Les ténèbres, l'horreur, l'horreur. Ou juste l'horreur tiens ; rien que l'abjection en clair et à ciel ouvert. La frayeur qui ne surgit plus d'outre-tombe, mais d'outre-raison. Là d'où émane une terreur grotesque qui ne fait pas sens et qui, précisément parce qu'elle ne répond à aucune logique, bouleverse nos repères pour mieux nous déstabiliser. Plus rien n'est sûr, plus rien n'est sain ; l'horrifique à la sauce Lovecraft, on n'y patauge plus, on s'y embourbe et on n'en sort pas. Pas indemne en tout cas.


L'École emportée est un pré-Junji Ito. À moins que les bonnes œuvres de Junji Ito ne soient justement les héritières de Kazuo Umezu. Umezu, c'est finalement le nom d'un auteur qui revient moins en mémoire quand on recense ce qui se fait de meilleur dans le registre de la terreur nippone. Et de ce que j'ai lu, à commencer par la date de l'œuvre, c'est ici qu'ont été posées les bases. Solides d'ailleurs. Dessus, on peut encore y ériger des siècles d'horreur inspirées de ce seul corpus de base. L'École emportée est juste un cas d'école qui perpétue ses enseignements à ce jour sous la plume de Junji Ito qui n'est alors rien moins que le plus fidèle disciple d'Umezu.
En lisant l'École emportée, on mesure que les Japonais n'ont décidément pas un imaginaire analogue au nôtre. On ne savoure que mieux un goût de la terreur aussi exotique, nonobstant le caractère horrifique de ce qui nous est servi.
Ça n'est certes pas typiquement et exclusivement japonais dans les tons, les teintes ou les formes. Il y a du Lovecraft tapis là-dessous en embuscade, mais il reste à sa place.


L'École emportée est l'un des mangas les plus anciens qu'il m'ait été donné de critiquer à ce jour. 1972, ça a quand même été une sacrée année niveau shônen. On amorçait en ce temps-là une transition stylistique, aussi bien pour ce qui concerne le fond et la forme. Ça se voulait une première mue jusqu'à l'éclosion d'une nouvelle révolution stylistique.
Les dessins, en 1972, finissaient de s'émanciper des codes rigides et lourdement nomenclaturés au point d'être enfantins à l'époque. Ashita no Joe était passé par là et Gôseki Kojima pointait le bout de son nez. C'est dans ce contexte éditorial bouillonnant de créativité qu'a mariné l'École emporté ; le fruit savoureux d'une moisson dorée. Par les temps de disette créative qui nous accablent, j'en ai l'occiput qui gargouille de ne pas avoir sa dose.


Et dans le contexte de l'époque, l'École emportée ne suivait pas ce qui s'instaurait, il établissait de nouveaux codes. Les révolutions dans le domaine des arts se font en silence ; celle-ci était tout juste aussi audible que le parcours discret d'une pointe crayon sur du papier. Et sans vacarme, les dessins auront ébranlé un monde graphique de ce qui se pratiquait alors.
Parce que ça saute aux yeux, il y a une réelle maîtrise du paneling et de la mise en scène. Les gros plans y sont travaillés comme jamais auparavant et l'horreur n'en est ainsi que mieux transcrite. Derrière chaque case, il y a une idée neuve. Le principe de Création trouve son sens quand un auteur cherche à se dépasser, à proposer davantage. C'est ici le cas.


À quoi on peut voir que le manga est ancien ? Sans doute au fait que l'auteur avait suffisamment d'estime pour ses jeunes lecteurs pour leur inculquer le sens des responsabilités, le vrai. Et le tout, en rapportant les conséquences d'un manquement à ce devoir.
C'est peut-être de ça dont la jeunesse a besoin comme message latent si message il se doit d'y avoir. Ça, plus que de slogans creux et des bons sentiments mièvres.


Ici, l'entrée en matière est preste sans se vouloir expéditive. L'essentiel nous parvient ; une présentation synthétique du personnage principal, de son entourage sans que l'on s'attarde sur des détails. Très vite, l'intrigue démarre : l'école est emportée. On savait ce qu'on venait lire, mais on n'avait alors aucune idée de ce à quoi on pouvait véritablement s'attendre.


