C’est pas édité chez Harlequin mais on dirait un « roman » Harlequin avec juste son lot de passages culs plus ou moins explicites… mais pas de quoi s’émoustiller outre-mesure, car on végète ici dans la fesse molle, générique et terne.
Un peu comme un canon qui ressemblerait à une cageot en fait.A part les scènes de cul souvent ridicules, on nage en pleine sentimentalité passionnelle de bas étage malgré les chapitres qui alternent les deux points de vue différents (chacun leur tour, la femelle en chaleur puis le mâle en rut, un vrai cerf).
C’est fort dommage, car le début du livre fait presque illusion : le beau bâtard (yo bââtaaaard ta race…) est en effet un enfoirnaze de première bourre et le patron de sa super secrétaire surqualifiée qui ne peut pas le saquer, comme l’ensemble des employés d’ailleurs… parce que le patron est un gros bâtaaaard mais c’est le patron et il est beau !
Du coup, on s’imaginait une relation plutôt SM qui s’ignore mais on débouche très vite sur le couple lambda de castors qui niquent dans l’ascenseur. Le style au présent fait parfois rire par ses gros mots nombreux mais ne casse pas trois pattes à un canard -ou un connard. En bref, un vague torchon commercial bâclé et torché à la va-vite.