Invincible.
Une fois assoupi, l'arbitraire des chimères du sommeil fait son office. Il fait jaillir dans la tête de l'endormi, du bon ou du mauvais. Il ne lui demande pas son avis. Il le laisse désorienté...
le 3 sept. 2013
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2
Avec Immunity, Jon Hopkins signe un album de précision, presque chirurgical dans sa conception. Sorti en 2013, ce disque n’est pas qu’un assemblage de textures électroniques : c’est une démonstration de maîtrise en design sonore et en dynamique.
Hopkins joue sur la micro-modulation, les variations de textures, et une spatialisation exemplaire. Chaque kick, chaque nappe, chaque glitch semble sculpté avec une attention obsessive. "Open Eye Signal" est un modèle de progression minimale, basé sur la répétition évolutive et le jeu de fréquences. On sent une influence techno, mais filtrée par une sensibilité presque néoclassique.
L’alternance entre les phases rythmiques ("Collider") et les plages ambient ("Abandon Window") repose sur une logique d’architecture sonore : tension, relâchement, relance. L’équilibre est remarquable, même si certaines longueurs peuvent freiner l'immersion pour un auditeur non averti.
Mais c’est justement ce qui fait la beauté d’Immunity : sa capacité à marier complexité technique et impact émotionnel. Un disque exigeant, mais d’une finesse rare.
Créée
le 10 avr. 2025
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Une fois assoupi, l'arbitraire des chimères du sommeil fait son office. Il fait jaillir dans la tête de l'endormi, du bon ou du mauvais. Il ne lui demande pas son avis. Il le laisse désorienté...
le 3 sept. 2013
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Avivreenconcertabsolument
Par
le 11 juil. 2013
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