Il y a, sur les visages et plus particulièrement dans les yeux des personnages une forme d'expression intense comme je n'en ai jamais scruté ailleurs. Kazuo Umezu pourrait écrire son manga sans même formuler une ligne qu'il serait aussi intelligible. Il y a une puissance dans son trait comme je ne m'étais jamais figuré qu'il puisse en exister à l'époque. C'est un prodige de dessin en plus d'être un remarquable scénariste. L'œuvre a l'air nouvelle et pourtant, ça un demi-siècle au moment où j'écris cette critique. Ce constat établi, il apparaît clair que pour bon nombre de mangakas, le retour aux sources s'impose. Umezu, comme beaucoup de mangakas de l'époque, c'est des sources de jouvences qui, s'y on s'y abreuvait aujourd'hui, redonneraient un coup de jeune à un genre Shônen devenu sénile et incontinent.


Takamatsu Shô, le personnage principal du manga, fait preuve d'une réelle violence comme, là encore, on en retrouve peu. Il est injuste comme sait l'être un enfant et capable d'une cruauté puérile qui déchire le cœur. Une brutalité amorale qui, là encore, s'exprime sans mesure.
Tout, dans l'œuvre prend très une tournure macabre à l'aide d'un simple ressort fantastique. La paraphrénie collective d'une masse qui ne peut interpréter ce qui lui arrive, avec son lot d'irrationnalités, est ici magnifiquement dépeinte. Rapidement, tout n'est plus que brutalité véritable et crédible. Plus encore que le changement radical de décor, c'est le changement des comportements qui frappe. En situation de crise, les visages se révèlent. La vitesse à laquelle tout dégringole a de quoi donner le vertige ; un vertige bien réel, bien exprimé et qui se ressent jusqu'à la dernière cellule du corps.


L'acuité avec laquelle l'auteur déballe ici les sentiments humains dans une situation de crise est peut-être encore l'élément le plus terrifiant du manga. C'en est si vraisemblable et, là encore, si expressif qu'on se sent happé dans un monde trop crédible pour être fictif.
C'est que ça vaut de loin tous les survival-horror-zombie-bullshit du monde. Voilà une réaction authentique face à l'inconnu et à une horreur aussi absurde que terrible.
On ne sait pas pourquoi ce qui est arrivé s'est produit, mais le savoir tuerait le caractère fantastique qui a initié l'œuvre. Enfin un auteur cherche à ne pas tout rationnaliser et, ce faisant, rend paradoxalement son œuvre plus cohérente.


La question des vivres et de la survie se pose bien assez tôt chez les enfants avec tous les conflits que cela implique en toile de fond. Le monde - ce qu'il en reste - se restructure et se réorganise ; un nouveau monde émerge et il fleurit vite. Point de parfum de rose dans les environs, ça a plutôt les relents d'une rafflesia.
Tout, à tout instant dans l'œuvre, s'occasionne très vite. Car avec l'école emportée, on ne badine pas, on ne lambine pas, le rythme est superbement maîtrisé et les événements s'enchaînent aussi bien qu'ils l'auraient fait dans le monde réel.
Kazuo Umezu, impitoyable, ne laisse le temps ni à ses protagonistes et encore moins à ses lecteurs de reprendre leur souffle. Des jeunes enfants, sous nos yeux, périssent par dizaines dans des circonstances aussi étranges que sanglantes. Il n'est pas question pour lui de nous ménager les nerfs et de cela, on ne peut que l'en remercier.


Le sursaut de responsabilité et la sagacité foudroyante de Shô - qui rappelons-le n'a que 10 ans - sont peut-être trop soudains pour être satisfaisants. D'autant que tous les enfants sont relativement trop adultes dans leurs réactions une fois passés les premiers soubresauts de la panique. Mais encore une fois, en situation de crise, les personnalités de chacun émergent de derrière les faux-semblants, tout est possible. Même le meilleur.
Car, bien entendu, pour tout arranger, les enfants devront prendre soin d'eux par leurs propres moyens après une singulière restructuration du personnel scolaire.


Comme si ça ne suffisait pas d'être aléatoirement téléporté dans un monde désertique sans eau ni nourriture ni énergie, il faut bien entendu que l'un des professeurs soit un tueur en série incapable de contrôler ses impulsions meurtrières. Sans parler de la peste noire qui attend au détour. Y'a des jours comme ça...


La lampe faite à partir d'une tasse de thé m'aura instinctivement rappelé Dragon Head qui, sans l'ombre d'un doute, en tant que manga horrifique se sera largement inspiré de l'École emportée. Et comme avec Dragon Head, on se doute que cet environnement infernal a une origine. Une origine vraisemblablement peu plaisante.


