Le basculement
Suite directe du précédent volet les Evadés de la planète des singes, puisque le personnage de Ricardo Montalban qui apparait un peu ici, avait recueilli dans son cirque César le fils de Zira et...
Par
le 23 mars 2018
23 j'aime
12
Voir le film
Ce qui parcourt la thématique de cet opus ressemble assez à une révolte contre la «suprématie blanche » américaine appliquée aux singes domestiqués. C'est une révolte vue avec bienveillance voire soutenue par l’adjoint noir (Hari Rhodes) du gouverneur blanc fasciste (Don Murray)… On est intrigué par cette interférence politique et on se demande jusqu’où cela va aller, car l'analogie entre l'attitude infâme des dirigeants avec celle des racistes actuels est évidente, mais la fin, édulcorée, décrédibilise le propos antérieur qui était presque subversif ou du moins libertaire.
On dirait qu’on a voulu accrocher au film plusieurs publics potentiels: celui de la «blackexploitation », qui est alors en plein essor (on est en 1972), celui de la bonne science-fiction avec ses amateurs d’un nouvel opus de la série Planete des Singes, et enfin le public bien pensant ordinaire standard de l’Amérique, qu’elle soit blanche ou noire. Mais au bout du compte aucun de ces publics n’a été vraiment soigné.
Cependant cet épisode politiquement incorrect pour l’époque, certes édulcoré sur la fin, est à voir non seulement parce qu'il va pousser loin les analogies avec les variétés d'expression du racisme et celles de l'antiracisme, mais aussi parce que c'est celui qui inspire les scénarios des «reboots » des années 2010.
(Note de 2018 publiée en oct. 2024).
Pour résumer mes avis sur la série :
L’opus 1 est un chef d’oeuvre, à voir et à revoir.
L’opus 2 dégrade le précédent (aussi on peut le voir ou pas).
L’opus 3 vaut un téléfilm bien tourné et sympathique, son propos est intelligent et intéressant.
L’opus 4 est politiquement incorrect pour l’époque mais surtout celui qui va inspirer les scénarios des « reboots » des années 2010.
L'opus 5 est à éviter : ni singe savant, ni singe d'avant, seulement trop bête.
Créée
le 14 oct. 2024
Modifiée
le 15 déc. 2024
Critique lue 17 fois
1 j'aime
Suite directe du précédent volet les Evadés de la planète des singes, puisque le personnage de Ricardo Montalban qui apparait un peu ici, avait recueilli dans son cirque César le fils de Zira et...
Par
le 23 mars 2018
23 j'aime
12
Après un précédent opus un chouilla mou de la chique, la saga reprend du poil de la bête, nous entraînant vingt ans plus tard, dans un futur (dans le film, hein, 1991 ne ressemblait pas à ça, du...
Par
le 12 mars 2013
15 j'aime
5
"La Conquête de la Planète des Singes" est un segment essentiel et également celui qui aurait fait une parfaite conclusion de la saga. Ce quatrième long-métrage est sans conteste la meilleure des...
Par
le 13 févr. 2014
13 j'aime
Pour le dernier de la série de Boetticher avec Scott, Comanche Station garde une ambiance tragique de bout en bout tandis que Scott incarne son personnage avec une hauteur, une dignité et une...
le 10 août 2025
12 j'aime
5
C’est un de ces thrillers à l’intrigue paranoïde où les raisons de la persécution ne deviennent explicites et rationnelles que dans le dernier tiers du film. Comme le rythme est lent, c’est un peu...
le 1 août 2025
12 j'aime
2
Milan Calibre 9 est le plus connu dans l'oeuvre de Fernando Di Leo, considérée jusqu'ici comme du cinema bis. Elle fait partie de l'inspiration de Quentin Tarantino, aussi certains films sont devenus...
le 24 juil. 2025
11 j'aime
10