Daredevil s'impose de loin comme l'une des meillleures adaptations de super-héros, tous écrans confondus, du niveau du 1er SpiderMan de Raimi.
L'indépendance financière et (donc) artistique de Netflix a permis ça : donner vie et âme au plus magnifique des super-héros : Daredevil (celui de Miller et Bendis, particulièrement), ses failles, sa violence hard-boiled, son amour aveugle (oups) de justice et sa profonde humanité.
D'Onofrio est un splendide Kingpin, effrayant et troublant, et Charlie Cox fait le job, même s'il manque un tout petit peu de maturité... Mais bon, on chipote....
A l'heure où Marvel, propriété de Disney, envisage sans rire des crossovers Star Wars/Avengers (si,si...), et renonce béatement au soupçon de "réalisme" "adulte" qui faisait sa patte historique, on savoure Daredevil, donc, et on attend la prochaine saison avec impatience.