Les Etats-Unis, ce pays si effrayant !

CLASSEMENT SAISON (de la meilleure à la moins bonne): 6 - 5 - 4 - 9 - 2- 1 - 10 - 8- 7- 3 - 11 =}

CRITIQUE RAPIDE DE LA SERIE AVEC CLASSEMENTS SPECIAUX + CRITIQUE RAPIDE SAISON PAR SAISON

CRITIQUE SERIE: MAJ 19/03/20
J'ai volontairement harmonisé certaines notes (parfois pas assez concentrées devant) en attendant le futur revisionnage, étant donné que je suis archi fan de cette série qui est phénoménale. Les acteurs et leurs personnages, la réalisation, le scénario riche en trouvailles et d'une qualité d'écriture incroyable pour certains arcs et personnages, les choix musicaux, les décors et les costumes, le mélange des genres, les retournements de situations... Tout est parfait vraiment ; c'est LA série que je recommande quand on me demande une série. C'est l'une des plus inventives, des mieux écrites et des plus riches. Par ailleurs, elle m'a permis de "redécouvrir" et de me passionner pour Lady Gaga au vu de sa performance révélatrice dans la saison 5 avec le rôle de La Comtesse, le meilleur personnage à ce jour de la série, devant la Bouchère incarnée par la sensationnelle Kathy Bates, la meilleure actrice de la série et devenue une de mes préférées aux vues de ses performances toutes incroyables. Certaines longueurs possibles et certains arcs un peu moins intéressants, certes, tout comme peut-être quelques exagérations, mais franchement, on ne peut pas, si on est fan d'horreur, ne pas adhérer à cette série qui se destine néanmoins à un public très averti à cause de sa violence, de son côté gore parfois, de sa psychologie (des moments très sombres), de son importance de sexe (rien de visible néanmoins). La saison 6 est bien que l'une des moins appréciées, ma préférée en raison de la surprise qu'elle m'a procurée : des trouvailles originales, de la violence, du gore, de l'horreur : bref, une saison magistrale tout comme la saison 5, la deuxième meilleure saison d'une qualité visuelle, esthétique et scénaristique incroyable avec aussi quelques-uns des meilleurs personnages de la série.

Vous trouverez une critique courte saison par saison à la suite de ces quelques mini-classements. Foncez voir cette série !

CLASSEMENT DES 15 MEILLEURES ACTRICES ET ACTEURS:

en termes de performances sur l'ensemble de la série (du numéro 15 au numéro 1):
15: Taissa Farmiga (saisons 1, 3, 6, 8) -} 14: Cheyenne Jackson (saisons 5, 6, 7, 8) -} 13: Angela Bassett (saisons 3, 4, 5, 6, 8) -} 12: Lady Gaga (saisons 5, 6) -} 11: Wes Bentley (saisons 4, 5, 6) -) 10: Emma Roberts (saisons 3, 4, 7, 8, 9, 12) -} 9: Finn Wittrock (saisons 4, 5, 6, 9, 10) -} 8: Cody Fern (saisons 8, 9, 10) -} 7: Dylan McDermott (saisons 1, 2, 8, 9) -} 6: Jessica Lange (saisons 1, 2, 3, 4, 8) -} 5: Denis O'Hare (saisons 1, 3, 4, 5, 6, 10, 11, 12) -} 4: Sarah Paulson (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10) -} 3: Frances Conroy (saisons 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 10) -} 2: Evan Peters (saisons 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10) -} 1: Kathy Bates (saisons 3, 4, 5, 6, 8)

CLASSEMENT DES 20 MEILLEURS PERSONNAGES:

