Sur le papier, il semblait que le film soit intéressant; une femme est logée dans une résidence artistique dernier cri afin d’écrire son roman sur les derniers jours de Virginia Wolf. Elle se fait aider par Dalloway, une IA hautement perfectionnée qui a le contrôle de la chambre.
Tout allait pour le mieux jusqu’à ce qu’un autre résident lui laisse entendre que toute la résidence est surveillée par les IA, que ce que partagent les artistes aux IA servirait à créer une intelligence artificielle encore plus puissante que celles qui existent actuellement. L’objectif ? Remplacer à long terme les humains pour que le règne technologique prenne le dessus.
Ajoutez à cette intrigue un contexte sanitaire inquiétant avec des couvre-feux, des tests à réaliser (coucou la Covid-19), un deuil parental qui est encore douloureux, et la question de la création artistique dans une ère 2.0 : le shaker est prêt à être dégusté !
Je trouvais que l’on se perdait facilement dans le film, il manquait un vrai fil conducteur pour que l’on ressorte du film « repu » en quelques sortes.
Je tenais à souligner le casting réussi et notamment Cécile de France qui est très pertinente du début à la fin du film, autant convaincante dans les scènes de romancière, de mère, et de femme angoissée par ses découvertes.
Comme mentionné dans le titre de ma critique, ce film peut être visionné chez soi une soirée, mais il ne mérite pas assez qu’on mette le prix dans un ticket de cinéma !