Quand on a un tel nom et qu’on doit jouer un tel rôle dans un tel film, il faut absolument le garder car…
Quand on lit un tel nom, un nom si long parmi les premiers noms qui apparaissent au générique, non pas le générique de fin, mais celui du début, avec les noms des premiers rôles, on se dit que pour faire anti star, on ne peut pas faire mieux.
Et quand on le voit pédaler, le corps bien droit sur son vélo dans les rues de Paris, on ne peut pas ne pas ne pas penser au facteur de Jour de Fête sur les chemins de sa campagne.
Et quand on l’entend parler avec ce phrasé rapide et malaisé, on ne peut pas penser à Claude Melki, l’acteur fétiche de Jean-Daniel Pollet, par exemple dans Rue Saint-Denis, épisode de Paris Vu Par.
Côté » b.o. », voilà un film qui a le « b.on » goût de n’avoir pas choisi, pour rendre hommage au Portugal de l’enfance d’Anne Fontaine, la très grande mais très connue Amalia, mais un chanteur et un fado sur lesquels je vais entamer d’intenses recherches immédiatement après avoir achevé la rédaction de cet article.
Et la fin, pour finir c’est normal, n’est-ce pas, n’est-ce pas l’illustration par l’image idéale de l’expression « poser un lapin blanc à son destin » ? En tout cas, elle rapporte à ce moyen métrage très supérieur à la moyenne, à elle toute seule, une étoile de plus.