en termes de qualité d'écriture, interprétation de l'acteur, importance et "postérité" (du numéro 20 au numéro 1):
20: Soeur Mary Eunice McKee (Lily Rabe saisons 2, 4) -} 19: Marie Delphine LaLaurie (Kathy Bates saisons 3, 8) -} 18: Kai Anderson (Evan Peters saison 7) -} 17: Violet Harmon (Taissa Farmiga saisons 1, 8) -} 16: Twisty le clown (John Carroll Lynch saison 4, 7) -} 15: Ben Harmon (Dylan McDermott saisons 1, 8) -} 14: Dandy Mott (Finn Wittrock saison 4) -} 13: Madison Montgomery (Emma Roberts saisons 3, 8) -} 12: Queenie (Gabourey Sidibe saisons 3, 5, 8) -} 11: Bette et Dot Tattler (Sarah Paulson saison 4) -} 10: Detective John Lowe (Wes Bentley saison 5) -} 9: Iris (Kathy Bates saison 5) -} 8: Elsa Mars (Jessica Lange saison 4) -} 7: Myrtle Snow (Frances Conroy saisons 3, 8) -} 6: Nick "Liz Taylor" Pryor (Denis O'Hare saison 5) -} 5: James Patrick March (Evan Peters saison 5, 8) -} 4: Michael Langdon (Cody Fern saison 8) -} 3: Mr Jingles (John Carroll Lynch saison 9) -} 2: La Bouchère/Agnes Mary Winstead (Kathy Bates saison 6) -} 1: Elizabeth Johnson "La Comtesse" (Lady Gaga saison 5)

CRITIQUE SAISON PAR SAISON

SAISON 11: 5/10: 5,4

Malgré une ambiance de tension bien entretenue et un casting toujours aussi convaincant, avec des nouveaux visages pour cette saison, la 11e saison ne convainc pas. Le thème horrifique de cette saison est le sida, ancrant l'histoire dans le réel et perdant ainsi son aura fantastique habituelle. Bien plus engagée, on a l'impression qu'elle ne s'adresse pas à tout le monde. Le final, presque incompréhensible, est trop métaphorique. C'est dommage car il y a de bonnes idées et de bonnes performances.

C'est la première saison que je trouve ratée pour cette anthologie. Avec déjà 11 saisons, la série commence à montrer des signes d'essoufflement, même si la dernière saison a été très critiquée, personnellement, je l'ai trouvée réussie. Cette onzième saison se voulait spéciale dès son annonce, en abordant un sujet aussi grave que le sida. Je trouve que la saison s'adresse essentiellement à la communauté LGBT. Il y a de bonnes idées, mais l'exécution est plutôt ratée. Le casting est excellent, évidemment, la réalisation aussi, mais le scénario est bien trop complexe, avec des messages cachés dont je ne suis pas sûr d'avoir tout déchiffré. Le final, bien qu'émouvant, est le plus raté de la série. Seul l'épisode 4 est excellent. J'espère que la série se relèvera.

SAISON 10: 9/10: 9,1 (vu en vostvf)

Pour cette saison anniversaire, Evan Peters et Sarah Paulson font leur retour après une saison d'absence, offrant des retrouvailles réussies qui font plaisir aux fans, même s'il se pourrait qu'il s'agisse de l'ultime apparition de Paulson dans la série. En attendant, cette dixième saison peut se vanter de son excellent casting, marquant la mise en avant de Finn Wittrock pour la première fois comme acteur principal d'une saison, avec une performance à sa hauteur. Le retour tant attendu de Denis O'Hare était également un moment marquant, confirmant son statut d'acteur incontournable, tout comme celui d'Angelica Ross, Cody Fern et l'arrivée de deux célèbres têtes, à savoir Macauley "Kevin" Culkin et Neal McDonough, l'inoubliable Dave de la saison 5 de Desperate Housewives. J'émets toutefois quelques réserves sur Leslie Grossman, très en avant mais dont le jeu me laisse perplexe. Pour le reste, il est toujours aussi plaisant de revoir Frances Conroy, méconnaissable dans son excellent duo avec Evan Peters, l'un des meilleurs de la série. On peut également noter la performance terrifiante de la jeune Ryan Kiera Armstrong, la convaincante Lily Rabe, l'absolument anecdotique Billie Lourde, et un groupe de jeunes pour la seconde partie mené par Kaia Gerber, la plus "attachante", qu'on retrouve d'ailleurs dans le spin-off de la série.Cette saison est particulière car elle se divise en deux parties distinctes, qui semblent liées entre elles comme le laissent penser les teasings et même l'affiche, mais cette liaison semble peu évidente, avec des parties inégales en termes de durée (au passage, les épisodes sont absolument trop courts, ce qui en devient triste). Hormis un lien très subtil, qui n'est pas très visible,

