le 12 juil. 2025
L’heure d’une déception
Déception, car ce livre porte sur un sujet clé de notre présent et de notre avenir, mais l’aborde de manière superficielle, ce qui m’a surpris, car j’avais adoré Le Mage du Kremlin. L’essai est...
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Après avoir lu Le Mage du Kremlin du même auteur, que j’avais relativement apprécié, je me suis lancé dans L’Heure des prédateurs sans a priori négatif, et sans vraiment connaître le personnage en dehors de ce premier contact.
Ce nouvel opus, plus court, s’attache à montrer l’évolution récente des élites et du pouvoir : le basculement d’une autorité modérée et rationnelle vers une forme de pouvoir débridé, sans garde-fou, qu’Empoli qualifie de « borgien » en référence au Prince de Machiavel. On retrouve ainsi des figures comme Trump, Bukele au Salvador, mais aussi la montée en puissance des géants de la tech, Zuckerberg ou Musk, qui n’agissent plus masqués mais à visage découvert. À cela s’ajoute l’essor de l’intelligence artificielle, désormais au cœur des rapports de force.
Pour étayer son propos, l’auteur aligne une série d’anecdotes, parfois personnelles, globalement intéressantes. J’ai particulièrement apprécié l’allégorie de l’IA avec le Château de Kafka. Mais au final, on reste face à un discours de constat : critique, alarmiste, bien écrit, mais qui n’offre aucune perspective ni solution.
En somme, L’Heure des prédateurs n’est pas un essai indispensable ni réellement révélateur. Le diagnostic posé est évident aujourd’hui, même s’il a le mérite d’être éclairé par des exemples concrets.
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Créée
le 19 sept. 2025
Critique lue 46 fois
le 12 juil. 2025
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