Big John
7.3
Big John

Documentaire de Julien Dunand (2006)

L'homme qui murmurait aux oreilles du mal

C'est toujours sympa de trouver des docu sur des réalisatuers qu'on apprécie, surtout quand ceux-ci sont très discrets sur leur vie. Carpenter par exemple ! On sait pas trop ce qu'il fait aujourd'hui à part peut-être jouer avec son groupe de musique et, selon ses propres dire, jouer à la console avec son fils. On ne sait même pas à quoi ressemble sa maison. Et puis ses déboires dans le monde du cinéma en fond un sujet intéressant à explorer.

Le docu n'est sans doute pas le mieux ficelé. par exemple je n'ai pas vraiment trouvé de logique dans la façon de présenter les films qu'il a réalisés : ce n'est pas par chronologie, ce n'est pas par budget .... certains passent même à la trappe ou sont à peine mentionnés. C'est dommage. De même que si vous avez déjà lu le petit livre qui accompagne le DVD "Ghost of Mars", alors vous n'apprendrez pas beaucoup de choses au travers de ce film. Mais ça reste sympa. Big John est un eprsonnage tellement amusant qu'on ne s'ennuie jamais : il râle un peu, il est glandeur (le voir sur Ghost of Mars en training est un délice)... en un sens il m'a un peu rappelé le Dude Lebowski ; d'ailleurs il a quitté le cinéma parce qu'il en avait juste marre de se prendre le chou avec des producteurs, cepar quoi tous les réal passent à moins d'être Cameron ou Spielberg (et encore). Le propos est intéressant et l'on a un rapide coup do'eil sur les problèmes rencontrés tout au long d ela carrière de Carpi. La mise en scène n'a rien d'extra, simple petite caméra qui suit John, mais les lieux sont chouette (studio d emusique), les intervenants sont intéressants même si on sent que certains voient là une occasion de montrer qu'ils existent encore, et les interviews passionnantes grâce au charisme du génial réalisateur. Quelques philosophes viennent aussi caresser dans le sens du poil, c'est un peu facile, ons ent bien que c'est pour appuyer la thèse de celui qui réalise ce docu, à savoir que John est génial, mais ça manque un peu de contre argument. C'est bien beau d'encenser quelqu'un, mais un docu paraît toujours un peu plus intéressant si l'on prend la peine de chercher un point de vue opposé.

Mon seul gros regret par rapport au film, c'est que Kurt Russel n'apparaisse pas. On parle un peu d elui, on apprend d'ailleurs par John que le bon vieux Kurt a des idées politiques à l'opposé des siennes, à savoir que John est de gauche alors que Kurt est bien à droite (passage très drôle d'ailleurs dont je ne spoilerai pas le terme exact employé) ; et pourtant ces différences d'idées n'ont jamais terni leur amitié ! Dommage donc que Kurt ne apsse pas dire bonjour.

Bref, un docu sympa pour les fans.
Fatpooper
6
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le 28 nov. 2013

Critique lue 629 fois

7 j'aime

Fatpooper

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7

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