, il n'y a pas de véritable transition ni de confrontation, ce qui est bien décevant. Cela rend l'ultime épisode, bien qu'excellent, absolument insatisfaisant car il se clôture sans véritable conclusion, à la fois pour la saison mais surtout pour sa propre partie. La première partie se clôture au cinquième épisode avec une fin inattendue, très en décalage avec le ton des épisodes : un parti pris risqué mais qui fonctionne pour moi. Si la série continue à adopter ce format en deux parties distinctes à l'avenir, on espère que des liens plus forts se créeront. Concernant la première partie, le thème horrifique est plus subtil que clair, ce qui est une bonne idée. Il s'agit en fait de traiter de la peur de la page blanche pour les scénaristes, et plus généralement de la peur du manque de talent. C'est très intelligent et brillamment mis en scène de manière horrifique, avec des éléments comme des vampires et des zombies. Il y a également un propos sur Hollywood et ses scénaristes en manque de créativité, ainsi que sur la prise de drogues pour se stimuler. C'est vraiment bien trouvé et en plus de cela, c'est l'une des saisons, non pas la plus horrifique, mais une des saisons avec l'ambiance la plus pesante et une saison sanglante et gore. Le casting est excellent, Lily Rabe est pour la première fois touchante (j'ai un peu de mal avec ses personnages hormis Soeur Mary évidemment) tout comme Macauley Culkin qui doit absolument revenir.

Pour ce qui est de la seconde partie, on salue l'idée géniale de mêler l'histoire des USA avec de la fiction en faisant du Président Eisenhower et de sa femme, mais aussi du Président Nixon, les instigateurs de l'invasion alien (ainsi que d'autres têtes comme Marilyn Monroe ou Kennedy; et la Zone 51 évidemment avec un sympathique clin d'oeil à la théorie du complot sur la Lune) ; ces personnages étant alors les principaux de la partie et avec des apparitions en noir et blanc: un vrai plus. Cette seconde partie se découpe pour chaque épisode avec les 20 premières minutes dans les années 50, 60, 70 et les vingt dernières de nos jours avec comme acteurs principaux un groupe de jeunes. De plus, la présence des Aliens dans la série n'est pas nouvelle puisqu'il en était question dans Asylum, la deuxième saison, on regrette là aussi l'absence de vrais liens comme la série sait pourtant les créer. Pas effrayante, cette partie est absolument gore en revanche; et par son propos, c'est un délire auquel j'adhère. En allant vite sur les personnages qui sont intéressants, une fois cette partie finie, on en redemande et on se dit qu'une saison complète sur les Aliens aurait été nécessaire, cependant les 3 premiers épisodes sont parfaitement maîtrisés, le dernier est donc très bon.

Après une année d'absence, la série fait son retour pour une dixième année avec pour l'occasion le retour de ses deux stars, Evan Peters et Sarah Paulson. Mais aussi ceux de Frances Conroy et Denis O'Hare après plusieurs années d'absence pour celui-ci. Et pour cette saison qui accueille Macauley Culkin et Neal McDonough, deux nouvelles célèbres têtes qu'on espère vite revoir. Une dixième saison au style bien particulier et au concept inédit dans la série, à savoir deux saisons en une ou plutôt deux parties qui devaient soi-disant être en lien. Mais une fois la saison finie, on ressort déçu de l'absence de celui-ci, si ce n'est un léger mais très léger et subtil lien, bien loin des teasings annoncés. Une déception semi-légère au vu de la qualité de cette incroyable saison, avec sa première partie sombre et parfaitement écrite (avec un propos bien trouvé sur Hollywood) et sa seconde partie plus folle mais géniale à suivre, notamment lors des flashbacks mêlant histoire des USA et fiction. En fait, c'est surtout l'ultime épisode qui, certes très bon, se termine très rapidement sans réelle conclusion et c'est bien décevant. Le reste étant absolument génialissime, on ressort très convaincu de cette saison.

SAISON 9: 10/10: 9,6 (vu en vostvf).

Après avoir perdu Jessica Lange, AHS doit (au moins pour cette saison) dire au revoir à ses deux autres stars majeures : Sarah Paulson et Evan Peters. On aurait pu s'arrêter là, mais pas de Frances Conroy, Kathy Bates, Denis O'Hare (j'espère qu'on le reverra vite dans la série), Angela Bassett ou de Cheyenne Jackson. On aurait pu s'attendre à être déçu. Et pourtant... Et pourtant. Seules Emma Roberts (en actrice principale), Leslie Grossman et Billie Lourd sont présentes. Le trio féminin est convaincant même si le personnage de Grossman agace un peu. On appréciera beaucoup la performance parfaite de John Carroll Lynch qui a enfin un rôle central dans la série (après sa performance marquante de Twisty le Clown) et son personnage est l'un des plus intéressants de la série. On notera enfin les performances excellentes de Finn Wittrock, Cody Fern (qui ne cesse d'être intéressant) et Lily Rabe mais surtout Dylan McDermott toujours aussi excellent.

