"They Live," réalisé par John Carpenter, est mon film préféré. C'est aussi un film de science-fiction et de satire sociale. Concrètement, ça commence comme un documentaire sur les travailleurs pauvres sans abris et ça part ensuite dans un film d'action avec des

Aliens.

L'histoire suit John Nada, un sans-abri. Il découvre des lunettes de soleil spéciales qui lui permettent de voir la vérité derrière un monde apparemment normal, un monde contrôlé par des extraterrestres qui manipulent les médias et la société pour asservir l'humanité (c'est drôle au gala de la fin, le chef des inhumains, on dirait le patron de total avec ses moustaches mdr).

Le film inverse le concept des "Body Snatchers" en présentant une possession et une déshumanisation par le Dieu de l'Argent (littéralement le billet de 1 dollar), rappelant une version communiste de "L'Invasion des profanateurs de sépultures."


"Invasion Los Angeles" offre donc une réflexion pertinente sur la nature du pouvoir, le rapport esthétique au Monde et la perception de la réalité, tout en divertissant les amateurs de films de genre grâce à son action et son ironie mordante.


C'est un film qui n'a pas le temps. Il trace sa route, déroule son récit consciencieusement brique après brique sans perdre une seconde et réussi à dire beaucoup en moins de 2 heures. La seconde chose, ce qui, ado, m'aura scotché plusieurs jours après avoir vu ce truc par hasard à la TV, c'est sa fin. Un incroyable crescendo d'action et d'émotions qui culmine avec un climax cruel (la disparition de Frank en un seul geste froid) et qui pointe tout autant l'industrie avec un doigt d'honneur qu'ils nous désigne même pour prendre la suite la dernière coupe abrupte.



Les Invisibles



Le début du film, avec sa forme de documentaire, éveille notre conscience quant à notre relation complexe avec la réalité dans le contexte de la fiction cinématographique. Carpenter, ici, cherche à établir une distinction entre le cinéma et la télévision, soulignant que le cinéma a une propension à véhiculer une perception plus authentique du réel que la télévision, souvent en proie à la diffusion de "fake news."


En choisissant de présenter la réalité du film en noir et blanc, tandis que l'illusion façonnée par les Aliens, destinée à nous asservir, prend des couleurs. Carpenter fait écho à "Le Magicien d'Oz" qu'il cite en référence. La lutte est donc esthétique : avec son film, Carpenter ne va pas embellir le réel, il va le montrer brut et noir et blanc. Un noir et blanc de film fantastique vintage avec ses créature un peu kitch. Un peu drôle.


Cette vérité que le film va montrer, elle est là dès le premier plan sous la forme d'un tag sur un mur. Un témoignage imprimé qui reflète la nature du film lui-même : une tentative de transmission de ce que les protagonistes ont découvert, soulignant ainsi la puissance du cinéma en tant qu'outil nécessaire de révélation, par le regard, des vérités dissimulées.

Carpenter expose comment la télévision engourdit les moins favorisés. Elle est un moyen de contamination qui va déshumaniser le peuple. En cela les flics qui viennent faire une descente dans le bidonville sont déjà des humains transformés en robots masqués et cachés derrière d'énormes boucliers.


Si la TV est si présente dans le film, c'est parce que contrôler l'image c'est contrôler le peuple. La caméra de Carpenter va, elle, devenir hyper mobile mais taiseuse pour s'opposer à la grande chaine de TV et ses caméras fixes cadrant des journalistes immobiles qui déblattèrent en boucle.


Le titre du film, "They Live" apparait à deux moments. Dans le premier plan tel quel, il nous exhorte à prendre conscience : "Ouvrez les yeux, ils sont parmi nous !". Puis plus tard sur un simili écran de cinéma on le retrouve à nouveau peint, présentant alors une réalité encore plus sombre :

"They Live We Sleep"

Le problème n'est pas d'être menacé par une créature qui va nous tuer, mais d'être l'esclave déshumanisé de ceux dont nous soupçonnons même pas l'existence à nos côtés.


Les élites occupent le sommet de la pyramide, vivant pleinement, tandis que le reste de la population sombre dans une léthargie apathique entretenue. Exsangues comme les victimes d'une relation vampirique.


Du coup je n'ai jamais compris pourquoi, par exemple dans la scène du kiosque à journaux, les extraterrestres lisent leurs propres slogans de merde.

