans le monde orwellien, la répression n'est plus seulement centrée sur le crime politique en tant qu'acte susceptible d'attenter à l'autorité du régime, ou l'idée de commettre cette action, mais bien sur ce que l'auteur définit comme le « crime de pensée », soit « le crime essentiel, celui qui englobe tous les autres ». Ne pas penser exactement comme le souhaiterait le Parti fait de vous un indésirable, ce qui a pour conséquence de porter la menace totalitaire à un niveau plus abstrait, plus « métaphysique ». C'est pourquoi elle est d'autant plus terrifiante. Or, cette spécificité du roman de George Orwell semble souvent oubliée par les artistes, politiques ou militants se réclamant de son héritage.
Dans cette dystopie, ce qui compte n'est pas tant la surveillance généralisée de la population, même si c'est une étape essentielle, que le sentiment d'être constamment surveillé, ce qu'incarne à merveille l'avertissement constamment matraqué via des télécrans servant autant de caméras que de canaux de transmission : « Big Brother vous regarde ». En Océania, les individus comme Winston sont en permanence entourés de ces dispositifs, y compris dans leur foyer.
Par conséquent, ils vivent sans cesse avec cette impression que le moindre de leurs faits et gestes est surveillé, qu'un simple écart peut leur valoir une épuration, telle une épée de Damoclès. La surveillance de masse, bien loin d'être dissimulée, est au contraire fièrement revendiquée par le régime en place. Elle contribue à faire en sorte que l'image de Big Brother, de cet œil qui vous juge en permanence, devienne une figure obsédante dans votre esprit, tel un Dieu tout puissant à qui rien ne saurait être dissimulé, jusqu'à vos pensées les plus impures.
Ce qui frappe de surcroît à la lecture de "1984" réside dans les oxymores énoncés en guise d'aphorismes à travers les slogans du Parti. « La guerre, c'est la paix. La liberté, c'est l'esclavage. L'ignorance, c'est la force ». Le régime de l'Angsoc est un nihilisme car il repose sur un renversement complet des repères pour appréhender la réalité et sur la dévitalisation de tout ce qui peut encore être vecteur de sens, afin qu'il ne soit guère possible de critiquer le pouvoir en place : « La liberté, c'est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Lorsque cela est accordé, le reste suit. ». L'appareil répressif s'est déplacé sur un terrain mental, d'où une pléthore d'injonctions paradoxales.

Notons que de pareils énoncés ont été mis en exergue par le sociologue Vincent de Gaulejac pour dénoncer les effets causés par l'introduction de nouvelles méthodes managériales dans une société pensée principalement par des gestionnaires, source de nouvelles souffrances au travail.


