Les meilleurs films de 2006 selon Adrast

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"Your father isn't Mister Cohen".

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Buffalo Bill est passé par là.

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11/03/20
J'aurais dû me fendre d'une bafouille plus tôt, je veux dire, au moins le jour d'après ma séance du 9 mars, histoire de me rappeler fraîchement que ce film, pourtant pas si vieux, possède tous les défauts d'un film d'action WTF où le héros tout pété est un véritable gilet pare-balles ambulant, un tombeur de ses dames universel, et les femmes, des potiches aguicheuses qui minaudent en sa présence pour espérer se faire guincher par ces beaux yeux bleus et ce beau torse glabre et musculeux de gomuscu. Autant dire que ça mouille à tous les étages, de Venise à Bora Bora en passant par Dunkerke. Dans les eaux usées et profondes de Venise, dans les eaux de Port-nique, Daniel Craigou roule des mécaniques et pourtant n'en fait pas tant des tonnes que ça au final : j'avais oublié comme le film faisait du surplace le temps d'une partie de pokeur menteur qui s'éternise. Et pourtant malgré ça on a notre dose d'invraisemblances et de ruptures (d'anévrisme) de crédibilité permanentes [à ne pas confondre avec la famosa "suspension of disbelief" qui n'existe pas en fait] qui semblent envahissantes et relativisent somme toute la plutôt bonne réputation qu'a le film dans la saga JB [Jean-Baptiste, Poquelin Poquelin]. Preuve s'il en est que le marketing fait son effet chez le quidam : nouveau JB, mêmes recettes à peine rafraîchies = critiques dithyrambiques.

Ah oui et puis comme l'a dit Jacky dans un statut : oui c'est blindé de placements produits, plus ou moins discrets, souvent à gerber ; alcools, lecteurs bluray, voitures, montres... Comme d'hab' les néo James Bond sont des pubs ambulantes.

6,5

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Oui bon voilà, histoire de prouver que je suis pas totalement hermétique aux trucs neuneus.

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Mention "j'ai une caméra mais je fais pas comme les autres".

Revu en mars rouge 2023 d'un oeil distrait, j'ai presque rien compris, j'ai juste gobé le comprimé et ce fut bien

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Mention "c'était pas mal quand même".

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Mention car-jacky-ing.

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Mention Festen.

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Mention "il faudrait que je le revois".

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Mention Catherine Barma.

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5,5

Pas grand-chose à en dire, la qualité du triple 6 se maintient, malgré un sentiment de "il faut que ça cesse" et des portes trop vite refermées tandis que la fin semble en rouvrir beaucoup trop, pour au cas où continuer la saga avec la team d'acteurs actuelle.

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5,5

Comme d'hab' avec Dumont ça joue avec les pieds [ce fameux ciné du bancal] et la mise en scène manque de professionnalisme alors du coup ça en devient comique au détriment du propos on ne peut plus sérieux mais bon comme ça baigne dans le malheur, la méchanceté et le désarroi moi j'adhère comme un chewing-gum sous la botte d'un militaire kikitoudur.

Ça use d'aucun artifice de réal', tout est simple, brut, de bric et de broc, quasi documentaire, et c'est ce qui fait aussi que le cru est bien cru de chez cru. Entre Strip Tease et Requiem pour un massacre/Apocalypse Nawowowowow

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6,5 parce que je garde un peu de dignité, 7 en valeur faciale parce que si je le croisais chez un marchand je céderais sûrement à l'acte d'achat. En + ça me permettrait de le voir en VO car j'ai dû me le taper en VF à cause d'un vieux coffret DVD trouvé dans un vide-grenier du fin fond d'la brousse normande où la moindre merde pas trop odorante te fait envie [eh oui, c'est comme ça quand on a pas d'vie] parce qu'à côté d'ça t'as rien à part les habituelles babioles de mémé Georgette ou la collection de VHS de nanars d'action/guerre et 33/45 tours de Jean-Jacques, fan de musette ["ouhloulou l'âgiiiiiiiiiiiisme", "ouhloulou le mépris d'claaaaaaaaaasse"], tout ça parce que Kylian Geek a tout raflé au p'tit matin pour revendre sur LeCoinCoin, eBaise ou sur son stand de 10 mètres au prochain vide-greu. Tkt on s'retrouvera aux prochain.e.s soldes [bordel de merde je sais jamais si c'est masculin ou féminin donc dans le doute j'inclus] avec ton sac Ikea sous l'bras et tes Air Max pour courir comme un dératé dans les allées.

Très con mais aussi très fun et réussi dans le genre de la comédie horrifique qui peut se payer le luxe de collectionner les situations à la con et les persos stéréotypés du cul comme on en voit que dans les films raillant l'Amérique profonde ["ouhloulouuuuuuuu, il faut dire États-Uniiiiiiiiiiiis"] son ennui, ses shérifs, ses gros pickups, ses racontards et ses histoires de coucheries + ou moins intéressées [en vrai toutes nos décisions et interactions poussées sont motivées par l'intérêt, c'est pas moi qui l'dis c'est les profs d'école de comex, ils font même lire à leurs élèves des livres conseillant de bien faire le tri dans leurs amis pour maximiser les chances de succès, en thunasses évidemment, y'a qu'ça d'vrai dans notre saucisse rousseliste pas très rallal].