Cette dualité de la question de la contamination s'illustre clairement dans la scène du supermarché, où on peut voir un individu se révèlant être un extraterrestre qui obtient une promotion professionnelle, tandis que son collègue, humain, reste à son poste ingrat. Le film nous confronte alors à une question essentielle : Faut-il devenir un monstre pour réussir dans ce Monde, ou alors monter les échelles de ces hauts immeubles en piétinant ses semblables rend-il monstrueux ?


Visibiliser ceux qui ne sont rien

"They Live" est un coup de poing cinématographique qui nous invite à voir ce que nous ne voulons généralement pas voir. Le héros, John Nada est littéralement un clochard dont le nom de famille signifie "Rien du tout". Il incarne la marginalité, la pauvreté, l'invisibilité.

Carpenter, en utilisant Piper, qui a également connu la rue dans sa vie (et qui n'est pas acteur pro), lui confère une authenticité poignante. Il est la métaphore incarnée de ceux que la société ignore, les sans-abris qui errent dans les recoins oubliés. Ceux que la majorité des gens qui vont au cinéma vont considérer comme étant les gens différents. Les Extraterrestres.


Le film va montrer les types de la rue qui ne vont pas, sur un modèle style Capra, s'extraire de leur condition mais littéralement se tuer à briser le système oppressif.



Acteur de sa vie


Si "Invasion Los Angeles" tient du western, la frontière qui y est explorée n'est pas seulement celle qui sépare les quartiers défavorisés des tours opulentes, les riches des pauvres. Elle devient aussi (en restant la même chose, et ça c'est beau) la ligne trouble entre l'humain et l'inhumain. Carpenter pointe ainsi du doigt un capitalisme qui, sous le masque de l'individualisme, sacrifie l'individu sur l'autel de la marchandisation.


Comme dans les autres westerns carpenteriens, la verticalité menace : hélicos dans le ciel, les drones camera, ces immeubles construits pour des puissants vampires à l'horizon. Elle apparait vite également sur le chantier : les barres de fer qui séparent les ouvriers, chacun dans leur espace, sur sa tâche.

Comme si l'horizontalité western de LA avait été corrompue par une civilisation de fer et de verre.


Au-delà des codes du western, on y retrouve également un style économe et soucieux de magnifier la dignité humaine : le style de Howard Hawks.

Il y a forcément du Hawks dans la séquence de bagarre entre John nada et Frank Armitage. Je suis obligé en la revoyant de penser à l'intro de "Rio Bravo" dans laquelle le héros et son comparse se livrent à une bagarre fraternelle pour empêcher la déchéance de l'un.

On y trouve également cette sagesse de construire les choses avec un minimum de moyens pour un maximum d'effet. Par exemple, dans une scène entre le prêtre et un chef de clochards, les dialogues sont inaudibles, mais le montage habile révèle leur lien avec la diffusion pirate de la télévision. On a pas besoin d'avoir entendu, nous avons vu.


Autre exemple de belle économie : Deux trajectoires, deux destins dans la transformation des clochards (ceux qui regardent ensemble la TV au début du film).

D'un côté nous avons un père de famille qui ouvrira les yeux et rejoindra la résistance (on l'aperçoit dans la dernière réunion), et l'autre qui se vendra à l'envahisseur extraterrestre (il fait la visite guidée de la base extraterrestre à la fin après le gala). Ces 2 transformations, Carpenter ne les annonce pas de manière explicite, il les montre simplement dans l'image au service de l'histoire : le premier va faire l'objet d'un gros plan dans la réunion pour montrer l'engouement grandissant des résistants pour l'assaut final ; le second va servir à promener la caméra ou comprendre le fonctionnement chez l'ennemi.

Une réalisation brillante qui transmet des émotions puissantes et sans lourdeur.


Le personnage de John Nada dans "They Live" incarne une figure puissante et symbolique de la lutte pour la liberté. Dans cette société et comme dans "The Fog", les menaces viennent de ce qui existe déjà, de l'ordre établi et du conservatisme social qui réprime la véritable liberté. John Nada, incarne cette lutte pour vivre libre en s'opposant aux forces qui cherchent à le maintenir dans l'ignorance et la soumission à commencer par le meurtre de son propre père.


Il ne veut plus être un produit. Arrivé par un train de marchandise et vendant sa force de travail sur les chantiers pour construire les immeubles des extraterrestres qui les menaceront de là haut, Il met en lumière la centralité du thème de la marchandisation des individus dans le film.


Tout l'enjeu devient donc de passer d'être objet à devenir sujet.

Ne plus être rien, voir en tant que spectateur puis devenir acteur.


