J'ai adoré l'affiche sur Prime sur cette enquêtrice, attrayante.
Un tueur en série, la corruption, un ami retraité,un service au budget très réduit mais des résultats époustouflants, des volontaires pour mener les enquêtes qui se croisent … Même en faisant impasse sur des aberrations scénaristiques, je me suis perdue quelque peu sans comprendre la connexion entre les enquêtes … jusqu’à la révélation, heureusement. Étrangement ce ne sont pas les émotions ni les questionnements existentiels qui abondent dans la série mais uniquement des enquêtes et l’obstination pour les résoudre.
Alors pourquoi regarder les 10 épisodes ?
Je ne connais pas les romans de Michael Connelly dont semble-t-il est inspirée la série de 10 épisodes. En revanche j’ai aimé le personnage de Ballard, policière et femme à qui l’institution a fait payer ses revendications et soif de justice, impassible, froide qui peut accepter, non sans broncher, les conditions dans lesquelles l’institution lui impose de travailler. J’aime ces histoires à casiers, ces histoires non résolues où des ombres parfois ouvrent la porte à des « révélations » « sur un terrain miné ». Cependant 10 épisodes paraissent ralentir le rythme et seule la présence des personnages de Ballard (Maggie Q) et de Hieronymus (Titus Welliver) m’ont permis de rester jusqu’à la fin, sans oublier ma curiosité de connaître le dénouement. Toutefois je regrette que dans bien trop de série, les personnages principaux féminins soient si bavardes.