La saga Divergente en est déjà à son troisième épisode et il est temps que la fin se profile à l'horizon. Ce troisième film s'inscrit dans la lignée des deux autres mais s'étire en longueur.


Non pas que l'univers ne soit pas intéressant, les enjeux moraux et sociaux abordés dans les films sont d'ailleurs toujours bien amenés ici, mais il n'empêche que l'ensemble pêche parfois trop dans sa narration, pour le coup assez répétitive sur cet épisode.
Le soucis avec Divergente 3 c'est qu'il est évidemment victime du syndrome du dernier film coupé en deux parties. La révélation faite dans ce dernier volet a un sens, elle pose même quelques questions pertinentes, mais sans surprise la résolution de ces nouveaux enjeux n'est pas présente dans ce film. Pour le coup il aurait été judicieux de faire un film plus long et de terminer la saga au cinéma ainsi en incluant la résolution de toutes les intrigues.


En résulte donc une première partie parfois un peu molle, aux dialogues redondants à l'instar de certaines scènes. La prochaine, et dernière, partie devrait sûrement se révéler plus rythmée malgré un scénario qui logiquement devrait avoir encore plus de mal à captiver.
On en ressort avec un sentiment assez frustrant, car tout est posé et il n'y a plus qu'à faire le dénouement.


Il faut en revanche souligner que si le deuxième film possédait lui aussi plus de budget, il parvenait à mieux le gérer, notamment au niveau du visuel. L'Insurrection fonctionnait mieux et paraissait plus réaliste. Au-delà du mur sombre (trop) souvent dans la surenchère visuelle et certains décors en paient le prix. La dimension futuriste de l'univers perd instantanément en réalisme et c'est dommage.
Quant aux personnages ils sont égaux aux deux autres films, ils s'épaississent un peu plus ici. Theo James gagne en charisme et c'est un vrai plus, quant à Shailenne Woodley elle demeure constante dans son jeu tout en parvenant à nuancer le personnage. L'apparition de Jeff Daniels est également très appréciable.


Divergente 3 : Au-delà du mur peine parfois à captiver tant il étire son intrigue pour coller à un cahier des charges exigeant deux films. C'est dommage, bien que l'ensemble demeure toujours cohérent.

E-Stark
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le 13 mars 2016

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E-Stark

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