Donc la majeure partie du casting est nouveau et réussie : de nouvelles têtes dont certaines méritent d'être de nouveau visibles comme Zach Villa qui interprète Richard Ramirez (un personnage qui a vraiment existé) : un méchant qu'il incarne à merveille. L'une des forces de cette saison est de proposer une histoire horrifique (peut-être la plus conforme à de l'horreur par rapport aux autres saisons) avec son lot de scènes gores, de références aux films d'horreur cultes des années 80 (très bien représentées d'ailleurs). Mais surtout des rebondissements sans fin à chaque épisode. Notamment cette tournure à la mi-saison dans un côté kitsch et second degré qui tout en parodiant certains aspects des films d'horreur de manière excessive et en totale décalage avec le vrai côté horrifique du début de la série. Et pourtant là encore c'est remarquablement intéressant et très drôle. Il faut reconnaître l'incroyable talent d'écriture et d'invention de Ryan Murphy. On regrettera juste le 100ème épisode de la saison qui n'est pas marquant du tout. On citera également la bande-son de la saison, peut-être la meilleure (avec la cinquième) avec des morceaux notamment cultes.

Une neuvième saison parfaite et l'une des plus captivantes à tous les niveaux, assurément l'une des plus marquantes. Mais étant donné que la majeure partie des saisons sont de ce même niveau, dire laquelle se démarque n'est pas facile. Car tout en proposant de l'horreur pure, elle propose également un second degré avec une seconde partie très kitsch. On ne s'ennuie pas une seule seconde et ce malgré l'absence des stars de la série.

SAISON 8: 9/10: 8,5 (vu en vf).

On attendait tous un vrai crossover entre plusieurs saisons car même si dans les précédentes certains arcs ou personnages issus de différentes saisons faisaient leur apparition (notamment à titre d'exemple et l'un des meilleurs : le lien entre la saison 2 et 4 avec le personnage de Pepper), la série n'avait pas encore proposé un vrai lien. Et c'est donc la première (un peu de "nostalgie" mais en même temps logique avec sa fin sous forme de cliffhanger) et la troisième (très bonne mais de loin la moins bonne de la série pour moi) qui exercent ce crossover. Ou quand les sorcières de Coven font face à l'Antéchrist Michael Langdon issu tout droit de la Murder House.

Alors même si la saison 3 m'avait "soulée" sur le long terme, je dois la revoir plus concentré. Retrouver ces personnages ne me dérangeait pas surtout que cette huitième saison est généreuse. On retrouve en effet un bon nombre de personnages dont certains nous avaient bien manqué et par la même occasion leurs interprètes. Ainsi, on a le plaisir de revoir Dylan McDermott, Taissa Farmiga (après son caméo express de la saison 6), Gabourey Sidibe mais surtout Jessica Lange qui fait son grand retour pour notre plus grand plaisir le temps de 2 épisodes. Cette saison, c'est aussi l'occasion pour certains acteurs de jouer plusieurs personnages : on félicitera alors Sarah Paulson, Evan Peters ou encore bien évidemment Kathy Bates. Enfin, parmi les nouveaux, mention spéciale à Billy Porter (très drôle) mais surtout à Cody Fern qui est sensationnel et incarne l'Antéchrist, l'un des meilleurs méchants de la série et on a hâte de retrouver cet acteur dans de nouveaux rôles.

Côté histoire, cette saison est riche et paraît un peu fourre-tout ce qui fait qu'on est pas loin de se perdre un peu. De plus, elle part dans tous les sens notamment lors des épisodes 7, 8 et 9. Apocalypse peut donc paraître pour les novices assez inégale tout en étant dans l'ensemble une incroyable saison. Après 3 premiers épisodes très prometteurs, l'Apocalypse est délaissée et la série nous propose alors une longue analepse pour nous raconter les origines de l'Apocalypse et la qualité des épisodes jonglent alors entre le très bon et l'excellent sauf pour l'épisode 6 et l'épisode 10, parfaits. Non pas que l'histoire ne soit pas intéressante au contraire, elle est juste peut-être trop riche ce qui fait qu'elle s'égare mais le tout est passionnant ce qui est assez contradictoire...

