Avec I Used to Be Darker, Matthew Porterfield livre un film intimiste, pudique et sincère. J’ai été touché par la retenue de la mise en scène, l’émotion contenue des personnages, et l’authenticité des performances – notamment Hannah Gross, bouleversante dans son rôle. La musique, utilisée avec justesse, renforce cette impression de fragilité à fleur de peau.
Mais cette approche ultra-minimale peut aussi dérouter. À trop éviter le pathos ou les élans dramatiques, le film finit parfois par perdre de son intensité. Certaines longueurs m'ont tenu à distance, malgré la beauté de l’ensemble.
Un film sensible, honnête, mais dont la discrétion finit parfois par étouffer l’émotion. 7,5/10