Luther King

Je n'ai jamais laissé les séries envahir mon univers car le temps n'est pas extensible. Déjà que je n'aurai pas assez de quelques dizaines de vies pour regarder tous les films, les docs...écouter tous les CD, lire tous les bouquins, et tant de belles choses encore, qui m'attendent...

Donc quand une nouvelle série pointe le bout de son nez, ma curiosité maladive me pousse à la découvrir mais de là à la suivre, il faut vraiment que ce soit le haut du panier.

Je l'avoue, "Luther" m'a pris au piège... Un scénario carré et haletant, des personnages riches et attachants, une réalisation sèche et tendue, une interprétation haut de gamme. Bref je me suis surpris dès la fin du deuxième épisode à hurler "Encore !!!! Encore !!!!"

Et le format, 6 x 52', me convient à merveille, d'autant qu'il participe certainement à la réussite du projet, l'urgence obligeant à une mise en place rapide, à une plongée instantanée dans l'intrigue. D'où cette efficacité redoutable...

Voilà donc cette première saison déjà terminée, et quand les deux derniers épisodes sont de tels joyaux de noirceur, et que le "Don't let me be misunderstood" de Nina Simone vient parachever le tout, je ne prends pas beaucoup de risque en disant que cette série est grande, tout simplement.

Allez hop, un petit point de plus au terme de cette mini-saison 2 (4 épisodes seulement)... Cette série est tout simplement magistrale. Intrigues passionnantes, relations entre les personnages complexes, réalisation encore plus impressionnante que dans la première saison (on pense souvent au "Seven" de Fincher), ambiance oppressante, sombre à souhait, et une bande-son qui s'amuse à venir ponctuer chacun des épisodes d'une touche d'originalité supplémentaire. Le petit "Sweet dreams" version Marilyn Manson, ça le fait bien...

C'est un "non séries-addict" qui vous le dit, ce "Luther" est une bombe !!!!