Faust est une pièce en deux parties, dont la première fut publiée en 1808 et la seconde de façon posthume en 1832. Avant le premier Faust, Goethe avait rédigé un fragment de son Faust à devenir, le Urfaust, publié en 1790 et qu'il avait entamé en 1773, et qui donne déjà quelques bases à cette histoire inspirée d'un personnage réel. On s'aperçoit déjà que Faust est l’œuvre de toute une vie pour son auteur, duquel découlent plusieurs inspirations et que, surtout, il rendra populaire au même titre qu’un Hamlet, Don Juan ou Prométhée. Faust était un intellectuel universitaire de la fin du XVe siècle, ayant d'abord vécu comme libertin avant de devenir une sorte de magicien alchimiste. Il affirmait régulièrement qu'il était lié au diable par un pacte et qu'il pouvait accomplir des miracles christiques, mais il était sans doute un charlatan à la moralité douteuse. Ce personnage historique deviendra, avec le temps, un personnage légendaire, duquel des auteurs tels que Christopher Marlowe perpétueront l’aura célèbre avant que Goethe n’en fasse définitivement un mythe moderne. L'idée d'un pacte avec le diable n'est pas nouvelle, car les Grecs, dans la mythologie, vont montrer des figures défiant l'autorité divine, comme Prométhée. Le judaïsme ainsi que le christianisme vont accélérer cette image prométhéenne et l’alliance entre l’homme et des puissances maléfiques pour obtenir plus de pouvoir et de savoir. Ainsi, Faust s'inscrit dans cette tradition populaire ayant cette volonté de défier l'autorité divine, le faisant dévier vers un désir de jouir, une faim de savoir et une soif de pouvoir. Mais Goethe en fera un personnage qui trouvera le sens de la vie et du salut.

Avant de rentrer dans l'analyse, voici un résumé des deux Faust pour mieux comprendre les enjeux. Le docteur Faust, donc, est insatisfait de sa vie et de sa connaissance, qu’il juge limitée. Désespéré, il envisage le suicide, mais est interrompu par le chant de Pâques, qui ravive un espoir en lui. Il conclut alors un pacte avec Méphistophélès, le diable. Ce dernier lui promet jeunesse, plaisir et savoir en échange de son âme : si Faust connaît un instant de bonheur absolu, alors il mourra et appartiendra au diable. Sous l’influence de Méphistophélès, Faust séduit la jeune Marguerite (Gretchen), une innocente fille du peuple. Leur relation entraîne un drame : Gretchen tombe enceinte, est rejetée par la société, cause involontairement la mort de sa mère et de son frère, et finit par tuer son propre enfant dans un accès de désespoir. Un long tableau, qui se nomme « Nuit de Walpurgis », montre un long sabbat entre rêve et cauchemar, où se réunissent sorciers et sorcières autour du diable, et où Faust atteint le plus bas de sa destinée, celui où son arrangement avec les forces maléfiques est le plus fort. Puis, emprisonnée et condamnée à mort, Marguerite refuse de suivre Faust, qui tente de la sauver. Elle trouve la rédemption par la foi, tandis que Faust fuit avec Méphistophélès, poursuivant son errance. L’œuvre se termine alors sur une note tragique et annonce le deuxième Faust.

