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The Bravest Man in the Universe, c’est pas juste un come-back, c’est une confession à cœur ouvert. Bobby Womack, légende de la soul, revient en 2012 après des années de galères, et il le fait sans tricher, avec une voix cabossée, mais pleine de vie.
Ce qui rend cet album unique, c’est cette rencontre entre l’ancien et le moderne. La voix de Womack, pleine de fêlures, se mêle aux sons électroniques produits par Damon Albarn et Richard Russell. Dit comme ça, ça peut sembler bizarre, mais ça fonctionne. Vraiment. L’émotion est brute, les mots touchent, et même les silences pèsent.
Des morceaux comme "Please Forgive My Heart" ou "The Bravest Man in the Universe" donnent l’impression d’écouter quelqu’un qui a tout vu, tout vécu, et qui nous livre ses vérités sans filtre. On sent que ce n’est pas un album pour faire joli ou "être dans le coup" : c’est un album pour dire les choses avant qu’il soit trop tard.
Alors oui, tout n’est pas parfait. Y a des titres un peu en dessous, une ou deux longueurs. Mais l’ensemble reste fort, sincère et sacrément touchant. En lui mettant 8/10, je salue un album qui ose l’émotion pure, qui casse les codes sans jamais perdre son âme.
Créée
le 11 avr. 2025
Critique lue 3 fois
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