I want to believe
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Au vu de la pente des franchises juteuses prônant sur la création originale que semble prendre Pixar, Elio faisait figure de dernier rempart. La possibilité de retrouver une fraîcheur, une émotion, une belle simplicité.
Une possibilité qui s’ouvre par la contemplation du vide laissé par un deuil, et que le jeune garçon tentera de combler dès que lui est présenté une alternative à l’affrontement d’un réel blafard : l’espace et ses mystères, la possibilité d’une espèce avec laquelle démarrer à zéro, sans à priori, sans règles. La possibilité d’en apprendre plus sur soi-même par la compréhension du cosmos, telle que hypothétisée par Carl Sagan en prélude et en conclusion (Sagan qui a décidément le vent en poupe cette année après sa place centrale dans The Life of Chuck).
Le gamin, inadapté à un monde qui ne le comprend plus, les seuls autres eliophones, ses parents, ayant disparu, place donc sa foi vers les cieux. Elio est en quelque sorte une version simpliste du Contact de Zemeckis (et de Sagan donc), où l’ouverture d’un esprit sur l'univers doit gagner toute une population par une acceptation de l’autre. Que ce soit celle du Communiverse, des Hylurgians, ou de sa propre tante. Mais plus que l’acceptation, c’est en réalité la confiance en l’amour d’autrui qui doit primer pour que se délie le nœud émotionnel qui enserre nos personnages.
Alors oui, Elio brasse large, trop large. Il mêle relations familiales et diplomatie intergalactique, clonage et coming out pacifiste, politiques expansionnistes et doux rêveurs au nez tourné vers les étoiles, le tout pas forcément de façon heureuse, et avec un tantinet de puérilité et un trop plein de références . Mais quand il veut nous faire vibrer, qu’il joue sur la corde sensible, il y arrive et émeut.
On peut reprocher le brouillon du résultat final, mais certainement pas la sincérité de la démarche de Adrian Molina (Coco), Domee Shi (Turning Red) et Madeline Sharafian. Elio semble parti des meilleures intentions et d’une fascination réelle pour l’infini qui trône au-dessus de nous. Et il suffit qu’une once de cette envie de partager un rêve perce la toile pour que le film en vaille le coup.
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Créée
le 5 sept. 2025
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