L'histoire du second Faust, bien plus compliquée, nous fait apprendre que Faust est anéanti par la mort de Marguerite, mais il est aidé par des esprits qui le soignent. Faust devient ensuite le conseiller de l’Empereur (non situé dans le temps et géographiquement) et l’aide à instaurer le papier-monnaie, illustrant la vanité des richesses matérielles. L'Empereur, qui pense que Faust est un magicien, lui demande d'évoquer Hélène et Pâris. Méphisto ne peut pas pénétrer le monde de la beauté classique ; ainsi, Faust pénètre dans le monde des Mères, qui peut représenter le monde des idées platoniciennes, le noyau concret de toute réalité, la matrice originelle de toutes les essences ou encore le passage obligé des réincarnations. Faust tombe amoureux d'Hélène, mais elle n'est qu'un fantôme et, de ce fait, Faust tombe inanimé. Méphisto le transporte dans son laboratoire, où il fabrique un homme artificiel du nom d’Homunculus, tandis que Faust recherche activement Hélène dans la « Nuit de Walpurgis », qui est un écho à celle du premier Faust. Ce dernier demande à Perséphone qu'elle ressuscite Hélène et, sous la forme d'un chevalier, Faust conquiert le cœur d'Hélène. Ensemble, ils vont avoir un fils, Euphorion, figure icarienne qui va mourir en s'écrasant du ciel, car il pensait pouvoir voler. Hélène rejoint son fils dans la mort, et Faust lui adresse un dernier adieu en l'appelant « l'amour de son aurore »; à l'instar de Marguerite, Faust, l'éternel amoureux, dit encore une fois adieu à l'amour.

Faust va ensuite être tenté par la puissance. L'Empire va s’effondrer dans l'anarchie, ce qui démontre toute l'incompétence, la sottise, la cupidité, la vanité et l'ingratitude de cet Empire et de sa politique guerrière. Mais Faust va sortir vainqueur de la guerre grâce à Méphisto, qui l’aide. Faust va être récompensé en obtenant le fief maritime, fief qu'il étend en possédant des terres infinies qu'il a conquises sur l'océan. Il est devenu un vieux Titan orgueilleux qui va renoncer à la magie après un dernier mauvais coup. Devenu aveugle, il a des visions d'un domaine que Méphisto avait brûlé après le refus d'un couple de céder ce domaine à Faust, où des générations entières seront heureuses tant qu'elles le défendront. En étant, pour une fois, désintéressé et en ayant une perspective de bonheur pour autrui juste avant de mourir et d'obtenir son salut, on comprend que Méphisto n'a pas gagné son pari. De ce fait, les anges descendent et luttent contre les démons. Des cantiques alternent avec le chœur des anges, qui emportent l’essence immortelle de Faust. Par un écho aux paroles du Seigneur à Méphisto dans le « Prologue du ciel » ils chantent : « Celui qui toujours cherche en un pénible effort, nous pouvons le sauver. » La Vierge apparaît avec des pénitents et, parmi elles, se trouve une qui s'appelait Marguerite, dont les prières pour la Vierge sont pleines de joie alors qu'elles étaient pleines de détresse et de douleur dans le premier Faust.

Ce qui est intéressant à noter est qu'étant donné que Faust traverse toute la carrière de Goethe, le premier Faust s'inscrit dans la décennie du Sturm und Drang, donc dans une période faite de verve juvénile pour l'auteur. Faust se situe dans les œuvres passionnées de l'auteur, qui font exprimer la puissance d'individus contre le rationalisme des Lumières, à l'image de Werther, qui manifeste cette idée de façon passive, tandis que Faust le fait de manière active. En effet, Werther se suicide à la fin du livre, restant impuissant dans sa sensibilité antirationaliste, tandis que Faust est dans l'action et se voit même sauvé dans le second Faust, tout en gardant son idéologie.