Une huitième saison qui est excellente mais l'une des moins "réussies" du moins intéressantes en comparaison. En effet, elle n'est pas à la hauteur des sensationnels Roanoke, Hotel, Freak Show et Asylum ; elle se trouve être un poil au-dessus de la précédente qui, malgré qu'elle soit sur le papier la moins intéressante, était une bonne surprise. Apocalypse est en fait marquante pour son casting où tous les acteurs sont géniaux (mention spéciale au nouveau et génial Cody Fern) et le fait de retrouver des personnages que ce soit le temps de plusieurs épisodes ou pour un seul fait plaisir en tant que fan de la série. Mention spéciale également aux acteurs incarnant avec brio plusieurs personnages. L'histoire reste très cool mais parfois un peu brouillonne car elle part dans tous les sens et est trop riche. Mais bon, le crossover est plus que convaincant.

SAISON 7: 9/10: 8,55 (vu en v-o en majorité).

Alors, il faut être honnête, sur le papier, cette septième saison ne laissait rien paraître de vraiment convaincant, mais finalement le résultat, bien que très spécial, est très concluant de manière positive. Encore une fois, les créateurs continuent à nous proposer de la nouveauté en posant comme cadre spatio-temporel les USA sous Trump, le thème de la saison étant les sectes et les peurs. Ainsi, quitte à délaisser l'horreur (sans les acteurs, on ne voit pas en quoi c'est une saison d'AHS), elle est la saison la "plus réaliste", mais très souvent on aura tendance à dire : "ah oui quand même, ils vont chercher très très loin". Mais cette prise de risque est particulièrement réussie même si, à l'instar de Coven, la troisième saison, on est pressé de finir cette septième saison.

Côté casting : Evan Peters est magistral dans ce qui est sa meilleure performance en incarnant le chef de la secte mais aussi quelques personnages célèbres dont Jésus Christ ou Charles Manson. En tant que second nom, on retiendra Adina Porter et Cheyenne Jackson (encore une fois), Chaz Bono, Leslie Grossman et Billy Eichner; à la différence de Alison Pill et Billie Lourd dont leurs personnages sont les moins intéressants. Enfin, c'est un festival de pleurs et de cris de la part de Sarah Paulson, encore plus que dans les précédentes saisons, alors il faut être prévenu !

Clairement la saison au pitch le moins intéressant, Cult est cependant une excellente saison. Bravo pour les nombreuses prises de risques. Néanmoins, c'est avec Coven la moins réussie.

SAISON 6: 10/10 (vu en v-o).

Enfin, le retour de l'horreur qui, après la saison 2, était moins présente, et pour le coup, après avoir caché le sujet de la saison, les créateurs ont décidé de "parodier" les télé-réalités mais aussi les réalités scénarisées. Très intelligent mais aussi géniale, le tout offre une saison parfaite devant laquelle on ne s'ennuie pas une seule seconde. Construite en 3 parties, elle nous réserve de nombreuses surprises et est pleine de bonnes trouvailles: notamment avec Kathy Bates qui crève l'écran et confirme pour moi qu'elle est la meilleure actrice de la série. Les acteurs sont géniaux (notamment les petits "caméos" de Finn Wittrock, Taissa Farmiga, Frances Conroy et Leslie Jordan) et Adina Porter (désormais actrice récurrente) et André Holland sont tous les deux excellents ; sans oublier Cuba Gooding Jr, parfait. Bref, tout est parfait !

Alors qu'elle est très souvent la moins appréciée, cette sixième saison est, pour ma part, la meilleure. Elle est sensationnelle vraiment. Inventive et parfaitement réalisée, elle est aussi la plus effrayante et la plus sanglante (à la limite du gore parfois). On a qu'un seul regret : qu'il n'y ait que 10 épisodes.

SAISON 5: 10/10: 9,75 (vu en v-o).

