Cieux contraires
Eleanor Catton s'inscrit dans une lignée courte mais remarquable d'écrivaines néo-zélandaises : Katherine Mansfield, Keri Hulmes (également récipiendaire du prix Booker), Janet Frame, etc. Son prix...
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le 5 nov. 2019
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Les Luminaires, c’est une odyssée romanesque au souffle rare, un astre littéraire dont la lumière fascine… mais parfois éblouit au point d’égarer.
Eleanor Catton orchestre son récit comme un mécanisme céleste : chaque personnage gravite avec précision autour d’un mystère aurifère, chaque chapitre se rétracte avec la rigueur d’une horloge cosmique. L’intelligence de la structure, l’élégance du style, la densité des enjeux… tout respire la maîtrise. On lit avec admiration, parfois même avec vertige.
Mais à force de complexité, l’émotion se dilue un peu. J’ai ressenti, par instants, un voile de distance – comme si l’intrigue, trop soucieuse de briller, oubliait d’émouvoir. Pourtant, l’atmosphère, elle, ne faillit jamais : brume des ports, tension feutrée des salons, éclats d’or et d’opium… On y est.
Un roman d’une ambition folle, qui mérite d’être exploré malgré ses ombres. Car même si toutes les étoiles ne touchent pas le cœur, leur constellation reste inoubliable.
Créée
le 9 avr. 2025
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le 5 nov. 2019
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le 15 mars 2018
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le 9 avr. 2025
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