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C'est nul mais c'est sympathique. C'est sympathiquement nul donc. C'est de l'humour mi-potache mi-beauf comme on n'en voit plus, si ce n'est chez Sacha Baron Cohen qui ici joue un français au flegme anglais gay et raffiné, et encore, là c'est comme si Bruno et Ali G s'étaient acoquinés avec Scary Movie, pour vous montrer l'niveau, soit des films pas très récents au final. Le niveau de connerie tend vers l'infini de la folie douce et je comprends que ça puisse accéder au statut de film culte chez les amateurs de course automobile, essentiellement NASCAR mais aussi F1, quand tu vois le nombre de répliques nanardesques assumées qui peuvent être répétées à l'envi entre mâles aliénés.

Moi d'mon côté j'sais pas s'il faut rire ou pleurer, j'sais pas si on s'fout d'ma gueule ou on essaie d'me faire hurler (de rire) sans savoir que j'suis paralysé des zygomatiques. Un coup c'est hilarant et le coup d'après c'est désespérant de nullité, comme si on voulait à tout prix voir nos nerfs craquer. C'est comme si Big Lebowski avait perdu tout soupçon de dignité et de souci de la réal chiadée psychédélico-hallucinatoire pour épouser le champ contre-champ par-delà la mort, enfiler le costume du gros Gégé le pointeur, et troquer la drogue contre l'adrénaline et l'America Fuck Yeah. C'est comme si Logan Lucky avait oublié de frayer avec les thrillers et les films de braquos pour un soir de pleine lune bourré coucher avec Wayne's World.

Au final on n'sait plus quoi en penser, et l'abrutissement total et viscéral c'est justement l'but de cette comédie vicelarde tellement années 2000 qu'elle passe ni l'test de Bescherelle ni celui d'Bechdel. Celui de Wejdene, tout au +

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J'ai moyennement apprécié les inserts trop fréquents et plutôt mal placés des discours de Berlusconi, le vrai, tandis que le faux se fait désirer tout du long. Le reste du temps on suit le producteur de galère en galère, dans son couple, en famille, avec sa réalisatrice avec qui il espère bien faire son trou [c'est rien c'est la polygamie des mâles cishet en rut (et pas Elkrief)], et on parle de politique, d'abord suggestivement [j'sais même pas si c'est un mot mais osef t'as compris] puis frontalement dès que l'accident de voiture survient à l'évocation de l'homme en B. Je crois que le Nanni il a un peu trop tendance à se reposer sur les intrigues de couples nanamoureux pour faire durer ses longs, du coup le film politique est là sans être trop là au final [merde j'vais m'faire attraper par la brigade des e-wokes qui disent que tout est politique, y compris l'intime. J'me suis d'jà fait avoir une fois, et c'est vrai qu'ils ont pas tellement tort, m'enfin bon là dans la vraie vie véritable leurs petites histoires de couple ne parviendraient que difficilement aux oreilles de la sphère publique, y'a pas grand-chose à politiser, si ce n'est le couple lesbien, vaguement, en 2008 c'était plutôt "original" disons. Oui bon du coup tout est politique, le public et le privé s'interpénétrant (en ciseaux ?)].

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6, mais j'suis tenté d'lui mettre 5. 5,5 allez.

Bon c'est vraiment pas mon préféré, j'ai tendance à m'y emmerder. Déjà faut accrocher au perso patapouf [merde j'crois qu'c'est cancel d'utiliser ce mot en 2024] de Milo qui doit dealer avec sa gamine de 24 ans [en vrai j'en sais rien] et ses problèmes d'addiction à la chnouf [oué oué Dikkenek tout ça, tu connais]. Dedans en + de ça y'a quelques petites histoires de mafieux mais bon... Comme tout est resserré autour de Milo on a bien vite un sentiment de solitude et de vacuité, sans en avoir la profondeur existentielle car après tout il y a un biz biz de trafic à faire tourner et qu'il faudrait pas trop qu'on entre dans la psyché de ce bonhomme blindé comme un cuirassé. J'suis pas transporté par la réal que j'trouve moins virevoltante et audacieuse que dans les précédents, certainement à cause de la raison sus-citée : on a affaire à un vieux dans la fleur de l'âge et pas à 2 jeunes chiens fous [merde la psychophobie] qui savent pas quoi foutre de leurs 10 doigts [comme moi] à part nous faire des remakes individuels et scandinaves de Trainspotting. Et j'parle même pas de cette fin qui laisse sur sa faim et qui mériterait presque une minisérie pour connaître les conséquences de tout c'merdier Breaking badant.

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6,5.

J'ai commis une crottique si vous voulez. -50% avec le code HOLYVETOM (y sont toujours en forme).