Dans le film, lorsqu'on utilise ces lunettes magiques, elles procurent une vision intense du monde réel qui, une fois dévoilé, peut sembler causer une sorte de folie. Les personnages ont des maux de têtes, ils sont parfois hilares, se sentent pousser des ailes et des flingues. Cette révélation brutale de la vérité est à la fois bouleversante et exaltante, brisant la torpeur apathique de la société.

Les protagonistes, dont John Nada, se transforment alors en héros. Le film sort du style documentaire pour proposer du "Bigger Than Life" (Matrix aura la même démarche). Nos héros deviennent les acteurs de leur propre réalité, un véritable appel à l'action contre les messages subliminaux d'inaction omniprésents dans ce Monde. Ici les catcheurs deviennent acteurs, les sans-abris se révèlent devant la caméra.


La scène de nuit avec la descente des policiers illustre cette transformation. Le visage de Nada est cadré de près, contrastant fortement avec l'arrière-plan noir. Il est isolé, un pur spectateur de l'injustice qui se déroule. Son regard se promène de droite à gauche, appelant les contrechamps que nous voyons, soulignant sa prise de conscience croissante. Même le clochard au chapeau (celui qui deviendra collabo et finira tiré par la barbichette dans un moment particulièrement golri) reste impassible au début. Puis Nada finit par se lever, comme un spectateur sortant de la salle de projection, son corps disant non à l'oppression.


La structure narrative du film est également intéressante. Elle commence par rapprocher deux personnages, John et Frank 2 nouveaux copains avec chacun leurs convictions. Puis, John Nada suit un parcours solitaire de révélation et de changement. Finalement, il revient vers son ami Frank pour démarrer le combat. Ensemble.


Si la lutte peut se faire ensemble, la prise de conscience est une affaire personnelle.



2 bons copains

Mettre les lunettes dans "They Live" est un acte intime et transgressif, semblable à se droguer (chez la journaliste, Nada avouera essouflé que ça le fait planer) ou à explorer sa sexualité.


C'est une expérience personnelle qui prend du temps pour être apprivoisée, mais une fois que la vérité est révélée, que Nada a pris sa dose, il se sent pousser des ailes et part pour une séance de mass murder sans pression.


La fameuse séquence de bagarre entre les deux amis illustre le processus d'apprentissage de cette nouvelle perspective. La douleur qu'implique la démarche de "voir contre soi-même", de briser nos illusions et nos idées fausses, elle vient d'un acte d'une profonde intimité.

Se transformer est une chose intime. Souffrir pour cela aussi.


Mais dans cette séquence, on peut voir une certaine dimension homosexuelle dans la relation de Franck et John à justement faire ce processus ensemble. Ils rigolent en se castagnant, jouent avec leurs corps et se violent leurs intimités.


Mettre les lunettes dans une ruelle après les avoir sorties des poubelles est un acte littéralement junkie, intime et transgressif (au regard de la norme figée et froide). Comme se droguer ou s'enculer. Et ce qui est douloureux ce n'est plus tant le mal de crâne lié aux lunettes que la transgression d'une frontière qui passe de la camaraderie de collègues a quelque chose de plus profond, de plus intime et intense.


Ils finiront la séquence en se prenant une chambre d'hôtel.

Une.

Et ils se demanderont

Aint love great ?

Esthétique de la Lutte

Apprendre à voir


Être égoïste empêche de voir. Le film est un appel a la visibilité. Celle des clodos, de la rue, de la réalité sociale et du besoin de considérer l'autre non pas comme un concurrent mais comme un allié.


Le prêcheur aveugle est un clairvoyant. Comme Néo dans Matrix Revolutions qui voit encore mieux la vérité derrière le voile du réel une fois ses yeux crevés.

Les clochards qui regardent l'émission pirate sont dans un état d'ébriété et éprouvent des maux de tête. La vérité est douloureuse. Déconstruire est douloureux.


Petite aparté sur la méthode de réalisation aux petits oignons de Carpenter : à ce moment là, le clochard au chapeau, incapable de supporter cette révélation, se lève, donnant ainsi au réalisateur l'occasion de capturer des gros plans de son visage. Cela créer une attente implicite de le revoir par le spectateur. Imprimer ce visage était important car, s'il n'a pas de dialogues avant la fin, ce personnage est celui qui seul et en quelques plan incarnera toute la collaboration des humains avec les Aliens. Le renoncement. En terme d'économie de mise en scène c'est exceptionnel.


Il y a de la phénoménologie chez John Carpenter : le savoir ne vaut rien sans la capacité de le percevoir. Dans "They Live," la vérité est accessible à ceux qui ont vécu une révélation personnelle, une expérience plutôt qu'une simple transmission d'informations. C'est cela la nécessité de devenir acteur.


