le 14 août 2015
Je ne capitule pas.
L’homme n’a pas encore atteint le stade ultime de son évolution. Le stade final, c’est le rhinocéros. Voilà un des nombreux bouquins qui avait mauvaise réputation quand on...
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Je termine avec Rhinocéros, ma deuxième lecture de Ionesco, après La Cantatrice chauve que j'avais adoré et qui m'avait vraiment fait rire. Malheureusement, je ressors nettement plus déçue de cette deuxième lecture. Il faut dire que le sujet traité tout comme l'absurdité de la pièce sont très différents et j'ai été un peu déboussolée de ne pas y retrouver le même humour.
Le premier acte présente une terrasse où sont assises plusieurs personnes qui parlent, lorsqu'elles sont soudain interrompues par le passage d'un rhinocéros en furie. Élément troublant qui sème le chaos sur scène et où tous les dialogues deviennent une énorme cacophonie, les uns parlant en même temps que les autres dans un embrouillamini dynamique. J'ai bien aimé le rythme imposé, mais je n'ai pas trop apprécié les dialogues parallèles en binômes (le vieux et le logicien parlant entre eux tandis que Béranger et Jean parle de leur côté). J'ai trouvé que ce jeu était utilisé trop longuement.
Il en va de même sur les interrogations au sujet du passage du rhinocéros, c'est rigolo un moment, mais l'auteur en a fait un peu trop à mon goût et j'ai fini par me lasser quelque peu.
On va dire que j'ai bien aimé le début, j'ai été un peu lassée au milieu, mais la fin a repris une tournure à laquelle je ne m'attendais pas. Même si j'y ai retrouvé quelques longueurs et que je me suis ennuyée par moments, j'ai malgré tout apprécié l'analyse qu'on peut tirer des scènes finales entre aveuglement et collaboration.
En bref, mon avis pour cette pièce est bien plus mitigé que pour La Cantatrice chauve. Elle n'est pas voulue particulièrement drôle (hormis quelques moments évidents) mais pour autant, je trouve que le pan de la réflexion sur le sujet des rhinocéros n'est pas suffisant pour me faire apprécier pleinement la pièce.
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Créée
le 27 août 2016
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