Bye bye Jessica Lange et bienvenue à Lady Gaga, la grande star de cette cinquième saison au ton bien différent des précédentes. Hôtel est une saison parfaite et incroyable, emmenée par le génial et très bon Wes Bentley. Bourrée de références cinématographiques, une réalisation basée sur l'esthétisme (tout comme les décors), cette saison, bien que longue, passionne véritablement. Pourtant, à l'instar de Coven, les histoires et personnages sont très nombreux, quitte à disparaître le temps de quelques épisodes, mais contrairement à la troisième saison, à avoir une fin. Il faut quand même avouer qu'on a du mal à savoir quel est le vrai sujet principal : les vampires ? Les fantômes ? Le tueur aux Dix Commandements ? Le triangle amoureux avec Lady Gaga ? La vengeance du personnage d'Angela Bassett ? Le leadership de l'hôtel ? Mais toutes les histoires restent intéressantes, mais on regrette que 2/3 acteurs soient moins présents (Angela Bassett ou encore Evan Peters). Le casting, lui, est totalement réussi : Peters dans sa seconde meilleure performance, O'Hare et Bates sensationnels, Cheyenne Jackson très bon et Lady Gaga incroyable, elle se révèle être une très bonne actrice dans un rôle qui lui colle à merveille et je suis devenu fan d'elle en partie avec cette série tellement elle est phénoménale.

Une cinquième saison qui revient petit à petit à une ambiance plus sombre tout en ayant un ton un peu décalé, elle est parfaite. Wes Bentley, Lady Gaga (très grosse révélation) et tout le casting sont incroyables ; les histoires passionnantes et la réalisation sublime (côté b-o c'est pas mal aussi). La seconde meilleure saison.

SAISON 4: 10/10: 9,69 (vu en v-o car je me suis rendu compte que la v-f est littéralement à chier et explique pourquoi je pouvais trouver certains personnages un peu chiant).

S'il ne fallait qu'un mot pour définir cette saison : géniale ! Après une première saison magistrale, une seconde parfaite et une troisième un poil décevante (mais très bonne bien évidemment), Freak Show "répare" ce qu'on pouvait critiquer dans Coven. L'horreur est de nouveau présente (surtout pour les quatre premiers épisodes), les intrigues ne sont pas aussi nombreuses et on ne "se perd pas"... Cette quatrième saison prend place comme son nom l'indique dans un freak Show où l'on croise une femme à barbe incarnée par Kathy Bates (assurément la meilleure actrice de la série), un homme aux pinces de crabes joué par un Evan Peters plus intéressant que jamais, un "homme fort" (Michael Chiklis, sensationnel), des siamoises (Paulson, impressionnante, elle arrive à donner vie à 2 sœurs bien différentes), une femme à trois seins (Angela Bassett, géniale) et une pléiade de "créatures" toutes plus sympathiques les unes que les autres, le tout sous l'œil attentif d'Elsa Mars, une immigrée allemande que Jessica Lange joue à merveille, le temps d'une dernière saison. C'est certain, elle va manquer à tous les fans. Tous les personnages sont réussis, notamment les deux principaux méchants : Twisty le clown (bien plus "effrayant" que le clown de Ça !) le temps de quelques épisodes, mais surtout Dandy incarné à la perfection par Finn Wittrock. Emma Roberts, Dennis O'Hare et Frances Conroy sont aussi parfaits. Quant aux acteurs de passage, on retiendra bien évidemment Neil Patrick Harris et l'intriguant Wes Bentley. Enfin, du côté "technique", c'est avec cette quatrième saison que je me suis réellement rendu compte que la réalisation est sublime.

Une saison qui mérite absolument la note de 10 tant presque tous les épisodes sont irréprochables. Riche en idées scénaristiques (notamment les excellents clins d'œil à Asylum, la saison 2) et visuellement réussie (les siamoises incarnées par Paulson sont très bien gérées), Freak Show est également effrayante (pour les plus sensibles lors des quatre premiers épisodes), émouvant (avec le personnage de Pepper), drôle, sanglante, bref sensationnelle à tel point qu'on s'attache à tous les personnages (méchants comme gentils) et une fois la saison finie, on se dit que le cirque va nous manquer... Vraiment l'une des meilleures saisons.

