Political Animals n’est pas une révolution, mais elle a ce petit quelque chose qui retient l’attention. En seulement six épisodes, elle propose une immersion plutôt prenante dans les coulisses du pouvoir, portée par une Sigourney Weaver impeccable dans le rôle d’une Secrétaire d’État à la fois puissante, humaine et stratégiquement brillante.
La série réussit surtout à créer une tension intéressante entre enjeux politiques et drames familiaux. Certes, certains personnages secondaires méritaient un traitement plus approfondi, et le rythme manque parfois de souffle, mais l’ensemble reste accrocheur. On sent une vraie ambition d’écriture, même si tout ne trouve pas sa pleine expression.
Visuellement sobre mais élégante, Political Animals ne cherche pas l’esbroufe, et c’est peut-être ce qui fait son charme. Elle ne brille pas toujours, mais elle intrigue, elle émeut parfois, et surtout, elle donne envie d’en voir plus – signe que quelque chose fonctionne.
Verdict : 6.5/10 – Une série imparfaite, mais attachante et pleine de promesses.