Gangs of Birmingham
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"Peaky Blinders", dont l'action se déroule au lendemain de la Grande Guerre dans un Birmingham joliment reconstitué, plastiquement assez proche du New York de "Once Upon a Time in America" ou de "Gangs of New York" (ce qui assure un agrément visuel certain), raconte l'histoire bien connue du gangster Tony Montana et de son irrésistible ascension, mais pas à Miami et pas dans les années 1980, donc.
Ce qui implique moult mutations vestimentaires et capillaires plus ou moins traumatisantes, dont l'apparition d'une improbable undercut footballistique (la crête du coq) heureusement dissimulée la plupart du temps sous une casquette de tweed armée de rasoirs (les ergots du coq). D'une façon générale, il y a énormément de tweed et plus du tout de chemises à manches courtes imprimées "palmiers" (ce qui assure un agrément visuel certain), moins de bagnoles, à peu près autant de putes et, niveau défonce, on note un ratio alcool/cocaïne sensiblement différent. Le taux de combats de coqs, lui, est maintenu à un niveau honorable.
On va arrêter ici les comparaisons débiles, parce que là où De Palma prit un recul certain pour peindre avec maestria toute la vacuité et le tragique d'un arrivisme pathologiquement égocentré ("The World is Yours"), "Peaky Blinders" est une ode un peu trop premier degré à la testostérone, aux "valeurs" mafieuses et à la figure du mâle dominant (Snoop Dog a beaucoup aimé). Plus que complaisant, donc, à cet égard, et par là même assez pourri sur le fond, mais plutôt formellement réussi et globalement bien joué, voire très bien joué dans le cas de certains personnages (Alfie Solomons – Tom Hardy, un régal). Au final, assez moyen.
Créée
le 28 févr. 2019
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