Faust est un personnage qui, progressivement, devient titanesque, à l'image de l'œuvre elle-même, qui devient de plus en plus ample et grandiose. Le « Prologue du Ciel » du premier Faust pose déjà toutes les bases du défi de Faust, qui est d'abord celui d'une confrontation entre Dieu et le Diable. Le pacte que lance l'autre grand personnage de l’œuvre, Méphistophélès, est un pacte auquel Dieu a consenti pour tester Faust. On constate que ce pacte est propre à l'énergie du personnage, car finalement, Faust est libre de ses choix, même s'il n'en a pas l'impression. Trop déçu par la science pour obtenir une connaissance infinie ainsi que la vie éternelle, le pacte, une fois signé, devient la forme juridique d'un débat de Faust avec lui-même, tiraillé constamment entre désir et jouissance. Le premier Faust est centré sur l'histoire d'amour tragique entre le personnage et Marguerite, duquel Goethe tire un certain pessimisme, car pour lui, la naissance de l'amour est arbitraire, sa nature illusoire et illusionniste, et ses conséquences fatalement funestes. On découvre que Méphisto n'a pas d'influence sur cet amour et que c'est uniquement Faust lui-même qui s'enferme dans sa propre culpabilité. Méphisto n'est finalement qu'un faire-valoir, car Faust est le jouet de sa passion grandissante. Le lecteur peut voir cet enfoncement vers le néant, comme dans cette belle tirade qui est un emblème du Sturm und Drang, signifiant à la fois les fautes à commettre encore pour Faust, mais également la condamnation humaine et divine vers laquelle il chute, comme ce torrent qui se rue vers l'abîme :

« Que serait dans ses bras la plus divine ivresse ?/Et quand tu me ferais reposer sur son sein,/En/sentirais-je moins le souci qui l'étreint ?/Je suis le fugitif, celui qui va sans cesse,/L'être/inhumain, sans toit pour se cacher,/Sans repos, sans but qui l'anime,/Cascade qui, grondant de rocher en rocher,/Se rue avec joie à l’abime./Elle, à côté, candide et sans besoin,/Vit dans son champ de l'Alpe, en sa hutte de chaume ;/De son ménage prendre soin,/Voilà son petit royaume./Et moi, moi que Dieu hait, qu'il voit avec mépris,/Fallait-il donc que je m'approche/Non content de saisir la roche/Pour la rejeter en débris,/Devrais-je ruiner cette candeur sublime ?/Enfer ! il te fallait encor cette victime ?/Soit ! Démon, viens m'aider. Abrège mon tourment./Que ce qui doit venir advienne/Et que sa destinée, enlacée à la mienne,/S'en aille avec elle au néant. »

C'est donc l'un des grands sujets de ce premier Faust : l'expérience incertaine de l'amour. C'est une histoire de renoncement également, grand thème chez Goethe, car cet amour devient incompatible avec le besoin d'action et d'épanouissement du personnage, procurant une entrave douloureuse à Faust, tandis que Marguerite et son désir déchirant vont l'amener à sa propre perte. Tout le premier Faust contient un style lyrique, une sorte de bouillonnement tumultueux, des envolées shakespeariennes et une forme de mélodrame romantique, même s'il ne se laisse jamais aller dans la facilité, comme le démontre l'ambiguïté sentimentale de la relation entre Faust et Marguerite, car Faust démontre une forme de cynisme par moments, comme s'il n'assumait pas cet amour naissant, à cause de sa pudeur et d'une perversion sincère. Cette magnifique tirade en est la preuve, mêlant à la fois l'approche romantique de Goethe, la passion tourmentée, ce lien entre le macrocosme, c'est-à-dire « le grand monde », l'ensemble de l'univers, et le microcosme, « le monde en petit » qu'est l'homme, dont l'un et l'autre chez Goethe sont structurés et reliés l'un à l'autre :

« Comprend-moi bien, visage aux célestes appas./Où est donc l'homme/Qui sans trembler Le nomme/Et que nul doute ne poursuit/S'il affirme : je crois en Lui ?/Mais qui donc peut se permettre/De ne pas Le reconnaître/Et dire : je ne crois pas ?/Lui qui tient, dans sa main profonde/Tout, Lui qui gouverne le monde.../Eh quoi ! ne nous contient-Il pas ?/Toi, moi, Lui-même ?/La firmament là-haut courbe sa voûte ronde/La terre est ferme sous nos pas./Ne vois-tu pas monter, éternelles amies,/Les étoiles qui nous font signe de là-haut ;/Et ne pouvons-pas nous contempler tous deux,/Yeux dans les yeux ?/Et tout ne vient-il pas combler ton cœur, ta tête,/Ne sens-tu pas aussi cet éternel secret/Frémir autour de toi, invisible et visible ?/Si grand que soit ton cœur, remplis-le de ces dons,/Éprouvant, éperdu, cette joie ineffable,/Alors appelle-la du nom que tu voudras,/Bonheur, cœur, amour, Dieu/Je n'ai pas moi, moi, de nom pour ces choses./Le sentiment est tout./Le nom n'est qu'un vain bruit, qu'un rideau de fumée,/Qui voile à nos regards tout ce divin éclat. »

