Écrit par Georges Orwell, 1984 est un roman dystopique publié pour la première fois en 1949. Paru peu après la seconde guerre mondiale, il s’agit probablement de son œuvre la plus connue. Adapté plusieurs fois au cinéma, ce roman continue toujours à être une source d’inspiration pour différents autres domaines, notamment dans le milieu musical. Il reste l’une des principales références en matière de dystopie et de science-fiction avec Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley.
À travers ce système totalitaire qu’est l’Angsoc ( socialisme anglais), on y suit la vie d’un habitant londonien, Winston Smith, qui commence peu à peu à douter de la société qui l’entoure. Une surveillance permanente, une perte quasi-totale de liberté personnelle et une nouvelle langue qui tente d’effacer les restes de la liberté d’expression vont le mener à bon nombre de choses en cette année 1984. Sans compter que l’autorité dirigeante se bat pour contrôler les esprits et la libre pensée de chaque individu par le biais de ses différents ministères plus atroces les uns que les autres.
Roman précurseur, 1984 est tout simplement captivant, particulièrement par ses sujets qui demeurent toujours d’actualité à l’heure actuelle. L’imagination nécessaire à l’écriture d’un roman comme celui-ci est colossale, mais le résultat n’en est pas moins imposant. Le rythme du livre a tendance à baisser à certains moments, mais les questions profondes qu’amène le livre à ses lecteurs sauvent la mise. On y découvre aussi différentes facettes de la personnalité humaine que l’on n’aurait pas spécialement pu percevoir ailleurs. 1984 nous fait aussi réfléchir aux possibles conséquences qu’auraient notre société et notre mode de vie actuel dans les années à venir, même si cela s’avère, parfois, quelque peu terrifiant.
Pour conclure, je recommande grandement cette œuvre, tant pour son côté futuriste que sa dimension morale. De plus, elle nous fait réaliser la chance de vivre sans la surveillance permanente de Big Brother.