Je serai (ta meilleure amie)

Une mère veuve va rencontrer à l'école une femme avec qui elle va se lier d'amitié. Mais un jour, cette dernière va soudainement disparaitre la laissant dans le doute elle et son ami.

En voyant le film, il est difficile de ne pas penser à sa source littéraire tant son rythme tient en haleine, de la même manière qu'on a envie de tourner les pages. Car oui, c'est assez classique, mais assez retors dans les multiples rebondissements occasionnés par la disparition d'Emily, jouée par Blake Lively. L'opposition avec Anna Kendrick, montrée comme une oie blanche, marche assez bien, même si elle aussi a sa part de secrets, tout comme le mari interprété par Henry Golding.

Comme je le sous-entend, le film tient sur une part de mystère que je ne préfère pas dévoiler, parfois tirée par les cheveux, vaguement sexuel (surtout dans la crudité du langage), mais ça marche bien. Même si on devine le tout assez vite...

Par contre, la véritable surprise du film est dans sa musique. Pas tellement la composition de Theodore Shapiro, assez classique dans le genre thriller, mais dans l'utilisation de très nombreuses chansons françaises de tous genres. Comme Laisse tomber, Le cactus, Bonnie & Clyde ou encore Comment te dire adieu, jusqu'à Orelsan, le panel est assez large, et raconte justement quelque chose liée à l'histoire, ce qui est sans doute plaisant pour le public américain, mais qu'on décode assez vite en tant que français.

En tout cas, ça a été un des succès surprises de 2018, et sans que ça ne casse le baraque, c'est assez efficace sur les deux heures de projection.