Les jeux aux meilleures fins selon lhomme-grenouille

Annotation :

Après avoir fini "Outer Wilds", difficile d'avoir l'impression qu'avant lui on avait déjà fini un jeu mieux que ça.

...Car "Outer Wilds" c'est un jeu qu'on ne peut finir qu'une fois qu'on l'a retourné ; une fois qu'on l'a saisi et compris.
Aller à la fin d' Outer Wilds" ce n'est pas accumuler des objets qui vont nous permettre d'aller jusqu'au point de conclusion de l'aventure. Non, c'est juste apprendre quoi faire et quand le faire.
Ainsi, finir "Outer Wilds" c'est vraiment EN finir avec "Outer Wilds".
Parce que si on arrive à la fin, c'est qu'on est parvenu à boucler la boucle.
Il ne peut en être autrement.

Dès lors on avance vers la fin en sachant pertinemment que c'est la fin, et qu'accomplir le geste final sera acter une forme d'adieu...
...Et quand on sait à quel type d'adieu nous réserve ce jeu, difficile de trouver plus pertinent.

Cette fin est juste parfaite. A propos. Enivrante...
...Et elle laisse à méditer.

Pour ma part, c'est juste un de mes meilleurs moments de jeu-vidéo que j'ai vécu. Tout simplement.

Annotation :

Venant d'un jeu qui s'appelle littéralement "Voyage", difficile de faire une conclusion plus classique et attendue que celle-là.

Malgré tout elle est totalement cohérente avec la philosophie du jeu. J'ai presque envie de dire que c'est parce qu'elle était attendue comme une évidence qu'elle fonctionne aussi bien.

Or moi, quand le fait de finir un jeu me donne envie de relancer l'aventure dans l'instant, c'est que d'une certaine manière il a réussi quelque-chose.

Annotation :

Jeu très court, très narratif, mais avec comme fil conducteur cette idée que l'intérêt de notre aventure réside avant tout dans le fait de prendre le temps de voir, de comprendre et de sentir toute l’ambiguïté du destin qui touche les Finch, entre merveilleux et tragique...

Or c'est ce qu'est cette fin : merveilleuse et tragique.
C'est l'une des rares fins de jeu d'ailleurs qui soit parvenue à me tirer une petite larme.

Bravo.

Annotation :

Tout le jeu repose sur l'idée de gravir une montagne. Pas étonnant donc de finir par un sommet.
...Seulement voilà, ce sommet il s'est mérité. Et la manière dont ce "Celeste" est parvenu à nous y conduire fait que cet instant final d'apesanteur et de quiétude fonctionne au mieux de ses possibilités.

Annotation :

C'était tout l'enjeu de cette suite que d'être capable de reprendre le principe du premier tout en lui donnant davantage d'ampleur.
Pour le coup ça a été mission accomplie sur toute la ligne, et le final n'a pas échappé à la règle.
C'était à la fois grandiose, malin et absurde.
Une très belle réussite.

Annotation :

Même si je trouve que la partie patine un peu plus sur sa deuxième moitié, le choix opéré sur le dernier segment de jeu est très audacieux ; d'autant plus percutant qu'il est à la fois dans la lignée des grandes fresques de l'Ouest tout en étant très minimaliste ce qui - de la part de Rockstar - est tout de même sacrément singulier.

Je me le suis refait il n'y a pas longtemps, et franchement la fin est toujours aussi efficace.
Bravo RockStar San Diego.

Annotation :

Une fin en eau de boudin - pour ne pas dire en boudin tout court (les connaisseurs comprendront !) - mais c'est aussi la grande force de cette conclusion.

La déception se transforme rapidement en amertume, et l'amertume en révélation.

Encore une fin qui m'a donné envie de relancer le jeu assez rapidement dans la foulée... Bref, le signe des plus grands...

Annotation :

Ce Zelda sera décidément - sur tous ses aspects - une anomalie.
Finir ainsi entre onirisme et résignation, j'avoue que ça me laisse encore tout chose encore aujourd'hui quand j'y repense.

Annotation :

Encore une fin sous forme de déception...
...Mais une déception qui éveille soudainement toute la réalité de notre aventure.
Au final ça se révèle très subtil.
L'air de rien, la fin de ce "Firewatch" fait partie de celles qui me poursuivent, et ça, ce n'est pas donné à n'importe quel jeu...

Annotation :

Fin classique, mais émouvante.
La bande originale fait sa part. La narration de Marc Cassot aussi.
Je pourrais même aller jusqu'à dire que, de manière générale, c'est toute la direction artistique qui est célébrée par cette conclusion, ce qui n'est que justice au fond car ce ne sont pas toujours les mécaniques de gameplay qui savent au mieux valoriser les choix plastiques assumés ici, et avec qui plus est une remarquable pertinence.

Grâce à cette conclusion, l'air de rien, ce "Soldats inconnus" sauve son histoire.
Chapeau.