Le second Faust s'éloigne du Sturm und Drang pour aller vers un classicisme instaurant une structure symbolique au lieu d'un enchaînement dramatique, même s'il contient un lyrisme opératique très dense. Les tableaux sont plus ou moins situés dans un temps historique, même s'il ne détaille jamais le temps et le lieu dans le premier Faust, alors que le second défie toute logique spatio-temporelle, où la durée est impossible à mesurer. Le réveil de Faust au début du premier tableau en est la preuve concrète, car on ne sait pas combien de temps s'est écoulé depuis la mort de Marguerite. Après avoir pénétré dans un cauchemar comme un somnambule hagard, à l'instar de Faust dans la « Nuit de Walpurgis », ce second Faust commence comme dans un doux rêve où Faust est comme régénéré par le sommeil, l'oubli et les énergies de la nature. Un tableau symétrique dans le premier Faust, du nom de « Forêt, Caverne », montrait déjà cet élan puissant de restauration dans la solitude apaisée de la nature, mais ici, c'est encore plus éloquent. Le décor est plus lumineux et aéré ; Goethe avait la volonté de purifier l'esprit de son personnage, d'avoir de la compassion et de la pitié, où nul jugement n'est fait sur le fait de savoir si le sort de Faust est mérité ou non. Par la suite, tout le récit est une synthèse entre l'antique et le médiéval, dont Euphorion va être l'incarnation, l'enfant de Faust et Hélène de Troie, elle qui est l'idéal de la beauté antique, donc de la beauté féminine. On aperçoit cette alliance entre la poésie antique et la poésie moderne se faire dans cet extrait où Faust apprend à Hélène ce qu'est la rime, et cette dernière aussitôt se met à rimer :

« Hélène

Comment, dis moi, parler avec tant de douceur ?

Faust

Aisément. Il suffit que parle notre coeur./Quand d'un désir profond la poitrine déborde,/Autour de soi l'on cherche...

Hélène

... une âme qui s'accorde

Faust

L'esprit quitte des yeux le futur, le passé,/Car dans le présent seul...

Hélène

...le bonheur est placé. »

Ainsi, le génie grec et le génie germanique s'unissent pour ne faire qu'un. Mais il faut se souvenir que Faust tombe amoureux de la pure idée d'Hélène et qu'il doit poursuivre sa quête au-delà de cet amour désillusionné pour atteindre plus qu'une idée. Goethe approfondit également son intérêt pour la science à travers un débat autour de la création de l'univers, de la vie organique, de l'évolution du cosmos et de ses conceptions géologiques. Goethe était un partisan du neptunisme, théorie selon laquelle la croûte terrestre se serait constituée à partir de l'eau. À cela s'opposait la thèse du vulcanisme, qui affirmait que le feu central était l'élément premier de la croûte terrestre et que, donc, la Terre serait en proie à une violence convulsive. D'ailleurs, on constate notamment cette défense du neptunisme dans une grande fête érotique et marine, où Thalès soutient cette thèse. On peut y voir Méphisto comme un adhérent du vulcanisme : lui, un ange déchu devenu le diable, un élément du feu, est donc contraire à la conception aquatique et délicate de Goethe. Beaucoup de fêtes, de bacchanales et de défilés mêlant folklore germanique et mythologie gréco-romaine traversent l’œuvre, comme ce Mardi gras dans l'Empire, où les souvenirs des plus belles fêtes de Weimar se mêlent aux réminiscences du Carnaval romain.

