Comparé aux films encadrants de Danny Boyle (28 Jours et 28 Ans), ce second volet, réalisé par Juan Carlos Fresnadillo, pèche avant tout par sa réalisation. Il délaisse l'atmosphère tendue, le style documentaire et le réalisme crasseux propres à la saga pour se muer en un film d'action plus standardisé, affaiblissant l'identité unique de l'univers. Plus problématique encore, la sortie récente de 28 Ans plus tard a confirmé que le scénario de 28 Semaines (avec ses propres développements et son orientation géographique spécifique) n'aura pas de suite directe prévue dans l'arc narratif principal. Le film se retrouve isolé, ne servant pas la continuité essentielle et devenant ainsi un véritable boulet scénaristique pour l'ensemble. Bien qu'une grande ellipse de 28 ans permette théoriquement d'intégrer cette histoire, le choix d'ignorer ses conséquences pour se concentrer sur l'arc de Boyle fait de 28 Semaines plus tard un segment non-canonique, ou du moins non-essentiel. Cependant, cette critique ne doit pas faire oublier que sa scène d'ouverture, d'une brutalité et d'une efficacité rares, demeure une séquence d'anthologie qui justifie à elle seule le visionnage.
En conclusion : Un film isolé dans son style et son scénario, qui n'est sauvé que par une séquence initiale magistrale.