La détermination de la mère de Shô est quand même exemplaire. Sa compréhension du phénomène surnaturel est néanmoins trop slairvoyante pour, là encore, être satisfaisante. Kazuo Umezu est un auteur qui n'aime pas faire patiner son intrigue. Une phase d'enquête eut été trop longue et aurait brisé la dynamique impulsée par son élan initial, aussi, quelques facilités scénaristiques - de bon aloi toutefois - parsèment l'École Emportée. Rien qui ne vaille de bouder son plaisir à la lecture.


Tout va vraiment très vite. Une escapade en voiture et, au retour, les élèves de CP en sont déjà à crucifier puis immoler vivant des victimes expiatoires. L'École emportée ? C'est Sa Majesté des Mouches sous crack transposé dans l'univers Lovecraft.


Et quand on découvre qu'il y a finalement davantage que le désert à l'extérieur de l'école, on regrette qu'il n'y ait finalement pas eu que le désert. Par «on», j'entends les personnages, car le lecteur n'en finit pas de se régaler de leurs turpitudes.
Il n'y a alors pas un instant de répit, un cauchemar succède systématiquement à un autre quand il ne s'y agglomère pas. La recette aura abondamment été reprise par Junji Ito avec Gyô et, tout particulièrement, Uzumaki.


Instant féministe : l'intellectuel de la bande rapporte que les femmes ne peuvent pas être cheffes parce qu'elle sont trop émotives de nature. Cette assertion est alors assénée sans même qu'un balbutiement de contradiction ne survienne en écho. Je suis tout chose et peine à dissimuler un sourire narquois.
C'est en effet en situation de crise qu'on en revient à l'essentiel. Toujours. Or dans ce monde duveté et watté dans lequel nous vivons, bien à l'abri du danger, l'essentiel, rien que l'évoquer ça fait mal. Mais l'essentiel revient toujours se rappeler à nous en créant les circonstances qui finissent par le rendre indispensable.


Par contre, les pièges créés par les enfants pour stopper le monstre sont plus élaborés encore que dans Predator. Y'a même une baliste artisanale bon sang ! Faut pas non plus charrier... c'est une école primaire dont il est question, pas d'un camp commando. D'ailleurs, où ont-ils trouvé les matériaux ? Et ce sens du sacrifice des enfants au combat... même les Spartiates auraient tremblé à leur place.


Chaque fois que je constate l'atrocité des morts, je me rappelle que L'École Emportée a été publiée dans un magazine qui, dans son nom, comprenait l'appellation «Shônen». C'était un autre temps sur le plan éditorial. Un temps où les enfants déchiquetés dans la fiction était considéré comme acceptable pour un jeune public. L'bon temps, quoi. D'autant que le lectorat qui a grandi avec cette œuvre ne me paraît pas plus perturbé que celui lui ayant succédé, celui-ci ayant pourtant été bien préservé de la moindre horreur derrière quelques kilotonnes de censures entre autres aseptisations qui s'aggloméraient année après année.


En lisant l'École Emportée, j'ai l'impression d'avoir puisé à la même source de ceux chargés de la gestion du covid. Les méthodes employées, là aussi, sont d'une extrémité si criante qu'elle frayent avec le royaume de l'absurde. Et en plus, elles ne sont même pas concluantes, elles aggravent même souvent la situation précédente. C'est dire si les deux situations sont analogues. (Ouais, j'dénonce. C'est ça d'être un auteur engagé).


Un Shônen où l'une des morales étant que venir en aide à un individu peut avoir de graves conséquences pour la collectivité... mais je signe. Des deux mains même, et avec apposition de mes empreintes digitales trempées dans mon sang. Enfin des parénèses cornéliennes sorties des sentiers battus. EN-FIN.
Enfin.... ça me paraît nouveau et rafraîchissant comme une brise en été, mais ça a 50 ans. Comme quoi, un retour vers le passé s'impose de toute urgence pour y puiser une sagesse laissée à l'abandon et même injustement méprisée depuis bien trop longtemps.


Autre haut-fait de l'écriture, la mère de Shô n'est pas une femme pure et vertueuse. Elle veut sauver Shô, mais ne se soucie pas du reste ou des autres, au point de faire montre d'une cruauté sans borne elle aussi pour parvenir à ses fins. Des fins louables aux moyens justifiables. D'ailleurs, elle déclare se désintéresser de la peste puis d'un volcan jusqu'à ce que son fils, depuis le futur, en vienne à lui demander de l'aide dans les deux cas.


