L’Homme qui rétrécit est une belle surprise. Un film singulier, plein d’humilité, qui nous rappelle que nous ne sommes que de petits cailloux stupides dans un univers immensément grand et dépourvu de sens.
L’histoire de L’Homme qui rétrécit, c’est celle d’un homme – incarné par Jean Dujardin – qui rétrécit. Je ne connais ni livre ni adaptations précédentes de cette histoire ; la seule chose avec laquelle je peux comparer, c’est Arthur et les Minimoys, et ça n’a aucun rapport.
La force de cette adaptation réside dans sa simplicité. Il n’y a pas d’effets spéciaux abusifs : on se contente de plans simples et de messages clairs. Le fait de rétrécir s’ancre dans un environnement marqué par le banal et le quotidien. C’est d’ailleurs ce qui différencie L’Homme qui rétrécit d’Ant-Man. Cependant, certaines scènes rocambolesques apportent un peu d’action au récit.
Ce n’est pas un film brillant ou marquant, mais il demeure sympathique et réussi. Il questionne notre quotidien, le sens que l’on y trouve, ainsi que notre condition humaine. C’est assez plaisant, bien qu’il finisse par tourner en rond – Jean Dujardin hurle, Jean Dujardin est poursuivi par une araignée, Jean Dujardin rétrécit… et rebelote. Heureusement, ça ne dure pas trop longtemps.
Je vous recommande ce film si rien d'autre ne vous fait envie au cinéma.