Dans son ensemble, ce deuxième Faust contient des morceaux qui sont des hymnes à la vie et à toutes les énergies qui œuvrent à sa continuité. Il faut savoir que Goethe était moniste : pour lui, les sciences de la nature et l'esprit sont indissociables et se nourrissent perpétuellement. Cela se reflète dans le style du deuxième Faust, à la fois romanesque, d'une grande fantaisie, d'une souplesse magnifique et rempli de contingences épiques et d'un symbolisme paroxystique. On le ressent totalement dans le dernier acte, qui montre un Faust se débarrassant de son titanisme dominateur et rêvant de fondre son activité dans le travail collectif d'une communauté libre. La fin est une grande fresque dantesque et biblique, une lutte épique entre le Bien et le Mal, mais avec une subtile touche d'humour. Par sa conclusion très mystique et lumineuse, Goethe voulait montrer que nous pouvions être sauvés de notre damnation par nos propres forces, mais aussi par la grâce divine. Faust ne s’est pas abandonné aux plaisirs immédiats, mais a trouvé son bonheur dans l’action désintéressée pour le bien commun. C’est ce dépassement de soi qui lui permet d’être sauvé. On comprend alors que l’aspiration humaine vers le progrès et la création peut conduire à la rédemption. Ces quelques vers cités par les anges résument parfaitement la conclusion de l'œuvre :

« Du Démon il est préservé,/Cet élément de la sphère divine./« Qui toujours à lutter s'obstine,/Il peut par nous être sauvé. » Si d'en haut l'Amour fit en sorte, Lui-même de le secourir,/Notre bienheureuse cohorte/De tout son coeur va l'accueillir. »

Enfin, avec cette œuvre majeure de la littérature allemande, Goethe l'inscrit dans un contexte national où il était difficile de se détacher de l’idéologie réformiste, car les visions luthérienne et calviniste insistaient sur le salut par la foi seule et la grâce divine. En effet, le protestantisme rejette la notion d’individu et la question cruciale de diriger sa propre destinée, contrairement à la vision humaniste qui s'y opposait lors de la Renaissance, car elle accordait une place centrale à l'individu et à son pouvoir d'action sur son destin. C'est pourquoi la Réforme développe des théologies privilégiant la foi au détriment des œuvres et la grâce à la place des mérites. On ne fait pas le bilan d'une vie qui s'achève, car le chrétien protestant attend les signes de sa destinée, sur laquelle il n'a aucun levier ni influence, car il est entièrement soumis à la volonté divine. La quête d'accomplissement est donc limitée au profit d'une obéissance à la grâce.

Ainsi, les romans allemands qui cherchaient à interroger la destinée individuelle risquaient d’être détournés, car le protestantisme désamorçait les rêves d’accomplissement personnel. Faust, œuvre allégorique monumentale, apparaît alors comme un substitut à une partie du roman allemand, qui n’avait pas réussi à se détacher de la vision de la destinée et du salut imposée par la Réforme. C’est pourquoi le dénouement du Faust II est riche en références à la liturgie catholique, notamment à travers la rédemption de Faust, placée sous le signe de la dévotion à la Vierge Marie, car dans le catholicisme le salut est perçu comme l'aboutissement d'un équilibre entre foi et actions. Mais Goethe cherche à dépasser tous les clivages religieux pour proposer une vision universelle du salut en passant par un gigantesque poème, qui est autant une épopée homérique, une tragédie grecque, un poème médiéval avec ses miracles et un poème moderne proche du Sturm und Drang, ayant évolué avec la maturation exceptionnelle de Goethe vers un poème au grand classicisme symbolique. Œuvre donc à la fois poétique, théâtrale, philosophique et ésotérique, les deux parties de Faust sont des chefs-d'œuvre incontestables et universels.

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le 18 juil. 2025

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