SAISON 3: 8/10: 7,5

Bien qu'elle soit au final très bonne, cette saison paraît interminable et donne une fausse impression de s'ennuyer littéralement devant elle. Les intrigues sont nombreuses (trop ?) et on en vient à se perdre, tant il ne semble pas y avoir de réel fil directeur... De plus, elle semble assez répétitive, et certains personnages ont un rôle incompréhensible. Néanmoins, cette troisième saison est plus violente que les autres grâce à l'apparition de l'homme à la hache brillamment campé par Danny Huston. Le casting, justement, est dans l'ensemble très réussi (à l'exception d'Evan Peters qui, le pauvre, a un rôle plutôt ridicule) : mention spéciale à Gabourey Sidibe et Kathy Bates, toutes deux géniales tant par leurs performances que par leurs personnages. Quant à Sarah Paulson, dans cette troisième saison, elle en fait un peu trop...

Une très bonne troisième saison, bien qu'elle ait été assez inégale et une fois terminée, on se dit "enfin". C'est dommage car le thème des sorcières aurait pu être un vrai plus : soit le problème est que les pouvoirs ne sont pas assez présents, soit que l'idée de faire passer l'action à notre époque est mauvaise. Quant au casting : à part Sarah Paulson (qui en fait trop) et Evan Peters (à cause de son personnage), il est très réussi.

SAISON 2: 10/10: 9,54

Encore plus sanglante et horrifique, encore plus intrigante, en bref encore plus réussie, le cadre de l'asile joue évidemment un rôle crucial et c'est tant mieux. À chaque saison, de nouvelles intrigues émergent avec une grande partie du casting de la précédente dans des rôles différents : voilà comment rendre la série inventive tout en restant fidèle à ses racines. C'est très original et sans doute l'une des forces de la série. Ainsi, on retrouve Jessica Lange, Sarah Paulson, Zachary Quinto, Evan Peters et Lily Rabe, tous dans des rôles et des performances bien supérieurs à ceux de la première saison. Ils sont rejoints par James Cromwell (juste parfait), Joseph Fiennes (pas assez présent mais un très bon personnage) et en guest-stars sympathiques Adam Levine et Ian McShane. Avec cet excellent casting, un scénario qui ose plus de choses qu'avec Murder House et réserve plus de révélations, ne laissant donc aucun temps mort. Concernant les épisodes, ils sont dans l'ensemble tous parfaits, avec une mention spéciale pour Exorcisme et Anne Frank Part.1 et 2. Néanmoins, l'intrigue avec les extraterrestres est en décalage et aurait pu être le sujet d'une saison à elle seule, mais ne dérange pas du tout, au contraire, elle apporte un côté encore plus étrange.

Même si les trois derniers épisodes, où l'asile n'est plus le centre d'intérêt, sont moins réussis que le reste de la saison, cette saison 2 est parfaite tant par le scénario que par le casting (avec Lange et Cromwell en tête). Et cette fin !!! On devient accro !

SAISON 1: 9/10: 8,5

En 2011, apparaît sur nos écrans une série désormais culte et sans doute l'une des plus ingénieuses. La première saison d'American Horror Story est excellente, j'avais toujours voulu regarder cette série étant fan d'horreur et de fantastique, et je suis servi. Douze épisodes avec seulement deux ou trois un peu moins bons que les autres. Le point fort de cette première saison est d'établir à partir d'une intrigue principale (l'arrivée d'une famille au bord du gouffre dans une maison au passé mystérieux), d'autres intrigues à chaque épisode ayant un impact sur la principale. Alors bien sûr, avec comme pitch une maison hantée, on a déjà vu beaucoup de choses mais pour le coup chaque épisode propose une histoire plutôt originale même si une ou deux intrigues traînent en longueur. Autre point à noter, l'aspect un peu répétitif des épisodes qui pourraient ennuyer certains mais ce ne fut pas le cas pour moi. On s'habitue très vite à la réalisation et au montage un peu spéciaux au premier abord, puis on devient très très vite accro à cette série riche en suspens, twists et mystères. Pour le casting, c'est toujours un plaisir de regarder Dylan McDermott (Hostages, Stalker) s'exercer dans une série ici dans le rôle principal du père loin d'être parfait ; les seconds rôles Taissa Farmiga, Jessica Lange, Connie Britton, Denis O'Hare et Frances Conroy sont parfaits, contrairement à Kate Mara, Zachary Quinto et Evan Peters en dessous mais qui restent très bons.

Une première saison presque parfaite et très prometteuse pour la suite. Casting réussi, générique parfait, sexe, histoires horrifiques, violences... elle pose les bases de ce qui est à coup sûr l'une des meilleures séries de ces dernières années pour ma part.