Kaboul, 15 août 2021.
Les talibans sèment le chaos à Kaboul et prennent le contrôle de la ville.
J’avoue avoir vaguement vu passer l’info à la télé, mais le vivre au cinéma, et de cette manière, a été une expérience tristement intense.
Une bombe à retardement… C’est exactement ce que j’ai ressenti en regardant ce film.
Une tension constante, un climat de chaos, une ville hostile, et un final terrible.
Accrochez-vous avant d’aller le voir.
La réalisation est impeccable.
On est face à une grosse production française, à la limite du docu/réalité, qui montre qu’on en a sous le capot.
Les images sont sublimes, le rythme est maîtrisé malgré quelques légères longueurs, le sound design est excellent, et les acteurs sont tous géniaux, d’une rare authenticité.
Roschdy Zem, que j’ai découvert dans Elyas, impose son style et confirme qu’il fait partie des plus grands du cinéma français.
Idem pour tous les figurants talibans. J’en ai complètement oublié que c’étaient des acteurs, tant l’immersion est totale. Ils me faisaient peur ????.
Je ne peux qu’avoir une pensée pour toutes ces femmes qui vivent là-bas, sous la tyrannie d’un peuple puant de vices et d’inhumanité.
Ces talibans sont vraiment les cafards de l’humanité,parmi tant d’autres.
13 JOURS, 13 NUITS, en plus d’être une œuvre immersive réussie, est un film coup de poing, racontant une histoire vraie que je ne connaissais pas, mais que je n’oublierai jamais.
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