A la fin le film fait confiance a ses spectateurs. Il nous a appris à voir comme le démontre la scène de l'assaut policier sur la cachette des résistants. S'en suit une fusillade dans une ruelle, la caméra effectue un travelling arrière. Les héros ne portent plus les lunettes, et les contrechamps montrant les policiers apparaissent en noir et blanc. Nous n'avons plus besoin de l'artifice qui montre les lunettes passer devant l'objectif. Le récit introduit l'argument des lentilles pour faire passer la pilule mais la réalité c'est que ni nos héros ni nous, spectateurs, n'avons plus besoin de verres pour percevoir la vérité derrière le voile du réel.


Les personnages qui acquièrent une vision critique dans un processus parfois douloureux prennent conscience, simultanément, qu'ils sont sous surveillance constante, scrutés et traqués par leurs manipulateurs.


Le film incite à la révolte, à l'idée de se saisir des armes et de défier une société apathique par le biais de meurtres de masse à l'arme à feu.

Cela pose la question : existe-t-il une alternative ?

Une décennie plus tard, "Matrix" devra soulever une problématique similaire et proposera les mêmes réponses.


Est-ce un point de vue pessimiste pour autant ?


Au gala, les extraterrestres déclarent que le pessimisme est nocif. "They Live," tout comme "The Fog" nous pousse à regarder en face la triste réalité et à coexister avec elle. Le slogan le plus triste du film, c'est :


Doubt Humanity

Il reflète la manière dont les néolibéraux façonnent le monde en sapant notre confiance en nous-mêmes. Les créatures extraterrestres de "invasion Los Angeles" se nourrissent pas de notre sang mais de nos cœurs de pierre. Il devient alors impératif de réapprendre à aimer et à redécouvrir la beauté.


N'est pas cela, le langoureux "Aint love great ?"


La Dévitalisation du Monde


They re ugly !

Ainsi, la principale fonction de ce film réside dans sa capacité à révéler ce qui demeure invisible : le gâchis du Monde. Ils sont laids.


Avec "Prince Of Darkness", Carpenter avait essayé de filmer l'anti-vie, je trouve que c'est avec "They live" qu'il y parvient enfin. Sa caméra nous montre l'inhumanité que nous avons-nous même produit.


Derrière les images publicitaires se cache la réalité du capitalisme, derrière le libéralisme, la soumission de l'individu. Les kiosque à journaux et rayons de supermarchés semblent fournis d'une variété de produits, mais celle-ci n'est que le mirage clinquant qui masque l'uniformité de la production et la monochromie de nos vies. Le crime des Aliens est d'avoir dévitalisé le Monde et son image. La carte et son territoire.


Sous les couleurs se dévoile le noir et blanc, derrière les discours, des slogans. Derrière les visages humains, se cache la laideur des extraterrestres.


Dans cette perspective, le film n'est pas un simple "Red Pill", une théorie du complot. Il ne critique ni les riches, ni les blancs ou les juifs (quoi que peut être un peu les femmes en vrai). En réalité, il ne s'en prend pas directement au capitalisme ou à une idéologie précise non plus.


"Invasion Los Angeles" constitue une dénonciation de l'inhumanité, exprimée artistiquement

La lutte devient alors esthétique : Le vert symbolise la résistance, le rouge incarne les forces de police. John Nada, tout comme le spectateur à la fin, éduque son regard pour discerner la corruption du monde sous ses couleurs chatoyantes. Nous ne serons plus les victimes distraites du film "Halloween".


Derrière la critique du capitalisme, on trouve une lutte esthétique, derrière la lutte esthétique il y a prosaïquement un geste vitaliste. L'uniformisation des typographies, la monochromie de l'image, c'est la victoire du Style sur le Genre, du paraitre sur l'être. Les héros, dans cette version antérieure et Badass de "Pleasantville" se débattent contre les forces mortifères qui refroidissent le Monde et programment les hommes comme on programme des émissions de TV.



35 ans plus tard - La Marchandisation du Monde


Ce qui est particulièrement regrettable, au-delà de son insuccès relatif, c'est que le film a laissé son empreinte sur le monde du marketing.

Cela se manifeste notamment à travers la marque de fringues "Obey Clothing" créée en 2001 par Shepard Fairey, qui a essentiellement transformé l'œuvre de John Carpenter en une marchandise vidée. Mon film préféré sale batard.


La lutte c'est classe. Mais la classe a été vendue.

Dlra_Haou
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le 12 nov. 2023

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Martin ROMERIO

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