Ah oui, la peste. Connaissez-vous l'expression «devoir choisir entre la peste et le choléra» ? Eh bien ici, les circonstances choisissent pour les enfants : ce sera les deux ; formule fromage et dessert. Un monstre, la peste noire, la déshydratation puis une inondation - en plein désert ! - et à peine ce dernier épisode refermé... une bricole pire encore que la précédente survient. Pour moi chez qui le désespoir est une source d'inspiration, mon imagination turbinait comme une centrifugeuse surchargée à la lecture de L'École Emportée. Même dans Battle Royale l'hécatombe était plus modérée.


Aussi, vous connaissez l'expression «Après la pluie vient le beau temps ?»... Ne venez pas lire l'École Emportée si vous cherchez une dose d'espoir.
Un reproche cependant : celui de ne pas avoir une atmosphère aussi prenante que celle établie bien des décennies après par Minetarô Mochizuki avec Dragon Head. Autant dire que ce reproche n'en est pas un. Kazuo Umezu ne pouvait pas être avant-gardiste sur tous les plans. D'autant qu'il y a une atmosphère noire bien présente dans l'École emportée, mais celle-ci s'essouffle.


Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Car, bien sûr, il aura fallu que l'auteur trouve une explication rationnelle à un phénomène qui ne l'est pas alors que les lecteurs auraient aussi bien pu s'en passer. Junji Ito, avec Uzumaki, n'avait pas commis cette erreur.
La sempiternelle rengaine écologiste, c'est ça la raison ?! En 1972, au lendemain de la parution de La Bombe P, c'était sans doute novateur, mais aujourd'hui, ça a des airs de truisme mal réchauffé. Et c'en a même les odeurs. D'autant que ça n'explique pas comment l'imagination d'un enfant, à un moment donné, a pu générer une illusion tangible, ni pourquoi une autre enfant à un pouvoir pour communiquer avec le passé, ni pourquoi les mutants et les étoiles de mer se sont suicidées. On ne rationnalise pas à demi ; c'est tout, ou c'est rien.
Junji Ito ne dit pas pourquoi l'horreur advient dans ses œuvres, et c'est encore ce qui la rend plus perturbante ; il n'y aucune forme de rationalité à laquelle se raccrocher. Le bizarre s'impose à des êtres dotés de raison qui, sous peu, en feront le deuil par la force des choses. Ito a parachevé Umezu en comblant ses lacunes.


J'aurai fait l'impasse avec les facilités scénaristiques récurrentes, tourné le regard quand les enfants étaient plus inventifs et bricoleurs que McGyver, mais le coup de la chirurgie de l'appendicite au cutter pratiquée par un enfant de 10 ans... j'achète pas. Surtout que garder une incision à l'abdomen grande ouverte en s'aidant de ses mains... sur le plan de l'hygiène.... je suis pas médecin, hein, mais je m'interroge. Non pas que je n'ai pas apprécié ce chapitre, mais même en me forçant, ma crédulité ne peut pas être à l'épreuve de ce que j'ai lu.


Le robot Marylin Monroe tueur sur la fin, je dis «non». Faut avoir des principes dans la vie. Moi j'en ai, et le robot tueur Marylin Monroe, c'est non. D'autant que c'est suivi de robots dinosaures entre autres variétés apparemment programmés pour tuer... bien qu'ils s'agisse d'automates de parc d'attraction. Ce qui était à l'origine présenté comme irrationnel est devenu absurde pour enfin s'accepter comme ridicule. L'École Emportée a un peu trop duré. Un peu seulement.


On aura quand même attendu onze volumes avant que le cannibalisme entre en scène. C'est méritoire compte tenu de tous les problèmes rencontrés.


Et la coïncidence finale - comme une fistule sur l'abcès du pamphlet écologiste - veut qu'une bouteille à la mer.... atterrisse entre les mains d'un scientifique qui changera l'avenir pour le meilleur. Bon appétit et surtout, interdit de vomir.
Quelle déception mes aïeux, quelle déception.


La fin n'était honnêtement pas catastrophique mais bien trop sirupeuse, moraliste et expéditive pour être vraiment satisfaisante.


(la mort de Sekiya expédiée en deux cases, l'eau qui émerge, les légumes qui poussent par enchantement...)


Le manga est vraiment avant-gardiste néanmoins. Autant pour ce qui concerne le style que le propos. On fermera volontiers les yeux sur les défauts pour les ouvrir en grand sur le reste. Quelle claque à la lecture.

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le 26 févr. 2022

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Josselin Bigaut

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