Dans "1984", les apories du régime découlent autant d'injonctions qu'il est impossible de satisfaire que d'une ré-écriture constante de l'histoire et de ce que qui est présenté comme la vérité, à l'instar de la propagande soviétique qui effaçait les photos des « camarades » devenus ennemis de Staline, comme s'il n'avaient jamais existé. La dystopie décrite part George Orwell va plus loin car les archives historiques changent continuellement pour que les « faits passés » soient calibrés à tout instant sur les énoncés du Parti. L'élimination physique des éléments indésirables ne relève pas tant de l'exécution, ce qui reviendrait à admettre leur présence jusqu'alors, que de la négation du fait qu'ils aient existé. 
L'orthodoxie paroxystique dans l'application de la doctrine de l'Angsoc, que rien ne saurait remettre en cause, pas même les vérités scientifiques les plus élémentaires, a conduit à la pratique d'une amnésie sélective par toute la population de l'Océania. Cette dernière est rendue possible par la « double-pensée ». Comme le rappelle l'un des cadres dirigeants du Parti interne, « [la] double-pensée est le pouvoir de garder à l'esprit simultanément deux croyances contradictoires, et de les accepter toutes les deux. ».
À cela s'ajoute un autre concept phare développé par George Orwell, la novlangue. Sans être lui-même linguiste, l'auteur n'en restait pas moins passionné par les théories du langage. Ce dernier n'est pas seulement un outil pour communiquer, mais également une manière de conférer de l'intelligibilité au monde. C'est pourquoi dans "1984", en parallèle de la mise en œuvre de la double-pensée, l'Angsoc s'est également appliqué à créer un nouveau langage participant à la limitation des cadres de la pensée. Cela implique un appauvrissement général du langage, avec un rétrécissement drastique du nombre de mots au fur et à mesure des années. Des termes tels que « bon » et « mauvais » se voient ainsi remplacés par « bon » et « inbon ». Comme le rappelle l'un des personnages du roman, la simplification lexicale et syntaxique de la langue est destinée à rendre impossible l'expression de toute idée potentiellement subversive : « Ne voyez-vous pas que le véritable but de la novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? À la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n'y aura plus de mot pour l'exprimer. ».
Les mots deviennent ainsi privés de leur substance et la mise à mort de l'intelligibilité rend d'avance caduques les éventuelles critiques à l'égard du régime, sachant que la double-pensée entraine quant à elle l'acceptation tacite de ses mensonges et autres injonctions paradoxales.
Ce renversement des perspectives s'exprime aussi à travers l'exercice du pouvoir institutionnalisé, puisqu'il repose sur quatre ministères signifiant l'exact inverse de ce qu'ils prétendent incarner.
Le Ministère de la Vérité s'applique à soigneusement la distordre en tant que principal organe de propagande du régime. Le Ministère de la Paix commande les forces armées. Le Ministère de l'Abondance régit une économie exsangue, avec des résultats néanmoins toujours plus satisfaisants d'après les chiffres officiels. Le Ministère de l'Amour est piloté par la police politique et s'applique à ré-éduquer les sujets déviants par la torture. En novlangue, cela nous donne « Miniver », « Minipax », « Miniplein » et « Miniamour ».
Les idées développées via le roman de George Orwell sont de ce fait extrêmement riches et se prêtent à maintes réflexions. C'est à mon sens ce qui fait de ce livre une référence majeure, au delà d'une intrigue linéaire et de personnages qui servent le plus souvent de prétextes au déroulé des concepts, jusqu'à la confrontation finale avec l'un des cadres du régime au sein du Ministère de l'Amour.
L'oeuvre atteint alors son apogée, avec un échange mémorable fondé sur une profonde inégalité des rapports de force entre Winston et son tortionnaire, sinistre émissaire d'un régime mortifère et cynique. L'idéologie de l'Angsoc n'est en effet qu'un instrument et n'a d'autre but que le pouvoir pour le pouvoir. C'est assurément l'une des fins les plus sombres qu'il m'ait été donné de lire dans un roman, annihilant tout espoir de changement.
Il n'y a par conséquent rien d'étonnant à ce que "1984" soit devenu une dystopie incontournable de notre imaginaire. Il n'est de surcroît guère surprenant qu'il ait eu un impact aussi important dans notre culture et l'histoire de la pensée politique.
On retrouve des allusions à ce livre dans diverses œuvres, du film "Brazil" de Terry Gilliam à "V pour Vendetta" en passant par un nombre incalculable d'oeuvres cinématographiques, littéraires et musicales.
Cependant, la reprise de concepts mal compris peut être dommageable. La notion de « dictature de la pensée » est devenue galvaudée à force d'être utilisée sans que le contexte ne le justifie nécessairement. Dans le langage courant, le terme « novlangue » s'applique lui-aussi à des réalités très différentes, comme le marketing publicitaire, la langue de bois des politiques ou bien les évolutions attendues d'une langue en constante évolution.
En outre, on peut être légitimement agacé par ceux qui sortent "1984" à tout bout de champs sans même l'avoir feuilleté, ou bien n'avoir lu que ça, comme si rien d'autre n'avait été proposé en matière de grille de lecture de notre société depuis.
À titre d'exemple, un roman comme "La Zone du Dehors" d'Alain Damasio me semble davantage en adéquation avec la critique d'une social-démocratie mâtinée de libéralisme telle qu'on la retrouve dans nos sociétés occidentales qu'une dystopie centrée sur les dérives d'un pouvoir totalitaire hyper-centralisé et inspiré du stalinisme. Dans le cas présent, l'aliénation ne découle pas d'un système politique hypertrophié, mais d'une société consumériste source de léthargie puisque plus personne n'aurait à se soucier de quoique ce soit, d'autant que chaque individu est « libre » de contrôler les autres, la surveillance par le haut ayant laissé place à des mécanismes de « sousveillance ». D'où le slogan « Souriez, vous êtes gérés » qui s'est substitué au fameux « Big Brother vous regarde ».
On pourrait également citer "Le Meilleur des Mondes" d'Aldous Huxley. Sans être particulière palpitant ou bien écrit, ce dernier part sur un postulat des plus intéressants, puisque fondé sur « l'amour de la Servitude » et les formes de domination qui participent au conditionnement pavlovien des individus. S'ajoute à cela un déterminisme génétique indexant leur conduite et leurs émotions indépendamment de leur condition matérielle. "Retour au meilleur des mondes" du même auteur offre d'ailleurs un beau complément à cette analyse. De nos jours, les espoirs des transhumanistes s'accompagnent du risque de voir émerger une humanité à deux vitesses.
N'oublions pas non plus "Fahrenheit 451" de Ray Bradbury, mise en lumière des dérives de la société du spectacle, préfigurant l'avènement de la télé-réalité et de l'infotainment.
Ces quelques exemples montrent ainsi que si "1984" est à juste titre un classique, il n'est pas pour autant un indépassable, « la » dystopie qu'il faudrait seule retenir. De nombreux auteurs sont venus ajouter leur pierre à l'édifice de l'anticipation politique et enrichir les prismes analytiques.
Bien sûr, cela ne signifie nullement que les concepts développés dans l'oeuvre d'Orwell ne sont plus pertinents aujourd'hui. Mais il faut veiller à ne pas s'en contenter ou les reprendre de manière superficielle.
Lisez "1984". Mais n'oubliez pas qu'ouvrir vos horizons passe par la lecture d'autres œuvres.
Wheatley
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le 3 sept. 2020

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